LA VERITÉ MENT TOME1

CHAPITRE 37

ATMOSPHÈRE: " Loud(y), Lewis del mar" ♪

Il nous fallait une diversion afin d'accéder à l'étage et je pense avoir trouvé la meilleure qui soit. Je poussai la porte des toilettes, avançant jusqu'au lavabo tandis qu'il restait derrière moi à me fixer à travers le bout de verre. Nous nous regardions sans faire le moindre geste, le regard brûlant de désir tandis que notre cœur ainsi que notre tête se jouaient un combat féroce.

Nos souffles saccadés accéléraient davantage, emplissant la pièce d'une tension électrique.

— Lara, on devrait peut-être...

— La ferme.

Je n'attendis pas une seconde de plus pour me retourner et coller mes lèvres aux siennes. Peu m'importe sa réponse, je savais qu'il en avait envie autant que moi. Ici et maintenant, personne ne nous retiendrait.

J'agrippai sa lèvre inférieure doucement, l'attirant à moi, provoquant une décharge électrique dans tout mon être. Il mit ses mains à ma taille et je verrouillai la porte derrière nous, scellant notre moment de luxure.

Ses mains parcouraient mon corps avec avidité, explorant mes courbes pendant que nos baisers devinrent plus passionnés, ardents, comme si nous cherchions à nous fondre l'un dans l'autre.

Il remonta légèrement mon haut, agrippant plus fermement ma taille avant de descendre doucement ses lèvres dans mon cou me faisant une nouvelle fois reculer jusqu'au lavabo.

— James...

— Mon ange...

À ses mots, il plaqua à nouveau ses lèvres contre les miennes, dans un baiser plus brutal, déversant toute la haine qu'il ressentait à travers ses mouvements. Chaque caresses, chaque baisers était empreints de passion et de désir. Nos souffles haletants se synchronisèrent, nos mouvements s'accélérant.

Il m'agrippa les cuisses, me soulevant avant d'empoigner mes mains et de me plaquer le dos contre le miroir.

— Enlève-la..., le suppliais-je.

Il me regarda l'espace de quelques secondes, effleurant mon entre jambes du bout des doigts avant de venir agripper ma culotte et de me l'arracher. Il remonta sa main, venant faire glisser l'un de ses doigts à l'intérieur de moi, puis un deuxième entamant des mouvements de va- et-vient.

Je descendis l'une de mes mains, défaisant le bouton de son jeans avant de venir attraper son sexe déjà dur dans ma main. Il grogna, sa tête basculant en arrière tout en gémissant sous mes mouvement frénétiques. Je l'admirai, littéralement. Chaque petite pacerelle de son corps m'attiraient, même briser.

Les gouttes de sueurs perlant sur son cou m'hypnotisaient, et le doux son de sa voix, m'implorant implicitement de continuer ce que je faisais avec mes mains m'excitait encore plus.

—A genoux, ordonna-t-il soudain.

Il se recula d'un coup sec, m'empêchant de le toucher attendant que j'accède à sa demande. Et je ne me fit pas priée.

Je me fit glissée du lavabo, m'agenouillant devant lui.

— Ouvre la bouche pour moi, mon ange.

A l'aide de deux doigts, il entre-ouvrit mes lèvres sans mal, les faisant glissé à l'intérieur de ma bouche.

— Tu la veux ? demanda-t-il, d'une voix rauque, impatiente.

J'hoche la tête, la laissant retombée en arrière et sans se faire prier, il m'enfourna son sexe dur et palpitant dans la bouche. De ses deux mains, il agrippa mes cheveux en une queue haute qu'il tirai afin d'accompagner ses mouvements de bassin.