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Je vais rater le bus !

Mon boss va me virer ! Non non non ! C'est pas possible !

Je sprinte dans la rue, les gens me regarde comme une folle.

Je secoue de la main pour qu'un taxi me remarque.

Je rentre dans un et lui donne le nom du restaurant. 

J'arrive 3h06.

Je place mes affaires et me prépare pour le travail. 

Servante : t'es en retard de 6 mins connasse. J'ai pas à t'attendre ! 

Elle me pousse et mon sac tombe de la chaise.

Je ramasse tout et quand je me redresse, je vois mon boss. 

Boss : si tu me fixes comme ça, je vais t'offrir un ami à la cicatrice de ton œil droit. 

Je tourne la tête et je fais de mon mieux pour m'approcher des clients et prendre la commande. 

Je travaille de 3 h à 8 h du soir chaque jour sauf le dimanche. 

Mon salaire est maigre, mais il n'y a pas d'autre choix. 

Ce soir, je rentre à la maison, comme d'habitude. 

Une bouteille de verre vole et se casse à côté de ma tête. 

Père : CONNASSE FAIT À MANGER !

Je cours vers la cuisine en voyant le frigo vide, mon cœur commence à battre vite.

Angelina : A-alessia.. Tu n'as pas fait les courses..?

Ma sœur venait d'entrer dans la cuisine, téléphone a la main.

Elle travaillait elle aussi, mais je ne sais pas quoi.

Alessia : je n'ai pas le temps pour ça. 

Puis elle part en prenant un verre d'eau. 

J'ouvre une armoire et je trouve des pâtes. 

9h.

Nous mangions, puis à 10 h, je dors.

Je dors par terre dans la pièce où se trouvent les machines à laver, elle n'est pas si spacieuse, mais c'est mieux que le balcon.

Mon père dort sur le canapé dans le salon et ma sœur dans sa chambre.

Et mon frère aussi, il a une chambre à lui.

Je m'endors rapidement, mais soudain je sens que quelqu'un me secoue. 

J'ouvre les yeux.

Je vois mon frère, cernes sous les yeux.

Piero : donne-moi de l'argent.

Angelina : je dois acheter de la nourriture. 

Il me gifle.

Piero : DONNE SINON TU VAS CREVER !

Il me prend le sac et le vide par terre. 

Il prend tout et part.

Ce n'est pas nouveau. Je lui ai mille fois dit de travailler, mais il me frappe et m'insulte.

Le lendemain, je me lève et descends au supermarché le plus proche.

Je cherche quelques trucs.

Bon. Comme d'habitude Angelina...

Je prends un soupir.

La capuche noire recouvrait l'entièreté de mon visage.

Je tape le sprint de ma vie en écoutant les cris derrière moi.

ladro ! fermare ! ( au voleur ! arrête toi ! )

Puis soudain j'entre dans quelque chose de dur.

Je reprends mes esprits puis continue ma course.

Mais quelqu'un me prend par le coude.

???: arrête-toi.

Angelina : Non ! Lâche-moi !

Homme 2: laisse la partir, on n'a pas le temps pour ça. 

???: à vos ordres. 

Puis je continue de courir jusqu'à ce que j'arrive à la maison.

J'entre.

Je prépare à manger puis je sors pour le boulot.

Quand je reviens,  exténué, la maison est calme.

Angelina : S-soeur ?

Alessia : Alessia salle conne. 

Piero : donne l'argent.

Angelina : je dois... Acheter-

Il me prend par les cheveux. 

Piero : t'es la ptite ici, tu donnes la thune ok ?

Je me libère. 

Angelina : et pourquoi vous ne travaillez pas ?!

Alessia : je travaille connasse mais ça ne suffit pas.

Angelina : ça ne suffit pas pour quoi ?!

Alessia : baisse le ton sinon tu ne vas pas dormir de douleur ce soir !

Je regarde par terre. 

Soudain l'armoire ce renverse.

Je sursaute. 

Père : c'EsT qUoi Ces CriS ?!

Il fonce vers moi et me frappe.

Je tombe par terre, main sur mon œil.

Mes larmes tombent.

Père : yeux de merde.

Je me relève.

Je sors l'argent de mon sac et je les jette sur mon frère.

Puis je sens quelqu'un prendre mon poignet.

Alessia : TU NE JETTES PAS COMME SA  SALLE PUTE !

Je me libère.

Puis soudain Piero me prend une nouvelle fois par les cheveux. 

Piero : tu vas les ramasser avec tes dents !

Hein ?!

Il me jette par terre. 

Mes larmes coulent comme un ruisseau.

J'exécute la demande en prenant quelques coups de pieds dans le ventre puis j'entre dans ma chambre.

Demain, c'est dimanche, c'est pour cela qu'ils me frappent,  je n'ai pas de travail donc ils s'en foutent de laisser des cicatrices. 

Je reste. 

Enfermée dans ma chambre un moment.

Puis je sors, le ventre qui gargouille. 

Il n'y a rien qui reste de ce que j'ai fait manger.

Je bois seulement de l'eau et je m'endors.

𝙐𝙣𝙚 𝙚𝙩𝙧𝙖𝙣𝙜𝙚 𝙖𝙩𝙩𝙞𝙧𝙖𝙣𝙘𝙚 | OriginalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant