Chapitre 11

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Bonne lecture à vous.
Big kiss.


"Rachidatou"

J'étais dans un trou sombre tellement sombre que je n'arrivais pas à voir mon ombre et même mes membres, j'avais peur, je pleurais sans cesse, j'avais froid en même temps j'avais chaud, j'avais énormément de sueur qui coulait tout au long de mon corps, mon cœur battait à vive allure, je me sentais étourdie, je me sentais faible, je tremblais de peur.

J'entendais des rires diaboliques, des cries horrifiants qui résonnaient dans ma tête, je me tenais la tête car j'avais mal. Mon corps va mal. Je criais au secour mais personne ne m'entendais, j'étais seule dans le noir...

J'étais debout en regardant vers le haut pour essayer de sortir de ce trou noir. C'est là-bas que ce trouve la lumière.

J'avais essayé à plusieurs reprises de sortir de l'obscurité et d'être dans la lumière mais à chaque fois on m'enfoncé plus à l'intérieur.

Pourquoi veulent-ils me mettre dans l'obscurité et m'éloigner de la lumière?

Je n'arrive pas à voir les personnes qui me font cela.
J'essaie encore et encore mais je retombe dans ce trou obscure.

À un moment, je me retrouve chez moi. J'étais à la maison couchée sur une natte. J'étais comme paralysée, je n'arrivais pas à bouger. Mon corps refusait de m'obéir. J'avais perdu le contrôle de mes membres.

J'étais seule sur cette natte et mes larmes coulaient sans s'arrêter car tout mon corps me fesait atrocement mal. J'étais comme un robinet ouvert. Tout d'un coup, je vois ma mère assise près de moi en tenant une calebasse contenant du riz.

Elle me sourit avec son magnifique sourire d'ange.

Moi: Yaay! C'est toi!

J'avais envie de me lever et de la serrée fort dans mes bras mais je n'y arrivais pas.

Elle: Rachidatou, mon ange. Je t'ai dit de ne pas te coucher à cette heure de la journée. Tu devrais te lever. Dit-elle avec sa voix douce.

Moi: Je le sais, Yaay mais j'arrive pas à le faire.

Elle se lève et met son calebasse par terre puis vient m'aider à me lever. Ça n'a pas du tout été facile mais je me suis levée et je l'ai serrée très fort dans mes bras.

Moi: Yaay, c'est bien toi? dit moi que je ne rêve pas. Dit moi que tu es bien vivante. Dis-je en pleurant.

Elle: Ma petite fille, c'est bien moi ta mère. Sache que la réalité est dur mais tu dois l'accepter.

Je me détache d'elle puis elle essuie mes perles salées.

Moi: Je ne veux pas que tu me quittes, s'il te plait reste avec moi. Tu n'imagines même pas à quel point tu me manques. Pourquoi tu m'as laisser seule?

Elle me sourit un moment puis me réponds.

Elle: Voyons, je ne t'ai jamais quitté mon ange. Certe, je ne suis pas là physiquement mais je suis ici. Dit-elle en plaçant son index sur ma poitrine.

_Rachidatou_Où les histoires vivent. Découvrez maintenant