Chapitre 1

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La professeur s'attelle a la tâche, faire apprendre la couture aux filles de l'école. La petite Mercy lance un regard plein de malice vers son amie Marie.
Les deux enfants n'ont jamais été doués pour cela ce qui explique leurs notes plus que médiocres.
Quand la cloche pour signaler la fin de la récréation, les deux amies se rejoignent et fonce en courant à l'extérieur de cet enfer qu'est l'école. Elles surprennent une conversation croustillante alors elles tendent l'oreille pour entendre.

Camus- On va les faire regretter !

Ils commencent a courire vers la forêt, les deux filles avaient déjà sauver leurs « culs de mauviette » et étant rejetées par les autres filles, elles se demandaient si une alliance avec les garçons serait amusante ? Mais après le rejet des garçons de les introduire dans leurs clans, elles allaient donc seulement prendre leurs kits de couture et se dirigeait vers le village ennemi pour le cour de couture.
Elles marchaient donc dans la forêt seules alors elles prirent le temps de discuter.

Mercy- Mon père m'a mis une torgnole pour pas avoir mis de robe !
Marie- Le mien fait pareil, c'est de l'injustice, on a pas le droit de s'habiller comme on veut non mais je rêve !
Mercy- Ça fait 4 jours qu'il pleure le soir en étant bourré, je sais plus quoi faire.
Marie- Je suis tellement désolé pour ta mère...
Mercy- C'est pas ta faute, personne pouvait s'y attendre.

Son amie la regardait tristement.

Mercy- Me regard pas comme ça ! J'aime pas que quelqu'un ai pitié de moi !
Marie- J'ai pas pitié Mercy, je suis triste pour toi.

Mercy ne relève pas l'intervention de son amie, elles cesse de parler en voyant les garçons en face d'elles.
Lebrac leur jettent une pierre.

Lebrac- Dégagez !
Mercy- Calmez-vous un peu, et pour votre information, couille-molle...
Marie- ...est composer de « couille » qui est le terme vulgaire pour dire testicules.
Mercy- Si vous savez ce que ça veut dire.
Marie- Et de « molle » adjectif féminin, « mou » au masculin.
Mercy- Les deux ensemble ça donne vous !

Elles décrivent un par un les garçons pour bien prouver que les « couille-molle » c'est effectivement eux.

Marie- ...et une couille-molle !

Tigibus n'avait pas tout compris, le benjamin de la bande était plus lent du cerveau que les autres. Mercy bouscule Lebrac en passant à côté de lui.

Mercy- Mais nous on a un avantage sur vous !
Lebrac- Quoi ?
Marie- On pourra jamais être des couilles-molles !
Mercy- Faute de couilles !
Lebrac- Vous allez où ?
Mercy- A notre cour de couture !
Marie- On est que des filles pardi !

Elles se tape dans la main, victorieuses d'avoir cloué le bec aux garçons puis continuent leurs chemins.

Mercy- Marie, demain ils vont convoquer tout le monde à l'église pour que moi et mon père puisse dire un mot en son honneur. Tout le monde va le savoir !
Marie- T'as qu'à parler au père, tu pourrais le convaincre de rien dire demain.

La nouvelle de la mort de sa mère ne s'était pas encore répandue dans le village.

*plus tard*

Les filles eurent un rictus en comprenant que le vacarme dehors n'était que les garçons.
Il faisait déjà nuit et avant de s'en aller elles décident de faire une farce aux « couilles-molles » en étant sûr de bien rire.
Elles ouvrent la porte sur laquelle ils avait écrit une injure pour les ennemis.
Croyant que c'était un adulte, elles entendent Lebrac soupirer "Même pas peur" mais quand il vit les filles ils souffla de soulagement.
Mais pas le temps de dire un mot que le gendarme avec son foutu chien renifleur se pointent.

Mercy et LebracOù les histoires vivent. Découvrez maintenant