tout ce dont jai besoin c'est toi. Steve mcgarrett

chapitre 8

Les jeunes mariés étaient assis dans l'avion en partance pour un lieu encore inconnu à Chloé. La jeune femme tenait la main gauche de son époux dans la sienne et elle admirait leurs alliances. Ils n'avaient pas choisi des modèles sophistiqués, privilégiant la simplicité d'anneaux en argent. Pour eux, la valeur de la bague n'était pas proportionnelle à l'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre, l'anneau leur servait simplement à montrer qu'ils étaient mariés.

- Je n'arrive pas encore à me dire que je m'appelle Chloé McGarrett maintenant, avoua la jeune femme.

- Personnellement, j'arrive très bien à me faire à l'idée que la femme dont je suis amoureux depuis près de trois ans est devenue mon épouse, lui répondit-il en l'embrassant sur la tempe.

- Bientôt deux ans que tu me rends heureuse, c'est passé si vite et il s'est passé tellement de choses en si peu de temps. Un mariage, un déménagement, bientôt un bébé...

- On va être parents, mon amour, tu te rends compte ?

- Oui, c'est incroyable... Tu as des idées de prénoms ?

- Non, c'est vrai que je ne me suis pas encore penché sur la question. Et toi ?

- Non plus. Tu as une préférence sur le sexe du bébé ?

- Non, je n'aimerais pas plus notre enfant si c'est un garçon et la même chose si c'est une fille.

- Moi non plus. On aura la réponse à la naissance, autant garder le suspense jusqu'au bout.

- Tu as raison. Tu sais, il faut que je t'avoue quelque chose, confessa Steve.

- Oui ?

- Quand Danny a prononcé son petit discours à notre mariage, il avait presque totalement raison dans ce qu'il disait. Il avait seulement tort quand il a dit que je n'avais peur de rien, car il y a bien une chose qui m'effraie plus que tout.

- Laquelle ?

- J'ai horriblement peur de te perdre, avoua l'homme dont les yeux devenaient humides. A chaque intervention, quand tu allais encore sur le terrain, j'essayais de paraitre impassible mais la vérité c'est que j'avais extrêmement peur qu'il t'arrive quelque chose, et je m'en serais voulu pour toujours si ça avait été le cas...

- Oh Steve, murmura-t-elle en essuyant les larmes de son époux. Moi aussi j'ai peur pour toi, à chaque seconde de chaque enquête. Quand tu pars, je prie de toutes mes forces pour que tu me reviennes parce que ma vie n'est rien sans toi. Quand tu m'as demandée en mariage, je n'arrivais pas à y croire tellement j'avais rêvé de ce moment et tu ne m'as pas déçue, bien au contraire. Puis tu m'as demandé de te suivre à Hawaii, et je n'avais pas d'autre choix que de te suivre car tu es l'homme de ma vie. Tu aurais pu me demander de te suivre n'importe où, je t'aurais suivi quoiqu'il arrive. Je n'ai jamais connu un homme comme toi, en même temps si courageux et si romantique. Je t'aime, Steve McGarrett, et je suis très fière d'être devenue ta femme.

- Et moi je suis incroyablement heureux d'être devenu ton mari.

Il la serra contre lui, en lui promettant que leur amour serait éternel, quoiqu'il advienne. Après quelques instants de silence, Chloé reprit la parole.

- Tu ne m'as pas dit où on allait.

- Je ne peux te dire que la première étape car je tiens à ce que le reste soit encore secret un petit moment. Pour l'instant, on va à Los Angeles parce que j'aimerais te présenter des amis à moi.

- D'accord, de toute façon je te fais confiance. Si c'est toi qui a tout préparé, ça ne peut être que parfait.

Steve embrassa tendrement sa femme sur les lèvres, savourant le bonheur qu'il ressentait lorsqu'il était près d'elle. Tout le reste de leur vol se passa ainsi, ils multipliaient les moments de tendresses sous le regard bienveillant d'un couple de personnes âgées face à eux. Quand ils sortirent du terminal, ils louèrent une voiture et Steve les emmena à la rencontre de ses amis, près de la plage de Venice, après avoir déposé leurs affaires dans leur chambre d'hôtel. Chloé remarqua un groupe de personnes assises autour d'une table de pique-nique et en déduisit qu'il s'agissait des amis de son mari. Un grand gaillard à la peau noire alla à leur rencontre.