Que ce passe t'il après ? [En pause]

Chapitre 3 : Deux âmes en peine

Suite directe du chapitre deux :

Armance dévala l'escalier de la tour directrice en trombe et entra dans son appartement personnel.
Elle ferma la porte à clef et se laissa tomber au sol.
Elle se prit la tête entre ses mains et se recroquevilla.

Elle essaya de contenir les larmes qui menaçaient de couler mais après des semaines sans exprimer vraiment ses émotions elle n'arrivait plus à se contrôler.
Malgré elle, des larmes se mirent à couler de ses yeux et elle ressentit une douleur dans sa poitrine au niveau du cœur.

"Pourquoi à t'il fallu que tu cherches ce fichu maléfice ?Pourquoi à t'il fallu que tu nous abandonne Julius, Robin et moi ? Je t'aimais... et je t'aime encore mais tu te borne à ne penser qu'à toi-même."

Elle continua à pleurer silencieusement pendant quelques minutes puis elle se releva.

Elle essuya ses yeux et se traina jusqu'à sa salle de bain.
Elle s'observa un instant dans le miroir et ce qu'elle vit la fit grimacer.

Ses yeux étaient cernés et rougis, son teint pâle, ses cheveux lâches, son arbre doré brillait faiblement et était toujours à moitié brûlé, elle enleva sa robe et vit une coupure écarlate s'étendant de l'abdomen à sa hanche droite et des blessures multiples sur ses bras et sa poitrine. (Il ne faut pas oublier que Tybalt Estaffes lui a lancé un éclair avec son arbre doré)

Maintenant que l'adrénaline retombait la douleur commença à se faire sentir.

Armance hésita à aller voir le docteur Soupont mais estima qu'il avait déjà assez à faire.

Elle se glissa dans la douche et mit l'eau en marche.
L'eau chaude coulant sur son corps la détendit un peu.

Armance sortit de la douche, se sécha et enfila précautionneusement une autre robe.

Elle sortit de la salle de bain et lorgna son lit avec envie mais elle savait que si elle s'endormait elle dormirait au moins douze heures et ça elle ne pouvait pas le faire.

Trente minutes plus tôt, bureau d'Armance Dacourt :

Louis vit Armance s'enfuir comme dans un rêve.
Comment ça il les avaient abandonnés ? Il s'était peut-être un peu éloigné d'eux mais c'est pas un drame.

Javotte sortit de sa luide et le regarda durement.

-Imbécile ! Cria elle avant de s'envoler par la porte.

Louis descendit l'escalier et chercha Javotte pendant quelques minutes mais la nymphette était introuvable.

Le cœur noir rabattit son capuchon et essaya de se souvenir du chemin de la tour des deux cœurs.

Quand il y fut parvenu il fonça dans les couloirs sans se soucier des prétendants et des apprentis qu'il croisait.

Arrivé en haut de la tour il s'arrêta un instant et des vieux souvenirs surgirent du fond de sa mémoire.

Quatorze ans plus tôt :

Louis montait l'escalier de la tour des deux cœurs suivit de ses trois nymphettes.
Ses cheveux noirs habituellement en bataille étaient peignés et propres.

En haut de la tour, une jeune fille aux longs cheveux noirs et aux yeux verts l'attendait.

Louis s'élança vers elle le cœur battant.
Il la prit dans ses bras et la serra contre lui.
Il était au paradis, le doux parfum d'Armance l'enveloppait et il sentait la caresse de ses cheveux sur son cou.

Au bout de quelques minutes, ils se lâchèrent les yeux brillants.

Armance recula d'un pas et l'observa.

-Tu as une nouvelle branche ! S'exclama elle joyeusement.

Louis sourit doucement en réponse.

Leurs visages commencèrent à se rapprocher. Pour eux, le temps semblait avancer au ralenti.
De plus en plus près, jusqu'à ce que leurs lèvres s'effleurent.
Leurs bras s'entremêlèrent et leurs corps se rapprochèrent.
Ils s'enlacèrent comme si leurs vies en dépendaient.
Au dessus d'eux, la lune brillait comme jamais auparavant et sa lumière les enveloppaient d'une aura lumineuse.

Retour au présent :

Louis ne put s'empêcher de sourire à se souvenir.
Mais quand il se rappela leur rupture son sourire s'effaça.

-Maintenant je suis seul, j'ai toujours été seul.

J'ai remarqué que j'ai écrit des chapitre à des intervalles très rapprochés donc ça va peut-être se ralentir un peu.
À bientôt pour la suite !