chapitre 1

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Le lieutenant Steve McGarrett se mit à sourire. Il marchait dans les rues de New York aux côtés d'une jeune femme ravissante qu'il raccompagnait au musée. Chloé Alden était guide au Metropolitan Museum of Art depuis environ cinq ans et elle avait été sollicitée par le lieutenant McGarrett afin d'authentifier un tableau qu'il soupçonnait être une contrefaçon, hypothèse que Chloé avait rapidement confirmée.

Ils entrèrent dans le musée et alors que Chloé le guidait vers son bureau, Steve l'arrêta.

- Il y a quelque chose de pas normal, chuchota-t-il.

- Qu'est-ce qui se passe, lieutenant ? demanda-t-elle à voix basse également, ce qui laissait transparaître une légère inquiétude dans sa voix.

- C'est souvent que les employés du musée laissent traîner des douilles ? demanda-t-il. Restez derrière moi, lui ordonna-t-il en sortant son arme de son étui.

Il avança de quelques mètres et un homme armé d'un fusil de combat se planta face à lui en le visant.

- Police de New York, baisse ton arme, ordonna le lieutenant.

- Toi, tu baisses ton arme. Sinon je m'occupe de ta copine.

- Si tu la touches je te fais bouffer tes doigts un par un pour pas que tu recommences.

Après un échange de menaces entre les deux hommes, ce fut Steve qui déposa les armes en premier. Le malfaiteur lui attacha les mains dans le dos à l'aide de scotch et il réserva le même sort à Chloé, non sans avoir jeté un coup d'œil au décolleté de la jeune femme sous le regard noir de Steve. Ils furent jetés dans une salle avec d'autres otages, des employés du musée que Chloé connaissait bien. Le malfaiteur sortit de la salle et Steve en profita pour tenter d'attraper un couteau caché dans sa bottine. Il fois qu'il l'eut, il entreprit de découper le scotch qui lui attachait les mains ensemble. Il venait de réussir à tout enlever quand le preneur d'otage revint. Ce dernier tournait le dos aux otages. Steve se leva sans un bruit, armé de son couteau, et s'approcha du malfaiteur. Il entoura l'un de ses bras autour du cou de l'homme pour l'endormir et le fit tomber au sol. Il lui scotcha les mains autour du pied d'une table, posa un morceau de ruban adhésif sur sa bouche et alla détacher les autres otages. Il envoya un message à son partenaire pour le prévenir de la situation et commença à mettre en place son plan.

- Chloé, j'ai besoin de vous, lui annonça-t-il en s'agenouillant face à elle. Vous allez prendre mon couteau et vous allez faire sortir les otages pendant que je m'occupe des autres gars. Mon partenaire est au courant de ce qu'il se passe, des policiers et des médecins vont vous attendre dehors. Je vous fais confiance, vous allez y arriver.

- Mais... et vous lieutenant ?

- Ne vous inquiétez pas pour moi, répondit-il en récupérant son arme et en prenant l'un des fusils mitrailleurs des malfaiteurs. Je vais vous rejoindre dehors.

Alors qu'il s'apprêtait à sortir de la pièce, il remarqua que le malfaiteur qu'il avait assommé commençait à se réveiller. Il sortit son arme et lui donna un coup de crosse.

- Je ne sais pas combien de temps il va rester comme ça, vous devriez vous dépêcher, dit-il à Chloé avant de s'en aller.

Mais la jeune femme le rappela avant qu'il ne passe la porte.

- Lieutenant ? Faites attention à vous.

Steve croisa le regard vert de Chloé et s'agenouilla de nouveau devant elle. Sans réfléchir, il posa ses lèvres contre les siennes pendant quelques secondes et lui murmura :

- C'est promis.

Il sortit de la pièce en silence, partant à la recherche des autres cambrioleurs. Il ignorait tout du nombre qu'ils étaient. Il les remarqua dans la salle du coffre, en train de dérober des œuvres d'art dont la valeur, Steve le  savait, était inestimable. Il se plaqua contre le mur afin de se dissimuler et de réfléchir à son plan d'action. Mais la seule chose à laquelle il pensa était Chloé. Il pensa à ses cheveux bruns qui tombaient autour de son beau visage, à ses beaux yeux verts qu'il ne se lassait jamais de regarder et enfin à ses lèvres, qu'il venait d'embrasser. Il était tombé amoureux d'elle lors de leur première rencontre, un an auparavant, et avait cherché tous les jours une excuse pour pouvoir la contacter. Alors quand l'opportunité de l'appeler pour lui demander de l'aide dans l'affaire s'est présenté, il n'a pas hésité un instant et a sauté sur l'occasion. À cet instant, il se sentait prêt à lui avouer ses sentiments et il venait implicitement de le faire en l'embrassant. Il espérait qu'elle était déjà sortie du musée avec tous les otages et qu'elle était saine et sauve, en train de l'attendre dehors.

tout ce dont jai besoin  c'est toi.  Steve mcgarrettOù les histoires vivent. Découvrez maintenant