Agonie dans la Cabane Abandonnée

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Dans les profondeurs oppressantes de la forêt amazonienne, là où les arbres étreignent le ciel de leurs branches tordues et les ténèbres dansent au rythme des mystères, se trouvait une cabane abandonnée. L'homme, nommé Adrian, avait choisi cet endroit isolé pour fuir les chaînes de la société, en quête de solitude et de connexion avec la nature.

Le crépuscule tombait lentement, laissant l'obscurité envelopper la cabane. Adrian alluma une vieille lampe à huile, sa lueur vacillante projetant des ombres dansantes sur les murs décrépits. Le vent soufflait doucement à travers les fissures, produisant un murmure lugubre qui semblait raconter des histoires anciennes et oubliées.

Les jours passaient, et Adrian se perdait dans le rythme hypnotique de la forêt. Les nuits, cependant, étaient différentes. Les échos de cris étranges le hantaient, des bruits de feuilles froissées, de pas légers et de chuchotements mystérieux. Mais il chassait ces inquiétudes, se convainquant que c'était simplement le chant de la nature.

Un soir, alors qu'Adrian s'endormait dans son hamac, il sentit soudain quelque chose de visqueux et poisseux l'envelopper. Paniqué, il se débattit, réalisant avec horreur qu'il était pris dans un réseau complexe d'une toile d'araignée géante qui semblait avoir envahi la cabane pendant qu'il dormait.

Le cocon d'araignée se resserra autour de lui, sa chair frissonnant sous le toucher gluant. Adrian poussa des cris étouffés, ses mouvements devenant de plus en plus restreints à mesure que la toile se durcissait. Des araignées monstrueuses se précipitaient vers lui, leurs pattes poilues chatouillant sa peau.

La terreur envahit l'esprit d'Adrian alors qu'il réalisait la vérité sinistre. Il était pris au piège, enveloppé vivant dans le cocon d'une araignée géante. Sa respiration s'accéléra, son cœur battant comme un tambour sauvage dans sa poitrine. Il tenta de crier à l'aide, mais sa voix se noya dans l'obscurité de la cabane, emprisonnée avec lui.

Les araignées, leurs yeux luisant dans l'obscurité, se rapprochèrent de plus en plus. Adrian pouvait sentir leurs mandibules gratter sa peau, leurs crochets s'enfonçant dans sa chair. La douleur était insupportable, chaque morsure faisant exploser des vagues de souffrance à travers son corps.

Sa vision se brouillait alors que l'agonie se propageait, chaque seconde s'étirant comme une éternité de tourments. Adrian lutta désespérément, ses forces le trahissant alors que la faiblesse l'envahissait. Ses pensées se mélangeaient à la douleur, créant un tourbillon de terreur et de désespoir.

Et finalement, l'obscurité l'engloutit, laissant derrière lui un silence macabre, seulement brisé par le bourdonnement des araignées se nourrissant de sa chair. La cabane abandonnée dans la forêt amazonienne avait englouti un nouvel occupant, et les secrets lugubres de la nature reprenaient leur danse sinistre, loin des yeux du monde.

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