Catalina

Chapitre 32 - Taxi !

Bonjour à tous, j'espère que vous vous portez bien. Je sais déjà que vous allez me haïr pour la fin du chapitre, mais avant ça, laissez-moi vous conseiller d'écouter la musique qui est associée, et pour les plus investis, d'aller voir la traduction des paroles, qui, d'après moi, colle parfaitement à ce chapitre. Sur ce, je vous invite à mettre comme d'habitude le chapitre en favoris pour me donner un petit coup de pouce, et je vous souhaite une agréable lecture.

 Prenez soin de vous.

_______________________

Musique : "Calum Scott - You Are The Reason"

Londres, Angleterre - 7 jours plus tard...

PDV CATALINA :

Ça fait 15 jours que je suis ici à Londres, et je n'ai même pas vu le temps passer. Après des années à me préparer pour ce moment, je me suis laissée emporter par des émotions que je pensais savoir contrôler... Je me suis retirée... Pour être dans ma bulle, loin des distractions et des soucis quotidiens. Pendant ces derniers jours, j'ai creusé plus profondément dans les informations que j'ai recueillies. J'ai découvert des connexions insoupçonnées entre les grosses têtes et d'autres entrepreneurs de haut vol. Leurs tentacules s'étendent bien au-delà de ce que j'avais imaginé et je peux sentir que je m'approche de X à grands pas.

Chaque sacrifice, chaque moment de doute, m'ont conduit jusqu'ici. Je me suis formée, j'ai acquis des compétences, et je suis prête à utiliser tout ce que j'ai appris pour les faire tomber une bonne fois pour toutes. La justice doit prévaloir, et je suis déterminée à être celle qui l'administre. Avec une seule thèse, je vais tous vous éliminer.

Mon esprit ne cesse de vagabonder vers Daria, vers son visage, sa voix, ses mots. Les premières nuits, j'ai mal dormi, tourmentée par des rêves tumultueux où le passé et le présent se mélangent de manière chaotique. Je crains de la revoir, de faire face à la réalité de ce que je ressens pour elle. Surtout, je crains de me confronter à moi-même, à mes émotions. Alors je préfère me plonger éperdument dans le travail... Malgré ces messages que je m'empêche de lire entièrement pour ne pas craquer.

J'ai toujours été une personne déterminée, capable de mettre de côté mes sentiments personnels pour atteindre mes objectifs. Mais cette fois, c'est différent. Ce petit bout de femme a réussi à fissurer la carapace que je me suis construite au fil des ans. Elle a ouvert une brèche dans mon cœur, et je ne peux pas l'ignorer. Ces messages restent là, sur l'écran de mon téléphone, à me narguer. Je les lis partiellement, suffisamment pour savoir qu'elle me manque autant que je lui manque. Chaque mot est une invitation à tout abandonner, à tout laisser tomber pour la retrouver. Mais je ne peux pas...

Avec chaque dossier que je fouille, chaque indice que je découvre, je me rapproche de X et de la vérité qui le concerne. Et avec chaque message de Daria auquel j'essaie de résister, je me rapproche d'elle... Je ne sais plus où j'en suis...

20h00

Message de Daria :

Comme toujours tu ne me répondras sans doute pas, tu sais tous les soirs quand je rentre chez moi je fixe la terrasse mais tu n'apparais jamais et pourtant je ne peux pas m'empêcher de regarder, quand je passe voir Ramon et que je passe à côté de la piscine je te retrouve dans chaque coin de la maison qui est maintenant d'ailleurs silencieuse et dépourvue de toi. Francesca me demande souvent de passer, je ne sais pas si elle t'envoie autant de messages que moi, mais tu lui manques beaucoup et dès que je passe dans ce fichu couloir je me rappelle... tu sais quand on a failli s'embrasser et qu'elle nous a surprise avant qu'il ne se passe quoi que ce soit je ne te raconte pas à quelle vitesse mon cœur battait ce soir-là... Enfin tout ça pour te dire que j'essaie de te comprendre et de passer à autre chose, mais pour l'instant tout me ramène à toi. Demain c'est le grand jour, je passe l'oral à 18h00 précises... et je suis terrorisée d'y aller, parce que j'ai peur que tu ne sois pas là pour me voir... Ce sera sûrement le dernier message que tu recevras de moi... Alors pour la dernière fois... Bonne nuit Catalina.