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Il demande à la femme de chambre de sortir.
 
Je commence à paniquer. 
 
 ? ? ? : Calme-toi.
 
J'étais sur mes genoux par terre et lui accroupi. 
 
Il se lève puis je me lève à mon tour.
 
???: Aller ,parle. Et ne me perd pas mon temps.
 
Angelina : je ne sais p-
 
Il s'approche de moi et je recule, terrorisé de ce qu'il a en tête. 
 
Mon dos frappe le mur, réduisant l'espoir en moi de fuir cet homme. 
 
Je lui explique la situation tout entière. 
 
 ? ? ? : peut-être j'aurais dû te tuer ce jour-là. 
 
J'avale ma salive.
 
Angelina : Si tout ce que je dis est un mensonge, pas la peine de parler. Tuez-moi immédiatement. 
 
 ? ? ? : il est illogique que tu rencontres mes ennemis juste après que tu fuis l'hôtel. Quelle coïncidence. 
 
Angelina : i-il ya pas des caméras? 
 
???: elles ont était cassé.
 
Je regarde par terre, mais il me prend par la mâchoire, m'obligeant de continuer à fixer son regard.
 
PDV Eryx
 
Au fond de moi, je crois cette femme. Ça se voit qu'elle est innocente. Mais est-ce parce que je suis attiré par elle ? Mes sentiments prennent le dessus. Pourtant, je suis sans cœur.
 
Je ne comprends pas cette étrange attirance. 
 
Je fond dans ces yeux, ce beau océan.
 
Cette cicatrice sur son œil
 
Je veux connaître plus sur cette femme et en même temps je veux finir mon travail et la tuer.
 
C'est ce que je fais d'habitude non ? Tuer ceux qui travaillent pour mes ennemis et envoyer leur corps démembré comme menace.
 
Mais je n'y arrive pas.
 
Que se passe-t-il ?
 
Je comprends finalement que tuer n'est pas de la force et les sentiments ne font pas de moi un faiblard. 
 
Comment ? Et bien, ce sont juste les décisions que je prends qui définissent qui je suis.
 
Est-ce le simple fait que je regarde dans ces yeux qui me change comme ça ? 
 
Je m'éloigne d'elle en la voyant trembler.
 
Mon regard se pose sur son poignet.
 
 ? ? ? : je ne te ferais aucun mal. Mais je n'ai pas encore fini de toi.
 
PDV Angelina
 
Il se dirige vers un tiroir et y sort une crème et un bandage.
 
Il les jette sur le lit.
 
???: débrouille toi.
 
Il se tourne.
 
 ? ? ? : la femme de chambre peut t'aider.
 
Puis il part. 
 
Je reste debout, perdue dans mes pensées. 
 
Alexandra entre et commence à appliquer la crème sur mon poignet. 
 
Alexandra : Qui t'a fait ça ?
-




Alexandra : Tu ne comptes pas me dire ?
 
Angelina : Et pourquoi ? Je n'ai pas confiance. Finis rapidement et laisse-moi tranquille.
 
Alexandra : Au fur et à mesure, tu verras que je suis digne de confiance. 
 
Je ne réponds pas.
 
Elle m'apporte des vêtements, je me change. 
 
Angelina : je ne comprends pas comment c'est possible que des gens comme vous aient un cœur. 
 
Alexandra : pas tous les mafieux  sont sans cœur.
 
Mafieux… genial.
 
Angelina : donc, je déduis que je me suis mêlé dans des affaires de mafia. Génial. 
 
Alexandra : Tu ne savais pas ?
 
Angelina : Je croyais que c'était un petit gang. Je sais pas moi merde !
 
Elle ne dit rien.
 
Je prends une douche et puis je m'habille. 
 
Mon poignet me fait mal.
 
La porte s'ouvre.
 
Alexandra : tu aurais dû me demander. 
 
Angelina : Je sais me changer seule.
 
Elle me ferme la fermeture éclair. 
 
C'est une robe, mais elle est plus longue et confortable. 
 
Elle m'avait donné une à elle.
 
Angelina : Merci.
 
PDV Emilio 
 
Je marche dans le couloir et je tombe sur le chef.
 
Emilio : Chef.
 
Eryx : t'étais où. 
 
Emilio : J'ai réglé une affaire.
 
Eryx : Hmm.
 
Il regarde sa montre.
 
Emilio : deux hommes avaient jeté la fille dans la cellule.
J'ai tiré sur le bras d'un d'entre eux.
 
Il me fixe.
 
Eryx : Qui ? La fille ?
 
Emilio : la fille qui était chez nos ennemis durant la fusillade…
Voici sa carte d'identité. Je l'ai trouvé dans son sac.
 
Angelina Vinci
 
Eryx : Angelina. Et ?
 
Emilio : vous avez ordonné de la mettre dans une chambre, mais ils l'ont jeté dans la cellule et d'après ce qu'ils m'ont dit, ils l'ont frappé, mais il n'y a pas eu de viol.
 
Eryx : Et tu veux dire qu'ils ont brisé mes ordres.
 
Emilio : exact. Je voulais juste vous avertir, je sais. Enfin, je pense que ça ne vous intéresse pas. -
 
Eryx : Ils l'ont frappé, tu dis ?
 
Emilio : oui.
 
Eryx : OK.
 
Emilio : Ahm… ok. Alors.
 
Il part.
 
Je continue mon chemin. 
 
PDV Eryx.
 
Je sors de la Villa. 
 
Je sors une cigarette, mais je la jette par terre au lieu de l'allumer.
 
Un homme passe devant moi tenant son bras ensanglanté. 
 
Homme 1 : putain de merde ! Tout ça à cause de cette pute !
 
Homme 2 : les femmes C'est des jouets, Emilio a surréagi.
 
Ils sursautent en me voyant.
 
Ils continuent leur chemin sans rien dire.
 
Eryx : approccio (approchez).
 
Dis-je en souriant.
 
Homme 1 : Ho ! Chef ! Vous êtes de bonne humeur.
 
Son compagnon le frappe sur la tête derrière. 
 
Eryx : oui. J'ai besoin de vous et… vous êtes digne de confiance. 
 
 

𝙐𝙣𝙚 𝙚𝙩𝙧𝙖𝙣𝙜𝙚 𝙖𝙩𝙩𝙞𝙧𝙖𝙣𝙘𝙚 | OriginalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant