Echos : Partie 1 ; Destruction

Flash - DEADNAME ! (VERSION NON CORRIGEE)

Bien évidemment, il était déjà 10h, et donc l'heure que je me dirige vers ma salle de cours pour préparer la dernière épreuve.

Aujourd'hui il ne me reste que 7 élèves. 5 d'entre elleux sont déjà passés et corresponde à ce qu'est un Echos chant, 2 autres doivent encore effecteur leur premier passage. Je pense déjà avoir trouvé l'Echos, je l'ai ressenti, mais je dois encore la faire passer avant d'en être sûr puisqu'elle fait partie des 2 qui ne sont pas encore passées.

J'arrive dans la salle et prépare tout ce qu'il faut pour ce dernier cours à plusieurs. Après ça, je n'aurai plus qu'un ou une élève à m'occuper, et j'ai drôlement hâte que ce soit le cas, parce que c'est quand même plus facile de n'avoir qu'une personne à s'occuper.

J'installe les différents objets selon l'ordre que je souhaite leur faire prendre : d'abord, faire léviter, ensuite transformer en autre chose, puis détruire. Iels seront probablement incapable de faire autre chose que juste abîmer mais ce serait déjà faire preuve d'une grande agilité que de réussir ces épreuves.

Le temps de tout installer avec l'aide de Raveen qui retourne ensuite à son propre cours, les élèves entrent dans cette salle qui semble encore plus intimidante et grande maintenant qu'ils sont 5 et non plus 500.

Je les laisse choisir leur ordre de passage. Aucun de veut passer en premier mais un garçon finit par se lancer. Il réussit plutôt bien à faire léviter l'objet, ne réussit pas à le transformer, et laisse une très légère brèche dans le dernier pot. Ce ne serait probablement pas lui, je savais déjà que la fille suivante avait plus le profil que lui.

Trouver un Echo est un phénomène un petit peu compliqué. On peut en reconnaitre un autre mais ce n'est pas du pur instinct, c'est pour ça qu'on fait des tests. La plupart du temps, l'enfant qu'on reconnait comme étant l'Echo l'est, peut-être une sorte "d'aura" de puissance ou de magie, mais seuls les tests que nous mettons en place nous permettent d'en être assurés. Ce sont les mêmes à chaque fois puisqu'il s'agit de mesurer la précision, l'agilité, la puissance et le contrôle. Ce sont les tests qui certifient, qui assurent.

Pourtant, quand cette gamine de 10 s'approche, je sens déjà que c'est elle. Elle est la quatrième à passer, et la première des deux élèves que je n'ai jamais vu à l'œuvre. Elle porte un t-shirt lâche et un short en tissu. Ses cheveux sont très courts sauf deux mèches un peu plus longues glissé juste derrière ses oreilles. Sa peau est du même marron que celui de l'actrice Simone Ashley mais du vitiligo parcours sa peau et ses cheveux. Son air sérieux serait bien moins attendrissant si elle n'avait pas 10 ans, mais je perds toute once de paternalisme quand les premières notes sortent de sa bouche. Ses pieds commencent à bouger délicatement, et elle entame une danse que je ne connais absolument pas. Quand elle termine, le premier vase lévite à 1m de hauteur, le second vase est un à maintenant l'aspect duveteux d'un caneton, et le troisième est brisé de moitié.

Elle me regarde avec les yeux pleins d'espoirs d'un enfant qui a travaillé pendant des heures sur un projet et qui cherche l'approbation d'un adulte, et mon cœur se brise.

Cette toute petite fille qui semble n'avoir même pas encore un nombre comme âge, qui ne touche pas le sol de ses pieds quand elle se trouve sur les chaises des élèves, qui a dû se tenir à la rampe pour monter sur l'estrade tant elles sont hautes pour un si petit bout de personne.

Cette toute petite fille.

C'est elle, l'Echos-chant.