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Dringggg dringggg dringggg

- Mhmm

J'éteignis mon téléphone et enfouis ma tête sous l'oreiller. Les événements de vendredi tournaient encore dans ma tête, chaque détail se répétant comme un mauvais rêve. Je repensai à la vidéo, aux mots cruels de Noah, et à ma propre naïveté.

J'avais voulu croire en sa gentillesse, mais il m'avait prouvé le contraire de la manière la plus cruelle possible. Pourquoi avais-je été si stupide ?

Je me força finalement à me lever et la délicieuse odeur des gaufres venant de la cuisine m'aida à ne plus penser à cette nuit un court instant.

Lorsque je voulu ouvrir la fenêtre pour aérer la chambre, une immense vague de chaleur me frappa le visage. Je referma directement celle ci et alla voir la météo. Trent huit degrés ? Il faisait Trent huit degrés, en plein mois de septembre ! Cela peut paraitre normal dans d'autre villes mais à Boston, trente huit degrés c'est presque invivable.

Je descendis en bas pour prendre mon petit déjeuner et et vis que tout le monde était mort de chaud. Je m'assis a table et commença a manger tout en m'aérant a l'aide de ma main.

- Papa, je t'en supplie dépose moi jusqu'au lycée, il fait beaucoup trop chaud.

- Désolé chérie mais je dois aller au travail maintenant, dit il en se levant pour partir. Oh, et maman t'as dis pour tante Nathalie ?

- Qui c'est ?

- C'est la sœur de mamie, continua ma mère, elle est décédée

- Oh, tu l'a connaissait beaucoup ? Demandais je

- Un peu, son enterrement est prévu demain matin, alors on partira surement tout à l'heure avant que tu rentre des cours, vers quinze heures. On partira avec Austin, ça ne te dérange pas de rester seule ?

- Non pas du tout

- On rentrera demain, vers l'après midi

- D'accord, dis je en rangeant mon assiette vide dans l'évier

Je monta ensuite à l'étage pour me préparer rapidement, puis descendis quand j'eu finis. En ouvrant la porte pour sortir, la même vague de chaleur me frappa une seconde fois au visage et je referma la porte aussitot. Il était hors de question que je marche jusqu'au lycée sous cette chaleur.

Je pris mon téléphone et appela Taylor, et après quelques sonneries, elle répondit.

- Qu'est-ce qui se passe ? demanda t'elle depuis le téléphone

- Il fait une chaleur infernale dehors et je n'ai vraiment pas envie de marcher jusqu'au lycée. Tu pourrais venir me chercher, s'il te plaît ?

- Bien sûr, pas de problème, je serais là dans cinq minutes, répondit-elle sans hésitation.

- Merci beaucoup, tu me sauves la vie, dis-je avec soulagement.

Quelques minutes plus tard, j'aperçus sa voiture s'arrêter devant chez moi. Je me levai rapidement, pris mon sac et sortis, bravant la chaleur pour une courte distance.

- Alors, dit elle, ça va mieux ?

- C'est rien, j'ai juste été stupide c'est tout, et comme tu l'as dis, Noah n'est pas gentil

- Je le pensais pas de cette manière en le disant, c'était plus une expression. Mais maintenant j'en ai la certitude que c'est bien vrai. C'est un vrai enfoiré.