14 - LEXIQUE

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     - Abeille : Balle de fusil. Terme faisant référence au bruit des projectiles dans leur course.

     - Antidérapant : Synonyme argotique de vin rouge.

     - As de carreau : Sac rempli des effets du soldats qui peut atteindre entre 20 et 25 kilos

     - Autochir : Abréviation de "ambulance chirurgicale automobile", elle fut expérimentée dès novembre 1914. Équipée d'une salle d'opérations mobile à deux tables avec matériel de stérilisation et de couchage nécessitant trois camions. Son personnel comprenait 2 chirurgiens et 25 infirmiers. Des perfectionnements furent apportés en 1915. Un premier camion servait de salle de chauffage. Un second contenait les appareils de radiographie, le matériel chirurgical et la pharmacie. Le dernier transportait le groupe électrogène et faisait fonction de « magasin ».

     - Baïonnette : Arme blanche conçu pour s'adapter au canon d'un fusil

     - Ballot : Bête ou sot.

     - Bande Molletière : Ruban de tissu qui entoure les mollets allant de la cheville au genou qui protège la jambe en remplaçant les bottes.

     - Barda : L'équipement du soldat.

     - Bat-flanc : Plancher surélevé et inclinant servant de lit dans les prisons, casernes.

     - Batterie : Ensemble coordonné de canons faisant partie d'un régiment d'artillerie

     - Beholla : Pistolet semi-automatique équipant les soldats Allemands durant la première guerre mondiale.

     - Biffin : Mot détourné de son sens original de chiffonnier et adopté par dérision par les fantassins pour se définir. Le biffin est celui, miséreux, qui gagne sa vie en récupérant et revendant les objets usagés dont les autres ne veulent plus. Le fantassin s'est assimilé à cet être errant, sans ressources, sale, mal habillé, rejeté par la société.

     - Bleus, bleuet, bleusaille : Désignation d'un soldat inexpérimenté, n'ayant pas ou peu vu le feu.

     - Boche : Désignation des Allemands par les Français. Il est probable qu'il s'agisse d'une abréviation de « alboche » pour « allemand ».

     - Boyau : Voie de communication entre deux lignes de tranchées. C'est par les boyaux que « montent » et « descendent » les unités lors des relèves.

     - Briscard : Vieux soldat de métier.

     - Brodequins : Souliers "légers" du combattant de 1916 Français comme Allemands.

     - Calmüser arschlöcher...* : Connards de Français. Le mot "Calmüser" est un terme Allemand utilisé principalement dans le Rhin et ses alentours pour désigner les Français durant le conflit.

     - Cantonnement : Lieu à l'arrière des lignes où les soldats viennent se reposer.

     - Capote : Elément de l'uniforme français fabriqué en drap de laine pour tenir chaud et protéger des intempéries.

     - Casques Adrian : Le casque le plus connu des soldats Français.

     - Chevaux de frise : Assemblage de poutre et de barre de fer, fixes ou démontables, qui forment une barrière de défense utilisé depuis environ le néolithique.

     - Colon : En argot des combattants, désignation du colonel. Celui qui est nommé le « colon » est généralement le colonel commandant le régiment.

     - Coup de main : Opération le plus souvent nocturne et avec peu d'homme qui consiste à se rendre dans la première ligne de tranchée ennemi destiné avant tout à faire des prisonniers.

La Veille de Noël - Violet Evergarden FanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant