NDA : Formula - Labrinth

8 avril 2024
Montpellier, France

Les vacances arrivèrent aussi vite que Céline, Persée et Elsa débarquèrent chez moi. Ils n'avaient pas eu beaucoup de trajet, vu qu'ils habitaient seulement à une demi-heure de chez moi. Je fis un câlin à mes cousins, puis serra froidement la main de ma tante tout en formant un sourire hypocrite sur mes lèvre.

Comment voulez-vous que je me comporte avec une potentielle meurtrière ?

J'allais devoir surveiller ma mère et ma tante pendant une semaine entière. J'indiquai à mes cousins où était la chambre d'ami pour ensuite les aider aider à s'installer.

Soudain on sonna à la porte. Je courus ouvrir, suivie de Persée et d'Elsa, à la traîne, pour me retrouver nez à nez avec mon groupe d'amis...tous ivres...

- Ol ! Tu veux de l'oasis ? Me proposa Aimée en me tendant une bouteille d'alcool non identifié, la main tremblante.

- Elle me fume celle-là quand elle est bourrée, ça va Ol ? Tu nous présentes pas le beau gosse derrière toi ? me demanda Roxanne, désignant Persée qui souriait béatement.

Celui si fit un clin d'œil à Roxanne, qui ricana tel une poule égorgée, déclenchant la fureur d'Elliot, qui s'avança de manière irrégulière, ne marchant pas droit sous l'effet de l'alcool et planta son corps frêle devant sa copine.

- Hé ! Toi ! Tu touches pas à ma meuf ! Le menaça Elliot.

- Et si on allait se poser au QG ? Proposai-je pour calmer la tension.

Je les fis entrer en douce, ce qui fût complexe car ils ne cessaient de rire pour rien. Dès qu'ils furent installés Roxanne se jeta sur Elliot pour l'embrasser avec passion. Léone qui semblait approximativement sobre m'aida à les séparer pour éviter qu'ils...Peut importe on les sépara et je pris une bassine pour les faire tous vomir à la chaîne.

- Olympe ! m'appela Persée

- Oui ?

- Pourquoi t'as un mur d'enquête ici ?

Merde !

Il fallait que je trouve quelque chose à dire...

- C'est pour... Faire joli.

J'avais vraiment pas trouvé une meilleure réponse.

- Et comment tu mexpliques qu'il y a des photos de nos mères ?

Je tressaillis, j'étais sur le point de tout lui révéler, quand Aimée me sauva la vie en se mettant à twerker sur la table basse et à roter puis crier "gofio" .
Elsa rigolait aux éclats en la faisant redescendre de la table. Je m'empressai de le dire en plaquant mon pouce contre mon front pour éviter de me faire taper.

J'en profitai pour m'éloigner de mon cousin pour à tout prix esquiver cette conversation. Après avoir fait sortir tout mon groupe, qui avait enfin décuvé, et pouvait se balader dans la rue sans se suicider accidentellement, je m'introduisis discrètement dans la chambre d'ami, où se trouvaient toutes les affaires de ma tante. Je commençai à fouiller dans sa valise, mais je ne trouvai rien de suspect. Puis je glissai la main sous la table de nuit pour vérifier qu'elle n'y ai pas dissimulé une arme.

Je ne trouvai qu'un chewing-gum qu'avait du laisser Aimé lors d'une de nos nombreuses soirées pyjama, quelques années plus tôt, mais aucun flingue.

Je regardai alors sous le lit...

- Olympe, qu'est ce que tu cherches ? me surpris ma tante.

Et merde.

- Ma...ma pantoufle ! balbutiai-je en me redressant soudainement, ce qui me fit taper la tête contre le lit.

Aïe.

- Tu as les deux à tes pieds, m'indiqua-t-elle.

- Ah ! Ah oui, effectivement.

Je m'éclipsai de la salle, ne laissant paraître aucune émotion. Soudain la douleur frappa à nouveau, mais elle était encore plus forte que le dernière fois. Je courus jusqu'à ma chambre, pris le temps de fermer la porte à double-tour. Puis je m'allongeai en boule dans mon lit en fermant les yeux, car je savais qu'il s'agissait d'une prévention. Le signal qu'un nouveau rêve prémonitoire allait se déclencher...

Un homme d'une quarantaine d'année fait face à un enfant d'une dizaine d'année. Il se met à frapper le petit garçon violement, le jetant contre le mur, jusqu'à le faire saigner.

Je me réveillai en sanglot, qui était cet enfant ? Est-ce que je pouvait le sauver ? Les douleurs me reprirent à l'instant où je me levai. Je pris mon téléphone pour appeler Mathis mais celui-ci me devança.

- Salut Mathis !

- Salut Petite Déesse !

- Tu pourrais passer chez moi, mes maux de tête et de ventre ont repris. me confiai-je

- Pas de problème, Déesse !

Il vint au plus vite et me retira le l'atroce feu qui brulait en moi, comme il prenait l'habitude de le faire.

- Pourquoi tu m'as appelé tout à l'heure ?

- Je me disais qu'on pourrait peut-être sortir...Enfin je veux dire que nous deux, toi et moi...hésita-t-il.

- Euh oui, bien sûr, avec plaisir, hoquetai-je, totalement abasourdie par sa proposition.

Venait-il à nouveau de me proposer une sorte de date ?

C'est ainsi que l'on se rendit à la patinoire. Nous dansâmes sur la glace du mieux que nous pouvions, mais aucun de nous deux n'avait le moindre équilibre. il me tenait la main et de loin nous devions ressembler à deux amoureux, à un couple. Il me fit tourner sur moi-même puis s'arrêta.

- Olympe, il me semble que tu as une tache...

Pas besoin d'en dire plus, je savais très bien ce qu'il insinuait. Je sortis de la piste, enlevant mes patins, les balançant par terre d'un revers de main, attrapai mon sac au vol et courus jusqu'au toilettes. Je mis une serviette hygiénique et me mis face au miroir, pour constater que mon mascara avait dégouliné.

Avoir ses règles à son premier date, le rêve n'est ce pas ?

Soudain la porte toqua.

- Olympe ? Enfin je veux dire, Déesse ?

- Ouais ? sanglotai-je.

Il entra et je posais mon front contre son torse. Il m'entoura de ses bras et sa main commença à jouer avec mes cheveux. Je me détachai de son étreinte, le regard dans le vide. Il enleva sa veste, fis le tour de ma taille avec et noua les manches entre elles pour couvrir la tâche de sang sur mon pantalon.

- Tout va bien ? S'inquiéta-t-il.

- Maintenant oui, soufflai-je avec une étonnante assurance.

Je relevai les yeux, et l'embrassa avec tout l'énergie que mon corps ne pouvait produire. Mes cuisse effleurèrent le lavabo et je fis passer ma main dans son dos. Je mis toute ma douleur, ma frustration, ma peine, ma joie et mon amour dans ce baiser. Nos lèvres s'effleuraient, s'éloignaient puis s'écrasaient les unes contres les autres avec une puissance et une passion débordante.

***

NDA !!

Hiii guys je suis contente de sortir ce chapitre à temps ! Je vous recommande la playlist Olympe's vibes sur Spotify pour vous mettre dans la vibes ! C'est un peu compliqué d'écrire en ce moment mais heureusement j'ai encore quelques chapitres d'avance. En tout cas l'histoire commence à prendre forme !

Love u bitchesss

xoxo _littlebluebird_

Olympe's NotebookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant