Chapitre 13

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'I never was ready so I watched you go'

'I never was ready so I watched you go'

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Depuis hier matin, j'avais la tête dans mes pensées.

Quand je me suis réveillé, il était assez tôt. Il devait être à peine huit heures du matin. Je me trouvais dans les draps du grand lit blanc. Quelques pétales de rose recouvraient mon corps nu, à moitié mis sous la fine couette. Je pouvais sentir la chaleur du corps de Neymar non loin de moi, j'entendais parfaitement sa lourde respiration régulière. Je m'étais endormir dans la baignoire, alors j'en déduisais qu'il nous avait mis dans le lit peu de temps après.

J'avais assez profité de lui, il fallait que je retourne chez moi. Déjà que j'allais me faire défoncer, j'étais sûr que plus je revenais tôt sans trop tarder, mieux ça serait pour ma gueule. Je me souvenais de marcher lentement, à la recherche des vêtements parsemés dans tous les coins de la pièce. Je ne voulais pas partir, j'aurais aimé rester avec lui, profiter encore un peu de sa chaleur corporelle... Je m'étais rapproché de lui, caressant tendrement ses cheveux en pagaille. Il avait l'air si apaisé quand il dormait, il était magnifique. Un petit sourire aux lèvres, je lui déposais un bisou sur le front, le laissant seul dans cette chambre d'hôtel, qui restera à jamais gravée dans mon cœur.

Bien évidemment, quand je suis rentré, le téléphone sans batterie, j'me suis fait passer un savon par mes parents. Ma mère s'était inquiétée, elle avait essayé de me joindre plusieurs fois, mais je n'avais pas répondu. J'avais passé l'après-midi à dormir, rêvant de Neymar et de notre nuit de folie. Autant vous dire que le sommeil n'avait pas été très réparateur. Heureusement pour moi, la nuit qui suivit, je réussi à dormir. Mieux que depuis déjà quelques jours. Je me réveillais bien sagement dans mon lit, les yeux rivés sur le plafond.

C'était aujourd'hui, ce jour-là, Neymar se mariait. Je devais passer à autre chose, essayer de tourner la page, même si c'était très difficile. Savoir que dans moins de 10 heures, je le verrais en costard, à embrasser sa femme, celle qui m'arracherait à tout jamais à lui. Même si je ne pouvais pas lui en vouloir car elle n'avait finalement rien à voir dans notre relation clandestine, j'avais tellement mal, je voulais disparaître, je voulais qu'on me fasse oublier tout ce qu'il s'était passé entre lui et moi.

J'en avais envie, mais c'était impossible. Mon cœur était réduit à néant, il s'était fait maltraiter par le joli sourire de Neymar... Et la nuit qu'on avait passée, et tout l'amour que nous nous étions échangé...

Je voulais en parler à quelqu'un, j'avais un besoin vital de me confier, et la première personne à qui je pensais était mon grand frère. Quant à Achraf, depuis déjà un certain temps je ne lui avais pas parlé. J'lui avais vite fait raconté en vif, le fameux soir où j'ai appris que Ney était fiancé, mais je lui avais dit à la place que je m'étais fait une mauvaise idée, que tout était faux. Il avait bien compris que j'étais moi-même déçu, et depuis, je ne lui ai rien raconté. De toute manière, il n'était plus en France, il était en voyage. Tant mieux, je n'avais pas à supporter son regard triste, c'était tout sauf ce dont j'avais besoin actuellement.

CHAMPAGNE PROBLEMS || Neybappe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant