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Je regarde par le rétroviseur.

Des hommes armés de Kalachnikov sont debout derrière la voiture. 

Je laisse mes mains sur ma tête et la panique monte en moi.

Puis soudain d'autres hommes viennent et se battent avec eux et finalement, je me trouve de retour dans la villa devant la vieille femme.

La mère : ON M'A TUÉ MON FILS !

Elle crie et pleure devant son corps. 

La femme blonde qui semble être sa sœur s'approche de moi et me gifle.

La sœur : C'EST ELLE LA FAUTIVE ! TUEZ-LA !

Mais personne ne fait rien.

Elle pète une crise et prend un pistolet. 

Je suis par terre en train de la regarder avec haine.

Puis soudain, il y a une deuxième fusillade, mais cette fois une attaque directe sur la villa.

L'oncle : FUYEZ !

Ils courent en direction d'une sortie secrète, mais je reste par terre, paralysée. 

Mon poignet était douloureux. 
Je n'avais rien manger donc je n'avais pas de force pour courir.

Aucune balle ne me vise miraculeusement. 

Je lève la tête et j'aperçois un regard familier, mais pas rassurant. 

Je ne sais pas quoi réagir, au lieu de ça, je perds connaissance. 

Je suis allongée sur un sol mouillé et froid.

Je me redresse d'une façon à ce que je sois confortable avec cette foutue robe.

J'étais dans une cellule.

Un plateau de nourriture était placé par terre.

Je mange puis je me mets dos au mur, me perdant dans mes pensées. 

Je maudis ma famille et je maudis ma vie.

Puis soudain la porte s'ouvre et le grincement épouvantable m'oblige à mettre mes mains sur mes oreilles. 

??? : ne vous ai-je pas ordonné de la mettre dans une chambre ?

Homme : Oui Emilio mais-

Émilio : LA FERME !

Il lui tire sur le bras.

Je regarde ailleurs. 

Puis il s'approche et me demande de me lever.

Il m'escorte jusqu'à une chambre.

J'entre et il me laisse.

En regardant par la fenêtre, des milliers d'hommes sont en train de surveiller.
Jamais je ne vais pouvoir m'enfuir.

Pourtant, j'essaye, mais je me perds dans les couloirs et une femme qui semble gentille me guide.

La fatigue m'emporte et je m'endors un peu.

Pdv Emilio 

Emilio : elle est dans sa chambre. 

Eryx : demain, je vais lui parler.
Il hoche la tête et pars sans un mot.

Je prends ma bouteille de vin.

Eryx : vita miserabile (misérable vie).

Je soupire ces mots en allumant ma clope puis en l'éteignant directement. 

Eryx : j'vais arrêter cette merde.

Le lendemain. 

Je me réveille dans une chambre, ne me souvenant pas directement de ce qui s'est passé. 

Je me lève et une femme entre.

Je recule.

Femme de chambre : n'aie pas peur.

Elle me demande de m'asseoir.

Femme de chambre : personne ne va te faire du mal.

Je la regarde avec méfiance. 

Elle me prend le poignet que je mets rapidement derrière moi.

Femme de chambre : je m'appelle Alexandra.

Angelina : Angelina.

Alexandra : je vais t'appeler Angel !

Mon souffle ce coupe.

Alexandra : ça va ?

J'ai du mal à respirer. 
La voix de ma mère retentit dans ma tête. 
' ma belle Angel ' ' n'aie pas peur... Dors ma chérie...'

On m'a privé des moments avec ma mère.
Ils sont cruels. 
Le jour où mon père a tué ma mère, je suis morte moi aussi.
Je ne dois pas pleurer. Je veux me venger.

J'ouvre les yeux en sentant une pression de chaque côté de mon crâne.

Mais c'est une pression douce.
Mon regard croise les yeux que j'ai déjà croisés, il n'y a pas longtemps.

Son visage, frappé par la lumière de la lune dans la chambre d'hôtel, revient. 

C'était le même homme qui a récupéré les 10 mille euros.

Peut-être, il aurait dû me tuer ? Qui sait ?

Je me calme lentement sans jamais quitter son regard. 

𝙐𝙣𝙚 𝙚𝙩𝙧𝙖𝙣𝙜𝙚 𝙖𝙩𝙩𝙞𝙧𝙖𝙣𝙘𝙚 | OriginalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant