tout ce dont jai besoin c'est toi. Steve mcgarrett

chapitre 3

Quand Chloé se réveilla le lendemain, quelque chose était différent. En effet, avant même d'ouvrir les yeux, elle sentit le parfum d'un homme, et pas de n'importe qui. Celui de Steve. Elle ouvrit ses paupières et remarqua qu'elle était bien couchée contre le beau lieutenant. Elle se rappela l'appel qu'elle lui avait passé et se sentit tout à coup coupable. Il avait eu lui aussi une journée éprouvante la veille et elle l'avait réveillé, elle l'avait su au son de sa voix quand il avait décroché. Elle se souvint aussi du moment où il s'était glissé dans son lit, et des derniers mots qu'il a prononcé avant qu'ils dorment. C'était déjà la deuxième fois en moins de vingt-quatre heures qu'il lui disait explicitement qu'il l'aimait. Elle posa son doigt sur les muscles parfaitement dessinés de Steve et commença à le caresser. Il ressemblait à un bébé lorsqu'il dormait.

- Je t'aime, Steve, souffla-t-elle à peine audiblement.

Le jeune homme bougea pour se retrouver sur le côté et faire face à la jeune femme. Il ouvrit les yeux et caressa la joue de Chloé avec son doigt.

- Bonjour, mon amour, lui dit-il.

Elle se blottit contre lui et il lui murmura :

- Je t'aime aussi.

Ils posèrent chacun la tête sur leur oreiller et quand Steve remarqua le regard pensif de Chloé, il lui demanda :

- A quoi tu penses ?

- J'étais en train de me demander comment j'ai réussi.

- Comment tu as réussi quoi ?

- A faire craquer un homme comme toi. C'est vrai, tu es un homme extrêmement séduisant, tu es courageux, attentionné, et je me demande ce qui peut bien te plaire chez moi.

- Tu te poses cette question ? Alors je vais te répondre, commença-t-il en attrapant sa main. Tout me plait chez toi. De ton physique, à ta personnalité, en passant par ton courage, et j'en passe. Tu as fais preuve d'un grand courage hier, tu n'as pas paniqué, et rien que pour ça je te respecte. Tu es ma vision de la perfection, mon ange. Je ne pouvais pas rêver tomber amoureux d'une femme incroyable comme toi, et pourtant j'ai eu un coup de foudre pour toi dès la première fois que je t'ai vue. A cette époque, tu étais un témoin et moi un lieutenant de police, nous ne pouvions décemment pas être ensemble. Mais aujourd'hui ça a changé. J'ai enfin pu te montrer mes sentiments, après près d'un an à penser à toi nuit et jour. Je t'aime Chloé, plus que je n'ai jamais aimé et que je n'aimerai jamais. Promets-moi que tu ne l'oublieras pas.

La jeune femme essuya ses larmes et répondit dans un murmure :

- Je te le promets.

Le lieutenant la poussa doucement pour qu'elle se retrouve sur le dos et il se plaça sur elle en veillant à ne pas l'écraser. Il pressa tendrement ses lèvres contre les siennes. Chloé passa ses mains dans les cheveux désordonnés de son petit ami et ils s'embrassèrent ainsi durant un long moment, sans jamais aller plus loin.

- Qu'est-ce que tu as envie de faire, aujourd'hui ? lui demanda-t-il sans avoir changé de position.

- Si ce n'est pas trop demandé, j'aimerais passer ma journée au lit avec vous, lieutenant McGarrett.

- Je pense que cela est possible, mademoiselle Alden.

Et c'est ainsi qu'ils passèrent la journée ainsi, ne se levant que pour manger et satisfaire leurs besoins naturels. Steve McGarrett n'avait jamais été aussi heureux avant. Chloé s'était révélée être la petite amie idéale : elle était douce, patiente, et surtout compréhensive vis-à-vis de son métier. Justement, à propos de ce métier, il y avait un changement : Chloé avait quitté son poste de guide au musée après quelques mois de relation avec le lieutenant et avait demandé à Steve qu'il l'entraîne pour devenir policière, ce qu'il avait accepté avec grand plaisir. Ils passaient le maximum de temps ensemble. La réussite de leur relation résidait dans cette entente fusionnelle qu'il y avait entre eux. Ils avaient pour habitude de se retrouver dès que Steve avait un moment de libre afin de parfaire son entraînement, qui selon le jeune homme était très prometteur.