Premier rendez-vous

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Étrangement, je ne rêve pas d'Ezio, mais une odeur de jasmin me réveille.
Ce n'est pas ma chambre habituel, décorée austèrement, les murs sont blanc, il n'y a qu'une commode en bois avec un miroir dessus, un lit dans lequel je suis et un bureau.

Un mouvement se fait à côté de moi, je deviens raide. Je n'ose pas y croire.
Je regarde lentement, et là c'est le choc, Ezio était là... torse nu.
J'observe ses épaules plutôt bien développées, il semble bien musclé, ce n'est ni trop ni pas assez. Mais on ne peut donner une « norme » à cela.
Sa tête se tourne vers moi, ses cheveux sont ébouriffés.
- Mmh il est quelle heure ? Rendors-toi, tu veux ! Dit-il avec une voix qui craque.

Son serviteur personnel entre près à le réveiller mais je l'arrête dans sa course.
- Qu'est-ce que c'est tout ça ! Chuchotai-je
Il lève les épaules et s'en va...
Je m'allonge et je regarde son visage, ses cheveux d'un brun ébène on l'air doux.
Ses yeux s'ouvrent, l'éclairage rend ses yeux noisette, presque miel mais lorsqu'il se relève, ses yeux deviennent très sombres.

- hum... vous voudriez sûrement une... explication. Dit-il en cachant son visage.
Il est gêné par la situation.
- C'est à dire que ce n'est pas tous les jours qu'on se réveille dans votre lit avec un de vos hauts.
Je dégage sa main de son visage, nos mains s'entrelacent...
- Ne vous cachez pas le visage, cela rendrait mes jours nuageux... dit-je
Il rougit, on se rapproche, j'imagine que mes yeux sont fiévreux.
Nos bouches s'échangent un milliard de « je t'aime » d'un simple contact.

- Si je suis le soleil de vos jours, vous êtes le soleil de mes nuits, vos lèvres ont un goût exquis.
Il sourit
- Et quel est ce goût exquis ?
- un mélange entre amour et paradis, aussi doux que des pétales de roses, aussi belles que vos yeux bleus.
- Et vous, vos lèvres ont un goût de désir, aussi brûlante que mon cœur, aussi passionnée que vos yeux de feu amoureux.

- qu'est-ce qui vous fait dire que je suis amoureux ? Dit-il
- votre regard, il change quand je suis là ; dis-je souriant.
- Et vous, vous me regardez comme Juliette regarde Roméo depuis sa chambre.
- On devrait se lever, vous avez sûrement des choses à faire en tant que prince !
Il grimace
- C'est dimanche, restez au lit, avec moi !
Je rigole
- Le prince veut fuir ses devoirs ? Dis-je en rigolant.

- Seulement si vous me le demandez, sinon je pourrais aussi bien rester à mon bureau toute la journée ?
- okay ; je rigole ; d'accord.
Il m'embrasse
- Disparaissons pour la journée !
On s'habille, il me prête quelques-uns des ses vêtements, les miens n'étant pas encore secs.

Nous descendons dans la cuisine, une des cuisinières lui donne un panier.
- Passez par la porte des domestiques ! La reine ne vous verra pas. Dit-elle avec un clin d'œil.
Je monte derrière lui sur son cheval et place mes mains autour de sa taille.
- Prêt ? Me demanda t'il
- Seulement si tu l'es !

Et c'est ainsi que commence nos deux heures à cheval, on a sûrement dû traverser deux régions mais difficile à dire quand on est en forêt ou dans des plaines désertes.

Nous arrivons à un chalet, apparemment c'est la petite maison de vacances de la famille royale.
Il attache le cheval à l'écurie, lui donne du foin et tout ce dont il a besoin.
Il me fait entrer, et allume un feu de cheminée.
- Il fera vite froid, et on sera de retour lundi midi au château. Dit-il
- C'est obligé d'y retourner ? Grimaçais-je
- Sauf si tu le veux pas ! Dit-il souriant
- Très bien ! Je ne le veux pas !!

Il m'embrasse.
- C'est beau de rêver ; répondit-il
- C'est toi qui me fais rêver.
Il continue de m'embrasser puis nous continuons de parler.
La nuit commence à tomber et il me fait marcher sur une montagne.
- C'est obligé de continuer ? J'ai froid Ezio !
- Ça vaut le coup Milo, plus que de regarder tes yeux.

Jusqu'à ce que la mort nous sépare Où les histoires vivent. Découvrez maintenant