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Il essaye d'ouvrir la porte plusieurs fois en cassant presque la poignée. 
 
Je sors mon pistolet silencieux. 
 
Médecin : vous n'avez pas peur que cette jolie jeune femme se réveille à une scène de meurtre.
 
Eryx : Angelina ne sentira rien et puis, elle est suffisamment forte pour voir un corps ensanglanté, ne vous inquiétez pas. Je n'ai que des âmes fortes ici.
 
Je me concentre sur la personne en face de moi.
 
Eryx : mon père était malade ce jour-là. Il vous a appelé pour de simples maux de dos et vous l'avez tué.
 
Il rit sarcastiquement.
 
Médecin : et comment je l'ai tué ?
 
Eryx : Vous avez suivi les ordres de Cassandra ce jour-là. 
Et quand mon père a tourné son dos pour que tu l'examines, tu l'as poignardé. 
 
Il devient blanc.
 
Eryx : Cassandra était une bonne amie et une bonne amante pour vous et vous avez tué son ancien mari pour venger ses années d'agression, mais vous ne savez pas que c'est elle qui prenait des pillules et a privé mon père d'enfants. 
 
Médecin : elle a le droit de ne pas vouloir d'enfants.
 
Eryx : elle n'a pas le droit de le tuer. En plus, ils étaient divorcés.
 
Médecin : c'était une pure manipulation. J'ai cru qu'en le tuant, je gagnerai son cœur davantage et je gagnerai son cœur encore plus…
 
Eryx : je m'en fou.
 
Il me regarde en écarquillant les yeux.
 
Médecin : vous n'êtes même pas son vrai fils !
 
Ses mots me brûlent au plus profond de moi.
 
Eryx : Certes, je suis adopté, mais c'était le père que je n'ai jamais eu. Je suis le premier à avoir découvert son corps dans sa chambre et vos enfants découvriront votre corps mort aussi.
 
La terreur se forme sur son visage.
 
Eryx : et votre femme est au courant de votre trahison maintenant. Elle a enduré beaucoup de choses avec vous , m'a-t-elle raconté. 
 
Je fais un mouvement théâtral vers la caméra.
 
Il fonce vers moi et je lui tire sur son bras.
 
Eryx : Et maintenant, elle attend votre corps. Je ne devrai pas faire attendre une femme trop longtemps non ?
 
Il devient fou de rage et au moment où il essaye de prendre Angelina en hotage, je tire.
 
Eryx : c'était prévisible, cretin.
 
La porte s'ouvre.
 
Les hommes entrent et prennent son corps.
 
Sa femme me regarde avec reconnaissance et bientôt ils quittent les lieux.
 
Emilio : Martina ? Tu ne nous as pas dit, comment avait-tu su tout ça ?
 
Martina : mère parle beaucoup quand elle est ivre.
 
Emilio : merci de nous avoir aidé.
 
Elle prend son bras et s'approche de lui.
 
Martina : Avec plaisir…
 
Alexandra fonce vers Angelina pour la surveiller en lançant un regard noir à Emilio. 
 
Eryx : Tu devrais régler ça. 
 
Il hoche la tête.
 
Après une semaine
 
PDV Angelina
 
J'étais en train de discuter avec Alexandra. Je me sens beaucoup mieux. 
 
Angelina : Pourquoi tu fais cette tête ?
 
Alexandra : C'est Emilio.
 
Angelina : Raconte
 
Alexandra : il traine avec une femme...
Je ne suis qu'une femme de chambre après tout.
 
Angelina : je t'interdis Alexandra ! S'il t'ignore à cause de ça, c'est sûr qu'il est une mauvaise personne.
 
Elle regarde le sol, en réfléchissant. 
 
Alexandra : c'est plus elle qui saute sur lui.
 
Angelina : Hm… il faut que tu lui parles.
 
Alexandra : je compte bien le faire, mais elle est collée à lui.
 
Angelina : Bah là, maintenant, il n'est pas dans la villa ?
 
Alexandra : Si.
 
Angelina : bah va lui parler.
 
Alexandra : Mais elle vit ici.
 
Angelina : Attends, quoi ?
 
La porte toque.
 
Eryx apparaît. 
 
Alexandra se lève et sort.
 
Il s'approche de moi.
 
Eryx : Alors ? On a regagné des forces ?
 
Angelina : Oui.
 
Il prend la tisane sur la table basse.
 
Eryx : elle va refroidir. 
 
Angelina : Je ne suis pas une enfant.
 
Eryx : Les adultes boivent une tisane.
 
Angelina : Je veux dire -
 
Il l'approche de ma bouche et je bois.
 
Je suis choquée par son geste.
 
J'ouvre la bouche pour lui demander la raison de cet acte si attentionné…
 
Mais au lieu de ça, il écrase ses lèvres sur les miennes.
 
Je n'ai pas le temps de réagir. 
 
Le baiser me donne une bouffée de chaleur et bientôt je deviens rouge comme une tomate.
 
Eryx : t'as de nouveau de la fièvre.
 
Je saute presque du lit, toujours ensorcelée. 
 
Angelina : Je n'ai rien !
 
Je sens qu'il s'amuse de ma réaction et il me laisse pour que je m'habille. 
 
Puis je descend les escaliers en entendant des cris.
 
Alexandra : Fiche. Moi. La paix !
 
 ah.. mince.
 
 

𝙐𝙣𝙚 𝙚𝙩𝙧𝙖𝙣𝙜𝙚 𝙖𝙩𝙩𝙞𝙧𝙖𝙣𝙘𝙚 | OriginalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant