𝐃𝐀𝐘𝐁𝐑𝐄𝐀𝐊 , dominic toretto

un

CHAPITRE UN

━ Assit sur la banquette d'un bistro, Brian me regarde fixement tandis que je lui raconte ma traversée. Pour ainsi dire, ma fuite. Mon ami ne m'arrête pas et me laisse continuer mon discours jusqu'à la fin. Le jeune homme passe une main dans ses cheveux pour ensuite la conduire jusqu'à sa bouche. Il soupire et se retourne vers moi.

─ Alors, ta solution de secours, c'est moi ?

Je suis déçue et légèrement énervée qu'il ne retienne que ça de toute mon histoire, mais je le comprends. Qui ne serait pas étonné d'être la première et dernière échappatoire d'une fille qu'on a vu qu'une seule fois et qui fuit son père ?
Il semble voir la déception sur mon visage et un sourire condescendant se dessine sur son visage.

─ Ne le prends pas mal. Je sais que tu as mis du temps, beaucoup, pour fabriquer cette échappatoire qui devait être parfaite. Je connais ta situation et ton père. Le problème c'est que le moment n'est pas forcément le meilleur de mon côté.

Je suis surprise par sa prise de parole et par ses propos. Je m'inquiète instantanément.

─ Pourquoi ? Y-a-t-il un problème ? Tu es en danger ?

Brian m'affiche un sourire désolé et se tourne vers le comptoir pour fixer sa bouteille de jus de fruit.

─ Eh bien. C'est compliqué, mais oui. Ma mission d'agent de police ne consiste pas simplement à travailler dans un garage. Il y a autre chose. Et si tu restes avec moi, je ne peux pas garantir ta sécurité.

─ Brian.

Il se retourne vers moi, intrigué et je lui souris, amusée.

─ Tu es ma seule solution. Je ne serais pas venue si je n'avais pas confiance en toi. Peut être que ta situation est dangereuse, mais je n'avais pas le choix, alors j'ai préféré venir que rester avec cet enfoiré. J'ai vraiment besoin d'un abri pour quelque temps. Je peux essayer de parler à tes supérieurs

Brian s'esclaffe de bon cœur face à mon audace. Au bout d'une minute ou deux, il se calme et me demande de le suivre. On sort du bar et Brian prend le volant de sa voiture tandis que je m'installe sur le siège passager.

─ On va où ?

─ On va régler cette histoire. Tu as l'air sûr de toi, alors je t'amène au près de mes supérieurs.

Je reste quelques secondes interdite face à ses propos.

─ Je vais vraiment parler à tes supérieurs de la police ? Et leurs expliquer... Euh. Tout ça ?

Brian tourne la tête vers moi.

─ C'est pas ce que tu voulais ? De toute façon, il me faut leurs approbations pour que je t'explique ma mission pour que tu puisses rester et comprendre les dangers auxquels tu vas t'exposer.

Je me réconforte dans le silence pendant que mon cerveau cherche à élaborer une issu de secours ou un discours convainquant. Lorsque cette idée m'avait traversée l'esprit, je ne pensais pas les voir en vrai. Mais seulement montrer ma détermination à Brian, et ça à fonctionner avec un résultat inattendu. Plus je vois les rues défiler sous mes yeux, plus la situation est hallucinante. Cette journée ne se terminera donc jamais. L'idée d'un café et d'un lit douillet traverse mon esprit avant d'être rattrapé par la réalité.

La voiture s'arrête devant le poste une cabine téléphonique loin du lieu de travail de Brian. Je le regarde, il est devant son volant à me sourire. Il me désigne la cabine téléphonique du menton et j'écarquille les yeux. Je vais pas les voir, je vais les appeler. Il sort de la voiture et je fais de même pour arriver devant cette fameuse cabine.