Chapitre 8 - Nouvelle tentative

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Bonjour à toutes et à tous, j'espère que vous vous portez tous parfaitement bien. J'aimerais simplement vous remercier de lire mon histoire, de la commenter et de me suivre dans cette aventure. Pour celles et ceux qui aimeraient donner un petit coup de pouce et un peu de visibilité à mon roman, n'hésitez pas à mettre les chapitres en favoris et à laisser vos avis en commentaire. Encore merci, bonne lecture !

PS : Si vous voulez vous plonger un peu plus dans l'histoire, les deux musiques du chapitre sont des covers sur YouTube. J'ai choisi cette chanteuse parce que c'est ainsi qu'est la voix de Daria quand elle chante, de même pour les mimiques. Je vous conseille donc d'y jeter un coup d'œil !

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Musique : "Te vi venir - Sin Bandera (Cover Ana)", "Me gustas más que salir a tomar - Nanpa Básico (Cover Ana)"


Puerta del Sol - Madrid, Espagne

DARIA :

Je commence le boulot au "Friday" dans une heure quand je reçois un appel de Ramón.

Allô Ramòn, un problème ?

Non, du tout ! Je me demandais si ce soir tu pouvais jouer quelques morceaux avant de commencer ton service. C'est compté dans tes heures, évidemment !

Yes, aucun problème. Tu veux que je vienne maintenant ?

Si tu peux, oui. Catalina, lâche cette fléchette, tu vas tuer quelqu'un !

Madame Aguilar est au bar ?

Oui, jeune fille, j'espère que je ne t'apprends rien, mais en dehors de l'université, elle a une vie ! Allez, dépêche-toi, on t'attend.

Comment vais-je pouvoir travailler dans des conditions pareilles ? Déjà qu'être attentive en cours avec elle est une épreuve, mais passer une soirée dans un bar à ses côtés... Bon, allez, merde ! J'ai vingt ans, pas quinze, je sais gérer mes pulsions. J'empoigne ma guitare et prends la direction du Friday, j'y vais à pied, c'est à seulement dix minutes.

Message de Francesca :

"Hey, bonne chance pour ton premier soir au bar. Si tu veux passer à l'appartement après, je serai encore réveillée. Elsa et Alvaro te font un bisou !"

En arrivant à Madrid, j'avais évidemment la crainte d'avoir du mal à rencontrer de nouvelles personnes. Je suis tombée sur eux par hasard, et je pense que je ne pouvais pas rêver mieux. Je n'ai pas pour habitude d'être affectueuse ou de faire des compliments, mais j'apprécie beaucoup ces trois dégénérés.

Sur la route, un tas de questions me viennent en tête vis-à-vis de ma professeure. Très rapidement, nous avons partagé des moments de proximité lors de la soirée au palais, mais cette proximité a pris fin aussi vite qu'elle est arrivée. J'ai encore en tête cette danse et ces mots pour m'aider à me sortir de l'angoisse qui avait pris possession de mon corps ce soir-là. Mais je ne connais rien d'elle. Je ne sais pas si elle a quelqu'un dans sa vie, si elle aime les femmes, ou ce qui l'a poussée à devenir professeure à l'université. J'ai bien entendu parler de sa thèse, mais je n'ai pas eu l'occasion de la lire.

J'ai un besoin de contrôle et de connaissance. Je ne sais pas pourquoi ni quand c'est arrivé, mais il faut toujours que j'aie la main mise sur les situations et les personnes qui m'entourent. C'est comme ça que j'arrive à garder ce masque de confiance à toute épreuve. Au fond, personne ne me connaît vraiment. Les gens ne savent rien de mon passé, de mes douleurs, et je ne suis pas prête à me séparer de cette carapace. Je vais apprendre à te connaître, Catalina, et peut-être qu'après ça, tu quitteras un peu mon esprit.

CatalinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant