Rentré par effraction ?

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Sa petite sœur est décédée.

Je n'aurais jamais dû appeler Elior, surtout après ce que je viens d'apprendre.

Siéra souffrait, elle aussi, d'automutilation, mais à contrario de moi, elle en est décédée.

Je m'en veux tellement de lui avoir infligé ça, pourquoi je l'ai appelé ?

J'aurais dû trouver une solution comme je le fais d'habitude, au lieu de lui faire revivre une scène traumatisante.

Je me donne un coup dans la cuisse, exaspéré par mon manque de réflexion.

- Diaha ça va tu t'es fait mal ? M'interroge Winy à travers la porte de la salle de bain.

- Oui oui, je me suis juste cognée, rien de grave, j'arrive.

Pourquoi je l'ai appelé putain.

À croire qu'il pouvait m'aider à trouver une solution pour James. Je suis la seule à pouvoir l'aider, mais en même temps, comment ?

James m'avait appelé en pleure, hier, avec le téléphone fixe de la maison de mère.

M'expliquant que mère voulait le renvoyer chez père parce qu'il s'était défendu face au rabaissement et aux injures qu'il recevait régulièrement de sa part.

Mère devient jour après jour, de plus en plus violente verbalement, mais aussi physiquement, parfois pour des choses qui ne valent pas la peine d'être aussi agressive et virulente.

J'appelle cela des crises, quand elle devenait violente et qu'un tout l'énervée.

Les gifles étaient toujours le premier acte de violence durant ses crises, c'est après que cela devenait beaucoup plus voilant.

Elle te prenait par les bras et t'éclater contre les murs, comme père, jusqu'à que tu lui montres que tu avais eu mal en pleurant.

Je me rends compte qu'elle est exactement comme lui, à la différence, que ses crises ne sont pas quotidiennes.

Pas encore.

Elles restent cependant très violentes.

Elle termine toujours ses crises pour une insulte ou un pique sur tes faiblesses dans le but de te blesser, comme père.

C'est pour cela que maintenant, je refuse de parler de mes faiblesses, car on finit toujours par sans servir à fin de me détruire, ce qui fait que je regrette d'avoir montré mes faiblesses à Elior.

Je sais qu'il a tendance à être lunatique, par conséquent, j'ai peur des représailles.

Je me fixe dans le miroir, pensant peut-être que la solution va surgir sur mon front.

Je pourrais héberger James.

Oui, mais un comment ?

Je n'ai pas d'argent pour survenir à ses besoins.

Je n'ai cas trouver un travail dans la restauration ou le commerce, après tout, je peux y arriver. Seulement avec les cours, je ne tiendrais jamais le coup et puis James n'a que huit ans, il n'est pas apte à se garder seul, même si je le fessais déjà à son âge, en plus de sa garde.

Au pire, je pourrais le faire garder par Winy et je sais que cela ne la dérangerais absolument pas, mais je ne pourrai pas, car cela impliquerait une interrogation de sa part et je ne suis pas prêt à lui expliquer les problèmes que je rencontre avec mes géniteurs.

Même si le mot rencontre est un peu trop doux pour exprimer ce que je vis, à ce stade, ce n'est plus une rencontre, mais un percutage.

Percuter par un poids lourd qui n'est autre que mes géniteurs réunis.

Tourmentées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant