CHAPITRE 7. Prisonnière.

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Iris


J'ouvre les yeux, un mal de tête horrible s'empare de moi. Je tente de ramener ma main jusqu'à ma tête, mais quelque chose m'en empêche. 

Des chênes. 

– C'est une putain de blague? Dis-je.

Ils ont cru que j'étais un chien sérieux ?

Je tente alors de regarder ce qui se trouve autour de moi, ma tête tourne tellement...

Rien, y'a absolument rien. 

Je me trouve dans une pièce totalement vide, sans fenêtres et où il y fait un froid pas possible. Je frissonne, je suis toujours avec mon short et mon débardeur de pyjama. Super, je vais être réchauffé. 

J'entendis des bruits de pas s'approcher de la pièce ou je me trouve. Les bruits s'arrêtent juste devant la porte de ce que j'appellerais ma prison. Une voie féminine retentit,

- Qu'est-ce que vous allez lui faire ? Elle a rien à voir avec les histoires de son père ! Vous pouvez pas lui faire du mal, elle est pas responsable de toutes ces conneries.

-Lia, tu veux pas la mettre en veilleuse ? C'est pas toi qui décides à ce que je sache. Je ferai ce que je veux d'elle c'est bien compris ? Tu t'occuperas de cacher les petits dégâts et de lui apporter sa bouffe, c'est tout ce que t'a à faire.

« cacher les petits dégâts »

Super, me voila rassurer alors, ils ont fini par me retrouver. Putain qu'est-ce que je déteste mon père. Ils ont l'air d'être que deux, cette Lia m'a l'air plutôt gentille, il faudrait que je trouve le moyen de me rapprocher d'elle pour avoir des infos sur ce qu'ils veulent de moi. 

J'entends de nouveau des bruits de pas, mais cette fois, il s'agit d'une personne qui s'éloigne. 

Y'a plus qu'à savoir lequel dès deux et toujours devant ma porte. 

Une clef s'enfonce dans la porte, ce qui veut dire que quelqu'un va rentrer dans ma super prison. Mon cœur s'accéléra, je me mis à trembler. 

Ok Iris, respire, c'est pas grand choses après tous, t'est juste enfermé dans une pièce dans un endroit inconnue avec des tarées qui ont accepté de te récupérer en échange de la drogue de ton père. Pourquoi paniquer ?

- Est-ce que je peux entrer ? Je veux pas te faire peur, je suis pas là pour te faire du mal. Je reconnais cette voie, celle de la présumer Lia.

-Oui, euh oui, entre. Dis-je.

Je vis entrer une jeune fille, elle semble avoir une vingtaine d'années, pas plus. Elle est plutôt petite, aussi blonde que moi et les yeux marrons.

- Je m'appelle Lia, je suis venue t'apporter un pull et un jogging avec une couverture. Je suis tellement désolé que tu te retrouves dans ces conditions. J'ai trouvé ton téléphone par terre tout à l'heure, je te l'ai glissé dans la couverture, fait attention que personne ne le voit. Tu dois pas avoir beaucoup de réseau, mais c'est tout ce que je peux faire pour toi. Je suis vraiment désolé. Dit-elle.

Comment une fille aussi gentille peut se retrouver entourer de meurtriers sans cœurs ?

-Merci beaucoup. C'est vrai qu'il fait pas très chaud. Pourquoi t'a gardé mon téléphone ? T'aurais pu le donner à ton chef ? Pourquoi tu prendrais le risque que j'arrive à contacter quelqu'un ? Dis-je 

-Tout d'abord, je vais te libérer de ces chaînes pour que tu puisses te changer, mais je devrais te les remettre après. Si je prends ce risque, c'est tout simplement parce que je suis pas du tous d'accord qu'ils te fassent vivre une chose pareille alors que t'a rien à voir avec tout ça. Je suis pas très importante dans leurs magouilles donc, je risque pas grand-chose, s'ils découvrent tous ça, ils ne penseront pas à moi directement. Répond-elle. 

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