Je crois que je t'aime. -- Maxime Biaggi

Chapitre 5

Pdv Gabrielle.

Maxime est arrivé. J'essaye de garder mon calme pour ne pas m'énerver, éclater et lui dire tout ce que je pense. Tout ce que j'ai sur le coeur depuis presque dix ans.

Je reviens de la cuisine, il m'attend pour mettre Cars. Je fais une storie, je l'identifie en petit, puis il repost en faisant en sorte qu'on ne voit pas nom si on ne clique ps sur la storie.

Ensuite, je suis concentré dans le film. Je l'ai vue la première fois il y a dix sept ans, avec Maxime au cinéma. Ma mère et la sienne nous avaient accompagné mais nous avais laissé aller tout derrière, tout seul. On se sentait super grand. On avait neuf ans.

Le film marche, je commence à m'endormir. Et je crois que je le fait vraiment.
Quand je me réveille il est vingt heures. Je dormais sur le canapé. Maxime s'était endormi aussi.

Je le déteste du plus profond de moi même, mais qu'est ce qu'il est beau quand il dort. EH qu'est ce qu'il m'arrive là?

Je décide de ne pas le réveiller, je vais dans ma salle de bain pour prendre une douche, me mets en pyjama, et vais me coucher.
Je laisse un mot à maxime sur la table de salon.

« Ne part pas comme un voleur quand tu te réveilles. Attend moi pour déjeuner. -G »

Puis je vais me coucher.

______

Il est neuf heures du matin, je vais dans le salon, Maxime n'est pas là. Il est encore parti comme un voleur, c'est une blague? Je suis exaspéré.

Je vais pour m'asseoir sur mon canapé, quand je vois un message de Maxime.

« Je suis pas parti comme un voleur, je vais chercher un p'tit déjeuner. »

Bon, au moins il est pas parti.

Bref. Là vous allez me dire « mais Gabb, pourquoi t'as accepté ce que vos agents on proposé? »

Tout d'abord, changer d'agence ça coûte super cher, et le coup de pression de Lise c'était pas obligé. Ensuite, Maxime n'était pas censé finir par dormir chez moi. Et pour finir, si comme nos agents le disent, notre relation importe vraiment à nos communautés bah...

Je n'ai pas tellement à le calculer, juste faire comme si.

Je décide de m'habiller avant que Maxime revienne, mais il arrive plus vite que prévu. J'enfile des vêtements le plus vite possible et va lui ouvrir.

MAXIME— Bonjour.

— Entre, donne moi ça.

Je prend la nourriture et l'emmène sur la table du salon.

MAXIME — Moi aussi j'ai bien dormi.

— Ok.

Il enlève ses chaussures et se pose sur le même canapé où il a dormi. Je vais chercher du jus d'orange.

— Tu veux du jus d'orange?

MAXIME— J'ai été me chercher du café.

— Ok.

S'en ai suivis de longues minutes sans rien se dire, et je savais que je n'allais rien dire. C'est lui qui a parlé, et encore de cette même chose.

MAXIME— Gabrielle, je veux vraiment qu'on parle. Et je ne te lâcherais pas jusqu'à ce que tu m'ai écouté.

— Y'a rien a dire Maxime, tu m'as enlevé de ta vie. J'ai juste pas essayé de rentrer dedans après un an d'essai.

MAXIME— Si justement y'a pleins de choses à dire. Tu m'as jamais demandé mon point de vu.

— Parce que quand je te parlais, tu m'ignorais. Maintenant arrête, tu vas rendre la tâche encore plus compliqué. On doit juste faire passer comme si on passait du temps ensemble.

MAXIME— J'ai merdé, mais c'était il y a presque dix ans. Et on s'est jamais donné une chance de pouvoir revivre comme avant.

— Bon. Explique toi, je t'écoute.

Il me regarde, j'ai presque envie de pleurer. Pourquoi revenir sur le passé ? Je sais que pour ça je suis la pro, je le hais pour une histoire qui s'est passé y'a huit ans. Mais je ne veux pas connaître là raison.

MAXIME— On a toujours été meilleur amis. Et pour moi jusqu'à ce que tu sortes avec Mathieu, j'étais sur que t'étais la meilleure de mes amies. Mais quand t'as commencé à sortir avec Mathieu, j'ai eu une haine en moi. J'en ai parlé avec Elyan, et il m'a dit que c'était de la jalousie, que j'étais amoureux de toi et que je me voilais la face. Je l'ai envoyé chier, pour moi c'était pas ça. Mais j'ai commencé à me rendre compte que ça pouvait bien être ça. J'étais amoureux de toi.

Nan mais j'en reviens pas. Il me regarde dans les yeux, ses yeux ont toujours été d'un banal, mais tellement beau.

Mais bref, Maxime était "amoureux" de moi !? Je vais le baffer. Plutôt que de me l'avouer il a préféré tout gâcher ? Mais quel égoïste !

— T'es pas sérieux ?

MAXIME— Si.

— Et donc? Tu préfères gâcher notre amitié, et ne rien me dire. Plutôt que de me l'avouer ?

MAXIME— Si je te l'avais dit ça aurait gâché notre amitié aussi !

— Tu m'as insulté de pute devant tout le monde, parce que tu étais amoureux de moi?! Mais t'es pas taré toi?

MAXIME — J'ai tout gâché ?

— Je t'ai jamais forcé à tout me dire.

Je suis secoué. Je le crois, évidemment. Mais putain pourquoi ? Je ne sais pas comment j'aurais réagis huit ans au paravant. Mais, le fait que je le sache maintenant me donne tout sauf l'envie de continuer de le voir. Pas que le fait qu'il m'ai aimé me bloque, mais le fait que je le sache seulement huit ans après.

MAXIME— Je suis désolé. Gabrielle c'est super compliqué de faire des vidéos avec toi et de ne pas te parler comme avant. Ne pas rigoler comme avant. S'il te plaît, redonne une chance a notre amitié .

Je le regarde, Maxime a toujours été mignon. Ses cheveux étaient bien plus volumineux, ses yeux déjà très beau a l'époque, et son nez n'a pas changé. C'est sa façon d'être qui a changé.

Je ne sais pas si j'ai envie de faire des vidéos, d'inviter Maxime et de ne pas lui parler comme avant. Et là il s'est ouvert ? Je ne sais pas ce que je veux moi même. Mais Maxime était mon meilleur ami, et j'avoue que ça a toujours été compliqué de ne pas lui parler. Mais je n'ai jamais voulu faire comme si rien ne s'était passé.

— Maxime je...

***
Hop la, fin de chapitre.

Vous allez me détester, sorry not sorry...

Vous voulez quoi vous ? Qu'elle lui pardonne direct? Ou non et tout ça se passe dans plusieurs chapitres ?

J'espère ça vous plaît les chapitres un peu long comme ça.

Gros bisous, à demain les copines 🫶
(1042 mots 😳)