Death Note : Résurrection

1 - Le recommencement

Avant de lire cette histoire, il est important de regarder l'anime original Death Note. Il est disponible sur la plupart des plateformes d'animes, je vous recommande Neko-Sama pour une meilleure expérience (je n'ai aucun lien avec cette plateforme, je ne fais que recommander.)

Monde des Dieux de la Mort, 28 janvier 2011.

C'est ce jour-ci que le Roi des Dieux de la Mort apprit la naissance d'un nouveau dieu nommé Kurayama. Furieux, il créa aussitôt une nouvelle règle dans tous les deaths note de l'univers : "Le Dieu de la Mort Kurayama ne peut se servir de ce Death Note." En contrepartie, et pour que l'équilibre soit préservé, Kurayama fut doté de l'immortalité. Ainsi, Kurayama fut condamné à observer les autres Dieux de la Mort noter des noms dans leurs Death Note alors qu'il en est désormais incapable, et ce pour l'éternité. Du moins, c'est ce que le Roi pensait. Car Kurayama était un dieu très intelligent, et déterminé à prendre sa revanche, et à réaliser son rêve. Inspiré par une histoire que lui avait raconté une autre dieu nommé Ryuk, il lança son Death Note dans le portail du monde des humains avant de partir à sa poursuite. Son plan venait de débuter.

Japon, région du Kantô, 30 janvier 2011.

Un jeune homme est assis sur le tapis de la pièce principale d'une maison miteuse. Il semble très jeune, est tout maigre et couvert de bleus. Il est totalement immobile, et son regard est parfaitement fixe. Juste à côté de lui, un individu dort sur un canapé pourri. Son corps est robuste bien que quelque peu usé par le temps. Une table se trouve en face du canapé, couverte de bouteilles de bière vides.

D'un seul coup, l'homme se réveille et enfile sa tenue de chantier. Avant de sortir de la maison, il jette un oeil à son fils qui ne bouge toujours pas d'un poil. Pris d'une colère inexplicable, il lui donne un coup de pied dans le ventre. L'enfant ne bouge toujours pas malgré sa douleur.

Le père quitte la maison et se rend à son chantier. Sur sa veste, une petite carte indique : "Hibino Gakydame, ouvrier, 42 ans." Sur son chantier, de nombreux tas de sable étaient disposés un peu partout, de manière aléatoire. Tous avaient un sommet pointu, et Hibino les observait un par un attentivement chaque jour avant de partir, car il trouvait que ces tas ressemblaient quelque peu à des tétons. Mais aujourd'hui, quelque chose semblait étrange. Cette fois, l'un des tas n'avait pas le sommet pointu. Non, un des tas avait un sommet plat, comme si... comme si un objet était tombé dessus. Hibino fut intrigué par la situation, et marcha lentement vers le tas au sommet plat. Il commença à l'escalader lentement, alors que le soleil se couchait, transformant le bleu du ciel en un rose sombre. On aurait dit qu'une rencontre divine allait avoir lieu. Une fois en haut, Hibino fut surpris. Il ne vit pas une brique, un parpaing ou un quelconque objet de son chantier, non, ce qu'il vit, ce fut un fin rectangle noir. Un rectangle... non... c'était un livre. Hibino fut surpris, et le ramassa. Il l'ouvrit, et lit la première règle : "L'humain dont le nom est écrit dans ce cahier mourra."

Hibino n'y crut absolument pas au départ. Mais, dans le doute, il prit une page vide du cahier et y nota le nom d'un collègue qu'il n'appréciait pas. Cet homme, père de famille, avait ce jour-là prit quelques heures de travail supplémentaires afin d'avoir assez d'argent pour acheter un nouveau livre à son fils. En ce moment, il se trouvait dans la grue à quelques dizaines de mètres d'Hibino. Ce dernier attendit 30 secondes, mais ne vit rien d'anormal. Il posa le cahier au sol, et se retourna pour rentrer chez lui. Mais soudain, il n'entendit plus la grue bouger. Il se retourna à nouveau, et observa le poste de conduite. Son collègue était penché, sa tête collée contre la vitre, totalement immobile. Il était mort. Hibino esquissa un sourire démoniaque. Il réalisa le pouvoir immense qui lui était tombé entre les mains. Et de nombreuses idées se mirent à germer dans son esprit, toutes plus abominables les unes que les autres. Il sortit d'une main son paquet de cigarettes, d'une autre son briquet, et rentra chez lui en fumant.