chapitre 4

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Cela faisait un long moment que Severus Rogue n'avait pas ressentit une telle excitation. En fait, pour être honnête, cela faisait même des années qu'il n'avait pas ressentit ce petit sursaut au cœur avant de se lever de son lit. En fait, il se sentait si heureux qu'il chantonna sous la douche et sifflota durant son petit déjeuner. Un autre dominé comme lui…. Une autre personne qui comprenait ENFIN l'intense plaisir de voir un dominant pleurnicher à ses pieds pour ensuite le repousser comme s'il ne valait pas mieux qu'une vieille chaussette. Il eut un petit sourire satisfait en se regardant dans le miroir. Il était magnifique, comme sa mère l'avait été. Il avait les mêmes cheveux très droit et très noirs de sa mère, les mêmes traits fins et la même peau blanche. Par contre, contrairement à celui-ci, Severus n'avait aucune intention de se laisser dominer par un quelqu'un d'autre. IL choisissait son destin. Pourquoi devait-il donc se préoccuper de l'opinion de quelqu'un d'autre ? Pourquoi aurait-il du en discuter ? Pourquoi aurait-il du alors qu'il s'agissait de sa propre vie ? Abandonner son nom pour se nommer « Severus Black » jamais. Plutôt crever. Il avait eu un grand plaisir à regarder le regard déçu et écrouler de sa mère ou à voir son père lui pointer la porte, le visage si rouge et congestionné que Severus avait craint que son géniteur meure d'une crise cardiaque sur le perron. Severus ne pouvait qu'imaginer ce que sa mère aurait dit « Chérie, auriez-vous l'obligeance de ne pas tomber sur mes pétunias ? Merci infiniment ». Quelle vie, sa mère était pourtant doué en potions. S'Était lui qui lui avait tout appris. Comment enfermer la mort dans une potion ou encore comment emprisonné quelqu'un à jamais dans le sortilège de l'amour. Tout ce qu'il savait et tout ce qu'il était venait de sa mère. De son désir farouche et indomptable de ne PAS lui ressembler. Sous aucune forme. Ses cheveux lui arrivaient maintenant aux épaules. Il allait devoir les couper. S'il les gardait plus long, il ressemblerait trop à sa mère pour pouvoir avoir l'esprit tranquille. Il eut un sourire goguenard en pensant que le cousin de Sirius lui avait écrit pour se débarrasser de son Dominant. Le cousin de SIRIUS. Enfin plutôt de Black. Peut importait. Black, Sirius, cet idiot importait peu. N'avait jamais importé et n'importerait jamais.

Déhanchez vous plus Monsieur Malfoy pour l'amour du ciel ! Hurla Angela. Vous avez l'air aussi raide qu'un piquet ! Comment voulez-vous exciter un Dominant si vous n'arrivez pas à vous déhancher comme du monde !

Drago mourrait d'envie de lui répondre qu'il était fondamentalement IMPOSSIBLE de se déhancher avec une pile de 5 livres sur la tête. Toute personne normalement constituée était plutôt occupée à ne pas être ASSOMÉE plutôt que de penser que le regard lubrique d'un porc dominant, qui serait excité même s'il boitait. Il eut un regard dégouté lorsqu'il vit que Blaise marchait calmement, avec son déhanchement habituel, Merlin qu'il détestait son cousin à ce moment. Angela lui lança un regard appréciateur.

Monsieur Zabini vous marchez comme une Déesse.

Ah.

Le regard d'Angela se transforma alors pour devenir une grimace.

Vous devez répondre « Merci vous êtes trop bon »

Ah.

Aussitôt Drago se sentit de meilleures humeurs. Cette Angela de malheur ne savait pas avec qui elle faisait affaire. Blaise pouvait se ficher autant qu'il voulait du fait qu'il allait se marier. Cela ne changeait pas le fait que son cousin était fondamentalement incapable d'émotion forte. Que ce soit la colère, l'enthousiasme, la passion. Son cousin semblait totalement dépourvue de tout, excepté de son ennuie totale. Il serait totalement impossible pour lui d'être ne serait-ce qu'un minimum intéressant pour ce crétin de Dominant. Bien sur, Drago était habitué à Blaise et savait quoi faire pour libérer au minimum ses émotions, mais il fallait se battre pour cela, et il était convaincu que le crétin de futur fiancé que ses malades mentaux de parents avaient choisis, ne feraient nullement l'affaire. Il eut une grimace. MERLIN QUE SES LIVRES ÉTAIENT LOURDS.

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