Chapitre 36

1 1 0
                                    

Nous avancions dans la grande salle du château. Il y avait plein de table rondes drapées de blanc. Sur chacune de ses tables, il y avait un bouquet de fleurs, celui que j'avais choisi. Il était disposé au milieu des tables. 

Il y avait des tulipes rose bonbon, des gypsophiles blanches. Le bouquet était simple et somptueux. Il y avait également déjà tous les couverts disposés sur les tables, six à huit par table, Les assiettes blanches dont le tour de celle–ci était de fleurs dorés. 

Les couverts étaient blancs 295aussi, la couleur principale du mariage. Les verres étaient tous à pied, des transparents avec des motifs dorés en forme de fleur. 

 Les chaises étaient en bois peintes en doré et les murs du château étaient décorés de feuillages et des même fleurs que celles des bouquets sur les tables. Sur chacune des assiettes, il y avait une petite pancarte avec les prénoms des mariés. 

Tout était accordés et harmonieux. Toute la salle était prête à recevoir les invités des deux royaumes. Un peu partout dans la pièce, sur les murs et sur les tables, il y avait des bougies, je m'approcha de l'une d'elle et la pris dans mes mains. 

Je la sentis alors, elle était parfumée. Elles sentaient les camélias et la fragrances. Cela sentais divinement bon. Je reposa ensuite la bougie à sa place et parcourus une nouvelle fois la pièce des yeux. 

Du lierre parcourait les murs de la pièce de réception du château. Je me demanda comment tout cela a pu être mis en place en très peu de temps et comment a-t–on fait pour arriver à accrocher du feuillages ainsi que des fleurs sur les murs, d'autant plus qu'ils étaient accrochés assez haut. 

J'espérais que personne ne s'était blesser. La voix de Rhazien qui me disait que tout le monde nous attendait me sortit de mes pensées. Nous avançons alors et passons dans un couloir, celui–ci était également décorés de feuillages ainsi que de tulipes et de gypsophiles. 

Les lampadaires accrochés au mur étaient tous allumés alors qu'il faisait jour dehors. Plus j'avançais, plus le rythme de mes battements de mon cœur s'accélèrent. 

Les colonnes du château qui étaient entre chaque statue des dieux étaient entourées de lierres. Ils avaient littéralement décorés absolument tout le château à ce que je voyais. 

– Rhazien, murmurais–je. 

Le concerné tourna la tête vers moi et m'interrogea du regard. 

– Tu sais si je devrais rester au château ou aller à Largarth une fois marier ?

 – Honnêtement, je ne sais pas, ta mère ne nous a donné aucune information.

Je hocha la tête. J'avais peur, j'étais même terrorisé. Mes mains commencèrent à trembler. Je les mis dans mon dos essayant de les cacher à Rhazien. Il fallait que j'arrête de trembler pour la cérémonie. Tout le monde allait le remarquer. 

– Tu peux me promettre quelque chose ? Demandais–je à mon garde royale. 

– Cela dépend quoi, Niamh, répondit–il. 

Son visage était reposé et interrogateur.

– J'aimerais que tu restes le même avec moi, je n'ai pas envie que tu changes, même si je serais mariée puis couronnée, je resterais toujours la même.Rhazien s'arrêta et encra son regard dans le miens. Les traits de son visages s'allongèrent afin de laisser un sourire s'installer sur celui–ci. 

– Tu seras toujours, une gamine pour moi, dit–il, peu importe si tu es la Reine d'Eocletora et de Largarth. Tu seras toujours celle en qui j'ai cru, en qui j'ai vu un énorme potentielle lorsque tu étais petite. Tu seras à jamais comme une fille pour moi. 

Nos Royaumes EnnemisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant