Chapitre 5

289 26 70
                                    


'I never was ready so I watched you go'

'I never was ready so I watched you go'

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

ʗₕₐₘₚₐ𝑔ₙₑ ₚᵣₒ♭ₗₑₘₛ







L'alarme résonnait dans ma chambre, me perçant les tympans. Je l'éteignis le plus rapidement possible, je détestais l'entendre, ça me rappelait mes années lycée... misère.

Je frottais mes yeux, essayant de me motiver un peu. La nuit avait été très longue, enfin, plutôt courte. J'avais tellement était obsédé par la journée que j'allais passer avec le vicomte... Son prénom résonnait encore dans ma tête, Neymar, Neymar, Neymar... Mon cerveau ne voulait plus me lâcher avec lui maintenant.

A chaque fois que j'avais fermé les yeux pour essayer de m'endormir, je le voyais instantanément. Il ne voulait plus du tout sortir de ma tête. J'avais essayé toute les techniques possibles, écrire, passer de l'eau sur mon visage, faire du sport, mais rien n'avait marché. Ma bouche devenait sèche et mon corps réagissait d'une façon qui m'était étrangère, quand je pensais à lui. J'étais en terrain inconnu, et je détestai ne pas comprendre les sensations que j'avais. Elles étaient un peu comme celle d'un jour d'examens, les mains moites, le souffle cour, le corps tremblant et le cœur battant à mille à l'heure. Sauf que le problème venait du faite que je n'avais pas d'examens, en tout cas, quand je pensais à lui, je ne pensais pas aux partiels.

Je soufflai une seconde fois, je n'allais pas passer une bonne matinée si j'étais aussi fatigué... Je sentais que ça aller être compliqué. Je commençais aussi à m'inquiétais car me connaissant, quand j'étais fatigué, je disais souvent n'importe quoi et il en était ors de questions que je fasse quelque chose de travers devant Neymar.

Je croyais avoir compris comment il fonctionnait avec les gens et apparemment, il adorait s'attarder sur les petits détails et lancer des petits piques.

Je partis en direction de la salle de bain tout en cessant de pensées à la même personne. Je me déshabillais, puis entrai dans la douche. L'eau fraîche qui passait sur mon corps était désagréable mais avait le don de me réveiller. Je claquai des dents, j'avais oublié que je n'aimais vraiment pas prendre de douche froide mais actuellement je n'avais pas le choix.

Je continuai de me laver frénétiquement avec le savon, passant partout où je pouvais. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais l'avais ce besoin étrange de vouloir être parfait, d'impressionner, de prouver que je pouvais être à la hauteur, mais je ne savais pas de quoi... Mon père l'appréciait tellement que je me devais d'être sympathique avec lui et d'au moins essayer de comprendre pourquoi mon père avait l'air tellement complice avec lui alors qu'il ne l'était pas avec la majorité des gens. Ça devait sûrement être la raison pour laquelle je « stressais ».

J'enfilais un cargo noir, et un teeshirt assez large blanc. Je dévalais rapidement les escaliers pour engloutir deux pains au lait ainsi que mon grand bol de chocolat chaud. Le klaxon retenti dans la rue, m'annonçant que mon chauffeur privé venait d'arriver. Quel bonheur de se faire conduire par un vicomte. J'essayais de me détendre et de sourire, mais au fond de moi, j'avais comme une boule au ventre d'appréhension.

CHAMPAGNE PROBLEMS || Neybappe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant