Un rêve éveillé

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Cet homme, je ne vois pas son visage mais il me veut du bien... je crois ?
C'est comme s'il dégageait une aura qui vous apaise, une odeur de ... jasmin ?
Je dois le suivre, je dois le voir !
Je me mets à courir, je cours, plus vite, encore plus vite, j'essaie d'être plus rapide, plus que possible et dès que je l'atteins, le sol craque et disparaît, nous chutons dans le vide !

Je me lève en sursaut !

De la sueur froide sur le front, un cauchemar, encore.
Je rêve de lui depuis .. hum .. non enfaite je rêve de temps à autres de lui.
Mais ça a commencé le mois dernier, je rêve souvent de cet homme mystérieux ne voulant révéler son visage.

Je chasse mes pensées, et essuie la sueur froide de mon front.
Mes yeux observent ma chambre, et ce n'est pas ma chambre...

Par l'enfer où suis-je ?

Je me dirige vers le miroir, orné d'or au-dessus d'une commode de bois, pour réarranger mes cheveux.
Tout à ... changer, ces murs sont plus grands et le papier peint n'était pas ... et cette moulure, ce lustre n'étais pas là avant !
Et mon lit ! Enfin ce qui semble être mon lit.. en plus grand, un lit à baldaquin.

C'est comme si j'avais voyagé dans le temps.
« Ce doit être un rêve » pensais-je, je décide de me pincer fort.
J'ouvre les yeux et je suis toujours dans cette chambre.
Impossible, même avec beaucoup d'imagination on ne peut vivre ça.

Je quitte la chambre, entrant dans ce long couloir où la seule source de lumière provient de ces chandeliers qui illuminent ces magnifiques tableaux.
Je m'arrête un instant pour les observer.

Soudainement j'entends des voix, une femme qui rit ?
Avec curiosité et détermination de comprendre ce qu'il m'arrive, je m'avance vers ces voix.

- oh, vous êtes là maître ; dit-elle surprise.
Elle fait une révérence et l'homme avec elle aussi, elle porte une charmante robe bleue, comme dans les films sur des rois et reines, elle porte également une perruque aristocratique blanche.

- pourquoi m'as-tu appelé « maître » ?
Elle me regarde avec étrangeté.
- eh bien, vous êtes le maître des lieux et obtenez toutes ces choses qui décore votre maison, allez-vous bien monsieur ?
L'homme l'interromps
- avez-vous trop dormi ? Et ces... « vêtements » ne sont pas appropriés pour la réception !

Ils tirent une révérence et partent dans un autre couloir, l'homme avait un air indigné.
Il est vrai que j'aurais au moins pus mettre d'autres vêtements...
Je retourne donc dans la chambre chercher des vêtements adaptés mais rien.

Je commence à imaginer comment serait le parfait vêtement...
Une chemise blanche, classique.
Un de ces pantalons comme dans les films... oh et une longue veste d'un gris tirant vers le bleu avec des motifs floraux argentés !

Puis, comme par magie, ces vêtements sont apparus sur la commode.
Je me regarde dans le miroir, et affiche un sourire approbateur.
« Ce gris fait ressortir le bleu de mes yeux, et mes cheveux brun vont parfaitement avec la teinte froide » pensais je fier de mes vêtements.

Je ère dans ce couloir pendant un bout de temps, avant de tomber sur un escalier d'ont la rembarre est décoré de quatre énormes roses en pierre, deux en haut et deux en bas.
Il est également sculpté dans cette pierre les ronces qui accompagne les marches vers le bas, ou vers le haut selon le point de vue.

« C'est incroyablement magnifique » pensais je
J'arrive devant une grande porte qui a mon arrivée s'ouvre par deux serviteurs, des portiers.
Un vieux couple décide de partir, j'entre dans la salle où les gens semble s'amuser.

Un homme, plutôt grand et mince avec un parchemin en main hurle mon nom
- le maître de cérémonie, et également possesseur de ces terres, lord Hazelwood ; hurlait-il.
Les gens m'adressent des abaissements de tête pour me saluer poliment, d'autres, ceux qui sont plus proche de moi font une révérence et me laisse passer.

Puis la musique et la danse repris.
« Je suis en Angleterre ? » me demandais je
Plus j'y pensais plus cela m'étais clair, le hurleur m'a appelé « Lord » si j'avais bien suivi mes cours d'histoire avec M. Billon, les lords c'est de la hiérarchie britannique, non ?

Et puis le nom de famille, Hazelwood, qui au passage n'est pas le miens, ce n'est pas très français...
Un homme, petit et dodu, avec une mine un peu patraque.
- Je suis le marquis de Yarrowtown, c'est une charmante ville que vous avez sous vos pieds, permettez-moi de vous présenter ma fille.

Une jeune femme âgée de 17 ans, comme moi, faisant à peine son entrée dans la cour.
D'après cet homme, être en ma compagnie c'est une bonne chose pour la popularité.
Je m'excuse et m'en vais, je me retire de la réception puis me dirige vers le hall d'entrée.

Quelques heures après, la soirée mondaine se termine, à mon grand bonheur, tous les invités partent me laissant seul dans cette grande demeure avec les domestiques.

Jusqu'à ce que la mort nous sépare Où les histoires vivent. Découvrez maintenant