NDA : Wish you were gay - Billie Eilish

9 avril 2024
Montpellier, France

P.D.V. Elliot

Le problème n'était pas que je n'avais aucun sentiments pour elle. Seulement je ne l'aimais pas comme elle m'aimait, pour elle j'étais son grand amour et pour moi, elle était ma meilleure amie, ma grande sœur. J'aurais voulus avoir la moindre attirance pour elle, mais non.

Les vacances m'avaient fait réfléchir et j'avais enfin relevé le problème.

J'étais gay.

Mais j'avais une copine.

Super.

Pour couronner le tout elle venait de me proposer de coucher ensemble. Ce soir ! J'avais accepté.

J'adore me mettre dans la merde.

Deux heures plus tard je me retrouvais face à elle. J'étais en stress, elle me regardait comme personne ne l'avait fait, me je ne supportait plus le fait que ça ne puisse pas être réciproque.

Elle m'embrassa avec fougue, laissant glisser ses mains le long de mon corps immobile. Se rendant compte que j'étais mal à l'aise elle s'écarta, pour plonger ses yeux dans les miens, l'air à la fois surpris et inquiet.

- Tout va bien El ? demanda-t-elle d'une voix douce.

Je ne pouvais pas répondre, j'étais comme bloqué, incapable de parler.

- El tu sais bien que si t'as un problème tu peux m'en parler...

Elle prit ma mèche, qui gênait ma vue et la glissa derrière mon oreille.

- Je...je suis le problème Rox, sanglotai-je en laissant jaillir les larmes que je retenais depuis longtemps.

Elle caressa doucement mon visage, et je retirai sa main, ce qu'elle interpreta assez violemment.

Son visage se décomposa.

- Est-ce que ça a un rapport avec moi ? Enfin nous ? Se méfia-t-elle.

Je hochai lentement la tête, en regardant le sol. Je ne voulais pas la voir, pas en train de souffrir et encore moins à cause de moi.

- Tu ne m'aimes plus ?

- Évidemment que je t'aime, mais peut-être pas comme tu voudrais...

Des larmes sillonèrent le long de ses joues. Elle ne méritait pas d'être lâché d'une telle manière mais je ne pouvais pas lui mentir éternellement

- Tu aimes quelqu'un d'autre, c'est ça ? S'effondra-t-elle, désespérée.

- C'est autre chose...

- Dis moi. Me supplia-t-elle, à bout, le visage humide.

- J'aime...J'aime les hommes ! Avouai-je.

***

P.D.V. Olympe

J'étais en train d'angoisser, j'avais caché toute mes pistes sur le meurtre et j'étais en train de réfléchir à une explication rationnelle à donner à Persée. Je ne voyais que deux options.

A) Lui dire la vérité.

B) Inventer une histoire pas crédible avec mon meilleur jeu d'acteur.

On toqua alors à ma porte. Persée !

Toujours plus tôt mon reuf ! Eus-je le temps de penser.

Olympe's NotebookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant