Chapitre 47 - 5 minutes

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Musique :  "Christina Perri - Human  -  Sara Bareilles - Gravity"


Madrid, Espagne

PDV Catalina :

Après avoir entendu ses derniers mots, il est sorti de la pièce en refermant la porte derrière lui, me laissant seule dans cet endroit sombre et étroit. Mes mains se crispent sur les barreaux de la fenêtre, cherchant désespérément une échappatoire. Rien autour de moi ne semble utile, seulement des caisses en bois empilées et du tissu en lambeaux. J'essaie de tirer de toutes mes forces mais à part la rougeur sur mon poignet qui s'accroît, rien d'autre ne se passe...

Je panique bien plus quand je tourne la tête et que je m'aperçois que la boîte métallique avec le compteur a disparu, il l'a emportée avec lui et il va sûrement la mettre en marche dans les prochaines minutes qui vont suivre, et moi je suis attachée à cette foutue fenêtre impuissante. Les menottes qui entravent mes poignets deviennent un peu plus insupportables à chaque minute. Au vu du nombre de caissons d'explosif, ils n'ont pas bluffé à aucun moment. Ils comptent réellement faire exploser tout le tribunal... et ils en ont les ressources...


PDV Daria :

Toujours assise depuis une éternité maintenant, enveloppée dans un silence oppressant. Nous sommes dans l'ignorance totale de ce qui se déroule à l'extérieur, des négociations en cours avec la police, des discussions qui pourraient décider de notre sort. Ma mère est assise près de moi, son visage tendu, mais elle ne peut offrir aucune réponse rassurante à mes questions. Soudain, il y a de l'activité. Un homme monte précipitamment les escaliers et tous mes espoirs se concentrent sur lui. Peut-être qu'il apportera des nouvelles, peut-être qu'il la ramènera... C'est ma faute si elle n'est plus à mes côtés maintenant. Mes yeux le suivent avidement, espérant désespérément qu'il soit porteur de bonnes nouvelles. Mais mes espoirs sont rapidement anéantis lorsqu'il redescend avec une boîte métallique qu'il dépose au milieu de nous tous.

L'homme qui s'affaire près de la boîte métallique déposée au centre a changé de comportement, il est plus stressé, ses mains trahissent un léger tremblement. Les autres s'activent tous autour de la boîte, tandis que des fils en surgissent. Je ne dis pas que mon intuition est toujours la bonne, mais cette fois mon intuition profonde me souffle que cette activité ne présage rien de bon, mais alors vraiment rien de bon.

La deuxième femme qui fait partie du groupe s'approche de l'homme qui trafique la boîte. Et elle lui glisse quelques mots à voix basse mais je crois arriver à lire sur ses lèvres "Tout est prêt". L'homme en question lève la tête vers nous, et plus principalement vers mon père.

Eh ! Toi. Viens ici !

Marco, dans l'incompréhension, jette un rapide coup d'œil dans les yeux de ma mère qui n'en sait pas plus, puis il se lève et va jusqu'à l'homme.

Je veux que tu sortes transmettre un message à la police. Et si tu ne reviens pas pour me prouver que le message est passé. Je m'occupe de faire exploser les bombes. Est-ce que tu as compris ? Dit-il en pointant le bout de son canon sur le torse de Marco qui ne fait que acquiescer de la tête.


PDV Marco :

Sous la menace constante du revolver pointé sur moi, l'homme m'ordonne de me lever et de marcher à travers la foule agenouillée du tribunal. Chacun reste prostré, terrifié par la scène qui se déroule sous leurs yeux impuissants mais moi, contrairement à eux, c'est de mon plein gré que j'ai décidé d'entrer ici en toute connaissance de cause.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 30 ⏰

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