Chapitre 8

8 4 0
                                    

Après le déjeuner, ma mère et moi retournons dans les gradins. Tout les spectateurs étaient déjà présent.

Les terrains avaient disparus laissant place à des cibles de tir à l'arc.

Une fois assise sur le trône, ma mère fait un léger hochement de tête au porte-parole.

Ce dernier annonça donc le début des épreuves de tir. Il y avait seulement dix cibles disposés.

Cette après-midi va s'annoncer très longue.

Les premiers gardes étaient positionnés en face de leur cible respectives.

Les gardes attendirent que le porte-parole finisse son discours de début d'épreuve pour tirer leur première flèche.

Ils en avaient trois chacun à tirer.

Chacun des gardes se préparaient mentalement.

Il y en avaient qui faisait « coucou » à leur famille, d'autre qui fermaient les yeux et soufflaient un bon coup afin de se déstresser avant le début pour ne pas rater leur premier lancer.

Une fois que le porte-parole finit son baratin, les gardes prirent leur première flèche, levèrent leur arc et placèrent correctement la flèche ainsi que leur doigt.

Certain fermèrent un œil afin de mieux viser, d'autre fièrent seulement le coin de la flèche afin de viser le milieu de la cible.

Il n'y avait pas de vent donc il était plus facile pour eux de viser.

Les premières flèches atteignirent en même temps les cibles mais seuls les gardes des cibles trois et neuf réussirent à atteindre le milieu de la cible.

La foule acclama les gardes tandis que ces derniers se retournèrent pour aller chercher leur deuxième flèche dans le pot situé un peu plus loin derrière eux.

Lors du second lancé, tous les gardes avaient réussi à mettre leur flèche dans le milieu.

Les spectateurs crièrent et applaudirent très fort en voyant ce lancer.

Pour le dernier lancer de cette série de garde, trois n'avaient pas atteint le milieu de leur cible.

Franchement je trouve ça ennuyant de les regarder tirer.

Il n'y avait aucune action. Je voulais retourner dans mes appartements mais je savais que ma mère m'y interdirait.

Elle me dirait : « ce n'est qu'une journée, tu peux bien faire une effort ». Alors, je me tourna vers ma mère et lui chuchota :

-Puis-je aller au toilette, c'est urgent...

-D'accord mais fais vite.

Je lui montre bien que je n'étais pas sûr pour les derniers mots qu'elle avait prononcés. Je me leva alors du trône, Erylis me regarda étonnée.

-Ne t'inquiète pas je vais au toilette, lui glissais-je avec un clin d'œil.

Je vis que mon amie retient un fou rire parce que ma mère était à côté.

Je quitta mon amie pour me diriger vers ma chambre où je prends une cape, afin de recouvrir mes cheveux et ma tenue et je ressortais.

Heureusement que Rhazien et Vidarr ne m'avaient pas vu sortir sinon j'aurais été obligé d'aller au toilette pour m'évader par la fenêtre.

Je sortis discrètement ma tête de ma chambre, personne en vue ! Je quitta ma chambre puis le château. Tous les gardes étaient à leur représentation donc aucun ne surveillais cet endroit du château. Je pouvais donc sortir sans difficulté.

J'empruntais la porte caché derrière les grand buisson d'un des jardins. La porte ouvrait sur la même forêt que celle de ma rencontre avec Ellorial mais elle était plus loin à ma gauche. 

Nos Royaumes EnnemisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant