𝙐𝙣𝙚 𝙚𝙩𝙧𝙖𝙣𝙜𝙚 𝙖𝙩𝙩𝙞𝙧𝙖𝙣𝙘𝙚 | Original

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Angelina : laissez-moi !

Dis-je en tombant sur le devant.

Je me tourne pour faire face à mon agresseur.

Ma capuche tombe en regardant leurs visages. 

Emilio : c'est une femme.

L'autre homme avec un regard effrayant me prend par le col et me soulève. 

Il baisse son arme sans me lâcher.

???: l'argent.

La réalité me frappe.

Angelina : d-dans mon sac...

L'homme qui semble être son assistant prend mon sac et sort l'argent. 

???: d'habitude, personne ne coopère si facilement. Sauf si tu as un plan mademoiselle. 

Angelina : non ! Je jure que non ! Juste partez ! 

???: baissez votre voix et tout ira bien.

J'avale presque ma langue.

Sans me lâcher le col, il commence à me poser des questions. 

???: et maintenant, qui est ton chef. 

Angelina : de quoi ?

Son assistant : c'est parti. Au début ils font les ignorants et après une balle dans la jambe, ils avouent tout.

???: tu parles ou ont tire.

Je regarde son glock, il a mis silencieux... Personne ne va nous entendre.

Je tremble et je leur raconte comment j'ai trouvé l'argent et que je fuis de ma famille abusive. 

Il me lâche. 

???: et tu as volé de la nourriture d'un supermarché aussi.

Angelina : h-hein?

Son assistant : ouais bof, elle n'est pas un danger.

L'homme avec le regard perçant me vise de son arme.

Son assistant : C-chef.. pas besoin de la tuer, je pense.

Si son regard tuait, je serais déjà morte.

Je ferme les yeux, en pensant a ma mère. 

Je n'ai pas de problème de la rejoindre maintenant, mais j'aurais aimé me venger. 

J'ouvre les yeux.

La pièce est vide et je remarque qu'à côté de moi...

Il y a un trou dans le mur.

Je prends mon sac et regarde par la fenêtre. 

Ils sont partis par la fenêtre. 

Je vais devoir fuir...

Je saute et je descends en escaladant comme une folle.

J'arrive par terre par miracle. 

Je reprends mes esprits et je m'assois sur un banc.

Une voiture noire fumée passe devant moi.

Je n'y prête aucune attention. 

Puis elle recule. Et c'est là que mon sang ce glace.

La vitre descend. 

C'était la femme âgée dans l'hôtel.

Je voulais me lever, mais elle sort son arme.

Je reste clouée sur le banc.

Femme : que fait une si belle jeune femme ici la nuit ? 

J'avale ma salive.

Angelina : j-je venais de rentrer de mon travail...

Femme : t'as une famille ?

Angelina : N-nan.. orpheline. 

Je sens des gouttes de sueur sur mon front. 

Soudain, des hommes descendent de la voiture et je n'eus pas le temps de fuir qu'ils me prennent par les bras et me mettent un mouchoir sur la bouche et le nez.

Je sombre dans un sommeil ne sachant pas ce qui va m'arriver.