ÉCORCHURES [TERMINÉ]

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Quand j'ouvre les yeux, je suis toujours dans son lit.
Il n'est pas là mais je sais qu'il à dormit avec moi vu l'état de son oreiller.
Je remarque que j'ai un bandage à la main. Je me souviens qu'il ne m'en avait pas fait pourtant.
J'observe ma main sous tout les angles et je me frotte les yeux pour regarder le réveil.

- 10h ?!

Pour rappel, je me suis endormie vers 5h40. Je regarde aussi par la fenêtre et je constate qu'il pleut toujours autant.
L'averse ne va donc jamais s'arrêter ?

Je me lève et j'entends encore des voix dans le salon.

- D'accord.

- Je te dis à demain mon coeur.

J'entends un baiser et la porte d'entrée claquée.

- Tu peux descendre, je te vois.

Je descends les escaliers à toute vitesse pour le rejoindre.

- C'était qui..?

- Un homos sapiens.

- Nan plus sérieusement.

- Ça te regarde pas.

- Oh d'accord...

Yucca me regarde de loin et il tarde pas à venir vers moi.
Je prends le réflexe de me cacher derrière ce gars -dont je ne connais pas le prénom- pour éviter la morsure.

- Coucher.

Il se couche et au bout d'un moment, il sait qu'il doit aller dans son panier.

- Tu veux manger quelque chose ? Ou boire quelque chose ?

- Je veux bien un verre de jus d'orange si tu as...

- J'arrive.

Il me sert un verre de jus d'orange que je boit rapidement.

- Autre chose ? me demande t-il.

- Mets Yucca dehors s'il te plaît....

- Je peux pas, tu as vu l'averse qu'il y a ? Elle ne va pas de mordre t'inquiète pas.

Je le suis jusqu'au canapé pour m'asseoir un peu.

- Je sais pas si tu peux partir avec cette averse.

Si je lui dis que mon père ne voudra pas m'accueillir, il le prendrai bien ?

Soudain, toutes les lumières s'éteignent d'un coup.
Plus rien ne fonctionne.
Il essaye de rallumer mais ça ne marche pas.

- Fait chier !

J'ai hyper peur du noir et je commence à faire une crise de panique.
Yucca monte directement sur le canapé. J'ai dû mal à respirer et il se couche sur moi.
Il sent que je fais une crise de panique ?
Les chiens sont incroyable parfois.
Je prends une dose de ventoline mais ça ne fait rien.

Le gars me prend dans ses bras et son odeur m'apaise un petit peu.
Vanille ?
Peut-être.
J'essaye de respirer mais je m'étouffe littéralement.

- Ça va aller, d'accord ?

Je ne le connais pas vraiment mais il me rassure. C'est très rare que quelqu'un que je ne connais pas arrive à m'apaiser.

Après quelques minutes, je me sens mieux mais les lumières sont toujours éteinte.
Il allume des bougies pour que j'y vois mieux.

- Tu verras que tu vas plus avoir peur.

- P-pourquoi, bégaye-je.

Il écarte un de ses bras et attend que je me blottisse contre lui.
Je le fais et il me dit de fermé les yeux.