Chapitre 11

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Trois coups à la porte me réveilla. Puis trois autre. Je regarda le réveil à ma droite, il affichait deux heures dix-huit. Trois autre coups retentir. Avec un râlement je me leva et alla ouvrir. Et bien sûr qui se tenait devant ma porte ? Ellorial.

-Mais bon sans tu as vu l'heure qu'il est ? Pourquoi tu me réveille ?

-Prends tes affaires, on part. dépêche-toi.

Je haussais un sourcil surprise par son ton. J'allai le contredire et allai me rendormir mais son regard était insistant. Il me faisait bien comprendre qu'il fallait y aller. C'est alors que j'entendis d'autres voix à l'étage inférieur. Les gardes. Merde. Ellorial avait raison, il fallait partir, dès maintenant.

Je rentra dans ma chambre et remballa mes affaires dans mon sac plus vite que je ne l'aurait cru et mis ma cape et ma capuche . Je sortis ensuite rejoindre Ellorial qui m'attendait et le suivit discrètement. Nous traversâmes les couloirs pour sortir par la porte arrière sans faire aucun bruit. Nous rejoignons les écuries pour récupérer Sparkey. Le pauvre n'avait pas eu le temps de bien se reposer avant de partir. Ellorial lui méta la selle puis je monta en première sur le cheval. Aussitôt qu'il est monté, nous sommes partit.

Un garde se retourna pile au moment où nous passions. Il nous cria de s'arrêter mais nous ne l'écoutons pas. Il préviens alors les deux autres gardes présents avec lui. Je réussi à entendre : « ils sont là dépêcher vous, il faut les rattraper. » Nous avions pris pas mal d'avance le temps que les gardes remontaient sur leurs chevaux. Nous entamions alors une courses poursuites à deux heures du matin. Génial !

Cela dit ma peur avait pris le dessus sur mon sommeil. Je ne pouvais plus m'endormir. Je craignais de retourner là-bas. Craignais d'être à nouveau enfermer. Craignais de me faire violer de nouveau.

Je gardait ma tête tourner vers l'arrière pour savoir s'il ne nous rattrape pas.

-Tu vas avoir un torticolis si tu garde ta tête tourner. Ne t'en fait pas, il ne nous rattraperons pas. Fait moi confiance.

Je lui lança un regard noir. Lorsque j'avais ouvert la porte de ma chambre, avant de partir, il n'avait pas l'air d'avoir peur et de stresser alors je tourna ma tête et regarda devant moi. Je lui fit confiance. Mon regard était perdu dans mes pensées. Je luttait pour ne pas lancer un regard derrière, cela ne ferai qu'amplifier mon stresse. Sparkey commença à ralentir pour finalement s'arrêter. Les battements de mon cœur accélèrent, dicter par ma peur. Je me retourna soudainement vers Ellorial.

-Qu'est-ce qu'il fait ? Fait le avancer !

-Attends moi là. Reste sur le cheval, ne bouge pas. Dit-il très calme.

Il va sérieusement me laisser sur un cheval seule alors que trois gardes cherchent à me ramener au château ? Je suis aussi entrainée que les gardes pour me défendre mais il sont trois alors que je suis seule. Trois contre un, ce n'est pas du jeu ! J'ai cependant un atout qu'eux n'ont pas, la magie. J'avais prévu de m'en servir seulement en cas d'urgence.

Ce n'est pas un cas d'urgence là, Niamh ? me dit ma voix intérieure.

Je fit taire ma voix intérieure et décida de faire confiance à Ellorial. Je n'utilisa pas la magie et fis ce qu'il m'avait dit, ne pas bouger. Cependant je tourna quand même ma tête afin de voir ce qu'il avait l'intention de faire.

Il marcha très calmement en direction des gardes tandis que ces derniers étaient sur leurs chevaux qui étaient au galop.

-Tuer-le et ramener la princesse, criait l'un d'entre eux.

Je frissonnais, je ne savais pas si c'était de froid ou de peur. J'étais étonnée qu'Ellorial n'eu aucune réaction.

Il continuais de marcher dans leur direction, les gardes le regardaient comme si il était insouciant. Qu'il ne les croyaient pas ou qu'il avait envie de mourir. Au moment où il était près des gardes, il disparut, je le cherchais des yeux tout comme les gardes. Ils étaient en état de choc.

Nos Royaumes EnnemisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant