𝐃𝐀𝐘𝐁𝐑𝐄𝐀𝐊 , dominic toretto

quatre

CHAPITRE QUATRE

━ Les véhicules pénètrent la foule comme une flèche sur une piste faite pour eux, les gens se décalent pour laisser les voitures s'approcher. Une fois leurs moteurs arrêtés et les voitures temporairement stationnés, la bande de Toretto sort des véhicules. Mon regard se pose immédiatement sur Dominic qui sort tranquillement de son véhicule écarlate vêtu d'un débardeur noir et d'un jean. La foule lui adresse des acclamations respectueuses tandis que sa bande suit ses mouvements. Il s'approche de deux jeunes femmes peu vêtues et commence une discussion avant d'être interrompu par une fille de sa bande.

Mon regard se pose ensuite sur Brian, je l'interroge du regard. Il hoche la tête positivement tandis que je le suis de près. Il pénètre le groupe qui s'est formé autour de Toretto qui semble se préparer pour une course. Plus on se rapproche, plus j'entends ce qu'ils racontent. Hector se trouve à gauche de Dominic avec Edwin et saluent le chef de la bande d'une tape de la main.

─ En une seule course pour 2000$, le vainqueur prend tout. Hector c'est toi qui gardera le fric.

─ Pourquoi lui ?

─ Parce qu'il est trop lent pour se sauver avec nos paris.

Le groupe rigole tandis qu'Hector sourit ironiquement et se prend une tape d'Edwin sur l'épaule. Brian s'avance entre eux et je le suis de quelques pas. Je sens des regards sur ma personne, mais les ignore, posant mon regard sur Mia et Dominic face à nous. Je croise les bras sur ma poitrine afin de refermer ma veste contre mon corps lorsque Brian s'adresse à Toretto.

─ Attendez une minute, j'ai pas ce fric en liquide mais j'ai la carte grise de ma bagnole.

Il tend un papier, qui doit être sa carte grise et lorsqu'il voit les visage perplexe du groupe, il continue.

─ Bon écoutez, voilà mon offre : je perds, le vainqueur prend ma caisse mais si je gagne, j'encaisse l'argent et on me devra le respect. Des rire fusèrent dans l'assemblée. C'est le plus important pour moi.

Dominic l'observe pendant quelques secondes, pose ensuite son regard sur moi, nos regards se croisent et semblent se sonder. Il jette une regard au véhicule de Brian.

─ C'est ta caisse ?

Lorsque Brian, Dominic et le groupe de coureurs se dirigent vers le véhicule verdâtre du policier, je m'immobilise, n'ayant pas envie d'avoir des détails de la course ni de l'état de la voiture de Brian. Lors du trajet pour venir, j'ai compris que le moteur de Brian n'était pas normal, rien qu'à l'entendre. N'y connaissant rien, je préfère rester à l'écart.

Une main se pose soudainement sur mon épaule, me faisant sursauter. Je tourne immédiatement ma tête vers le détenteur de cette main.

─ Alors, qu'est-ce que tu fais ? Viens.

Mia se trouve à côté de moi, une amie se trouve à côté d'elle et m'observe également. Celle qui a interrompue l'altercation des jeunes femmes avec Dominic à leurs arrivées. Je suis perplexe, je ne sais pas trop quoi faire, perdue par dans mes réflexions beaucoup trop anxieuses sur la suite des événements.

─ Ouai, ouai, je vous suis.

Mia et son amie s'avancent vers le groupe qui commence à s'impatienter. Ils veulent voir ou participer à la course. J'observe leurs altercations sur la voitures de Brian mais n'écoute rien, étant étrangement mal à l'aise. Une peur et une angoisse puissante s'accroche à mon ventre. Je la connais bien. La prison de mon géniteur, cet état d'esprit qu'il m'a construit lorsqu'il me contrôlait pour que j'angoisse et que je stresse lorsque je suis loin de lui ou que des situations inconnues se profilent.