Chapitre 10

522 65 8
                                    

Bonne lecture.
Big kiss.

"A la clinique"

Arrivée à la clinique, je vois mon fils devant l'entrée, il avait l'air inquiet.

Dès qu'il me voit descendre de la voiture, il se précipite vers moi.

Moustapha: Maa, dit moi qu'est ce qui se passe!?

Moi: Plutard mon fils, tu dois la sauvée. Dis-je en le secouant.

Il regarde Rachidatou d'un air confus puis me répond.

Moustapha: Calme toi maman, je ferais mon possible.

Je ne leur est pas encore dit que j'hébergeait une fille chez moi, plutard je le ferai car en ce moment, Rachidatou a besoin de soin.

Il y'a eu des infirmiers qui sont venus avec un brancard et y ont mis Rachidatou. Cette dernière ne bougeait pas. Ils l'ont vite amené dans la salle d'urgence accompagné de Moustapha.

Ohhh mon dieu! Pourquoi tant d'acharnement sur cette petite?

Qu'Allah lui vienne en aide.

Maïmouna: Yaay, rien ne lui arrivera, n'est-ce pas? Dit-elle en pleurant.

Moi: Bien sur que non, Rachidatou est une battante, elle va s'en sortir et ton grand frère fera son possible. Prions pour elle, d'accord.

Elle hoche tout simplement la tête en essuyant ses larmes.

Il est 1heure passé et ils sont toujours à l'intérieur.

On a aucune information au sujet de l'état de santé de Rachidatou. J'ai demandé et personne n'a voulu me répondre. Ils disent que c'est l'ordre du docteur.

Pourquoi mon fils refuse que les infirmiers nous disent quoi que ce soit sur Rachidatou?

Serait-elle morte? Astakhfirou'allah!

Je devrais penser positivement et enlever cette mauvaise idée de mon esprit.

Maïmouna était assise par terre et à faire des prières pour Rachidatou, moi je fesais les cents pas et des douas pour elle.

J'étais angoissée, c'était comme si c'est ma propre fille qui se trouvée dans cette salle d'urgence. Je considère Rachidatou comme ma fille donc je ne me sens pas bien du tout.

Maïmouna: Maa, pourquoi prennent-ils au tant de temps? Maa, Rachidatou est une bonne personne, elle ne peut pas partir si vite, impossible!

Ça me fait tellement mal de voir Maïmouna ainsi, elle avait les yeux rouges à force de pleurer.

Moi: Vient là.

Je la prend dans mes bras et essaye de la réconfortée, Rachidatou a prit une importante place dans notre famille. Certe, on la connais que quelques jours, mais si elle a mal nous aussi on a mal.

Moi: Elle est forte, elle va se battre, j'en suis convaincu.

Maïmouna: Elle est comme une sœur pour moi, j'espère que mon frère fera son maximum. Dit-elle triste.

Moi: Je l'espère, continuons juste à prier pour elle.

Après quelques minutes, mon fils sort enfin et vient à notre rencontre. Je voyais les infirmiers ramenaient Rachidatou ailleurs. Elle était pâle et avait les yeux fermés.

Qu'est-ce que ça veut dire?

Maïmouna vient immédiatement me serrée fort dans ses bras. Elle tremblait comme une feuille et je n'ai pas pu retenir mes larmes. Je fixais le brancard, là où Rachidatou est couchée et j'imaginais le pire.

_Rachidatou_Où les histoires vivent. Découvrez maintenant