CHAPITRE 30

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ATMOSPHÈRE : « Hypnotic, Zella Day » 

Au loin, les lumières illuminaient la villa de fond en comble tandis que de nombreuses voitures hors de prix étaient garées devant

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Au loin, les lumières illuminaient la villa de fond en comble tandis que de nombreuses voitures hors de prix étaient garées devant. Quelques couples étaient en train de rejoindre l'intérieur, tous plus chic les uns que les autres alors que j'entrais dans la cour suivie des garçons.

Luxueux et tape-à-l'œil, visiblement ce Lorenzo ne faisait pas les choses à moitié.

— J'ai le trac, me fit Lou.

— Et toi qui voulais draguer le chef, dis-je en riant.

Elle rit à son tour, mais rien n'était sincère, elle avait peur. Malgré qu'elle essayait de paraître la plus forte du monde, elle restait toujours la petite sœur qu'il fallait protéger.

— Il ne t'arrivera rien, je te promets de veiller sur toi.

Elle opina doucement avant de sortir de la voiture à mes côtés pour rejoindre les garçons. Je remis ma robe en place, prenant l'invitation que James me tendait. Le loup était à l'intérieur et nous allions courir tout droit dans sa tanière.

— Il faut qu'on se sépare. Un groupe attirerait trop l'attention.

Je vis ma meilleure amie se raidir.

— Ça va aller, Lou, m'empressai-je de la rassurer.

Elle baissa les yeux.

— Je ne pensais pas qu'on aurait à se séparer...

À vrai dire, moi non plus, mais James avait raison. Nous devions rester discrets quoi qu'il advienne.

Cependant, même si je m'efforçais de rester calme, ce plan me faisait peur à moi aussi. Après tout, ça restait ma première mission, la première fois que je devrais réellement me battre et utiliser mes couteaux si ça tournait mal. La première fois que je risquais vraiment de perdre quelqu'un. Il suffirait d'une balle, une seule et mon cœur désormais affolé s'arrêterait de battre.

Je fronce les sourcils, réfléchissant à un plan afin que personne ne perde les pédales, moi la première.

— Le but est de récupérer des infos c'est ça ? demandai-je.

James acquiesça.

— Son bureau est à l'étage, mais il me faut un tueur avec moi.

— Vas-y avec Trasher, dis-je alors.

Tous deux me fixèrent, haussant un sourcil. Dit comme ça, c'est certain que mon idée paraissait tirée par les cheveux, mais ce n'est pas non plus comme si je leur demandais la lune.

— Il y a des gardes partout et, comme vous me l'avez si bien fait remarqué tout à l'heure, je ne pense pas que Trasher soit au gout d'Enzo. Je vais m'en charger.

LA VERITÉ MENT TOME1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant