Chapitre IX

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Point de vue d'Annie

Le lendemain, j'étais dans ma chambre entrain de surfer sur les réseaux d'un air ennuyé. Hier, j'ai passé l'après-midi avec Hitch et je cite ; à faire les magasins durant des heures. Quand je pense que j'ai accepté de la suivre. Heureusement pour moi, les chiens n'étaient pas interdits alors j'ai passé les heures à jouer avec Cookie en ignorant légèrement Hitch qui me demandait toujours mon avis à chacune de ses tenues.

Continuant à regarder des postes par ci par là, je gela de mécontentement lorsque je vis une femme brune aux yeux dorés entrer dans ma chambre d'un air qui me dégoûtait. Elle s'était alors adossée à ma porte en croisant ses bras tout en tenant une cigarette de sa main gauche face à son visage. Je soupira en posant mon téléphone sur le lit avant de me mettre à la regarder d'un air ennuyé mélangé à du stress.

« Vous voulez quoi encore ? La dernière fois ne vous a pas suffit ? » disais-je froidement alors qu'elle se mettait à sourire sous mon air qui semblait déjà devenir la suite

« Ma petite Annie, comme d'habitude je vais bien m'occuper de toi. Eugène est absent pour la journée, donc on va bien s'amuser aujourd'hui » avait-elle dit d'un air ravi qui me donna un frisson d'effroi

« Va te changer, on part où tu sais » continuait-elle cette fois-ci d'un air plus sterne et inexpressif en sortant de ma chambre

Je soupira alors avant d'aller me changer rapidement et sortir de la maison en rejoignant Alicia, l'épouse d'Eugène Heartfill vers sa voiture. En arrivant dans la cours, je vis Cookie qui me regardait d'un air inquiet en restant assis sur le gazon sans me lâcher du regard. Honnêtement, j'avais envie de m'enfuir d'ici, surtout quand cette femme se ramenait. Durant tout le trajet, je m'ennuyais à mourir. Mon téléphone a été comme d'habitude réquisitionné par le conducteur sous l'ordre d'Alicia et je ne pouvais même pas voir où allait puisque les vitres étaient teintées de l'intérieur comme à l'extérieur. Parfait plan pour un kidnapping je dois dire, tout faire pour que je ne puisse contacter personne ni voir où on va.

Soudain, la voiture s'était arrêtée et mon souffle se coupa en un instant en me sentant de nouveau tremblante comme la dernière fois. Alicia me menotte alors les mains avant de me couvrir les yeux avec un bandeau noir. Je tremblais légèrement lorsque j'entendais la portière s'ouvrir.

« Emmenez-la où vous savez et n'oubliez pas de l'enchaîner surtout » entendais-je de la part d'Alicia qui semblait être sortie de la voiture de l'autre côté

Je sentais alors des bras me saisir et me sortir brutalement de mon siège. Ils me tiraient je ne sais pas où en me faisant entrer dans une maison je crois. J'entendais les talons d'Alicia claquer sur le sol et à ce son je savais déjà qu'elle marchait juste en face de moi avant que ses pas ne s'éloignent tandis que je sentis que j'étais entrain de descendre des escaliers. Entendant une porte grincer, on me poussa à l'intérieur avant des mains ne saisissent les miennes et je sentais les menottes se retirer avant qu'on attache de nouveau mes mains à des chaînes de sorte à les tendre de chaque côté. Puis, on me retira enfin ce qui me couvrait la vue.

En regardant autour de moi, c'était une pièce vide et sans vie. Les murs étaient gris, le sol en pierres, il n'y avait pas de fenêtre et il n'y avait qu'une seule ampoule allumée suspendue au plafond. Pas de toute possible, je suis dans une cave. Encore.

« Bien, il est temps de s'amuser n'est-ce pas ma petite Annie ? » lança alors Alicia en entrant dans la pièce un fouet à la main

Je ne disais rien, si ce n'était que pour me fouetté alors bon, je m'en fiche. Elle commençait alors à me fouetté plusieurs fois déchirant quelques parties de mes vêtements et sûrement en laissant des marques sur ma peau. Je sentais qu'elle devenait plus violente et je voyais bien sa rage, elle voulait sûrement que je pleure ou que je cris désespérément à l'aide comme les autres fois. Mais j'y étais tellement habituée que plus aucun son ne sortait de ma bouche. Je la vis alors serrer les dents avant de me crier dessus.

Let me help you [Aruani] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant