chapitre 19

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Drago balança avec rage ses vêtements sur son lit et se retint, avec peine, à ne pas se mettre à fracasser les vases de sa chambre sur ses jolis murs. Après tout, Potter ne méritait pas qu'il massacre son havre de paix pour lui. Juste à la pensée de Potter, il grinça furieusement des dents. Que ce type l'énervait, l'horripilait ! Il aurait voulu l'étrangler et regarder son visage hâlé devenir bleu et puis blanc et puis vert ! Il voulait le voir râler de douleur avant de s'éteindre misérablement ! Il se jeta alors sur son lit et enfouit sa tête dans son oreiller. De quel droit ce type lui parlait-il de la sorte !? De quel droit ce type lui faisait-il la morale !? De quel droit ce type se permettait-il de recevoir des lettres d'une garce se prénommant « Hermione Granger » ! Merlin qu'il détestait ce type et cette garce sans cervelle ! Il ignora résolument la partie de son cerveau qui lui faisait remarquer qu'il ne connaissait même pas cette idiote. Et puis, que tous aillent au Diable ! Une personne qui osait s'associer avec ce crétin ne pouvait être qu'une idiote ! Il se mit alors à crier dans son oreiller avec fureur. Sa vie était un enfer ! Un véritable enfer depuis que Potter était arrivé avec ses stupides cheveux ébouriffés, ses stupides yeux verts, son stupide corps musclé, son stupide manque de conversation et sa stupide odeur ! Il arrêta alors de crier. L'odeur de Potter… Pourquoi est-ce que cet imbécile sentait-il aussi bon ? Quelle eau de Cologne pouvait-il donc utilisé pour sentir ainsi ? Et, surtout, pourquoi le sentait-il encore !? Il se redressa brusquement et se mit à renifler sa chambre. Pourquoi est-ce qu'il sentait l'odeur de Potter. Devenait-il fou ? Merlin ce type avait réussis à lui détraquer le cerveau ! Stupide Potter ! Il arrêta alors de marmonner et baissa le regard vers ses jambes nues… et sur ses cuisses qui étaient recouvertes de la chemise de Potter. Il se mit alors à rougir férocement. Il avait oublié qu'il portait la chemise de ce rustre sans manière… Sa chemise qui sentait comme lui… Il se saisit alors du col et se mit à le sentir délicatement. Merlin qu'il sentait bon… Il sentait… il ne pouvait pas vraiment nommer d'élément… peut-être la chaleur… la passion… le feu…

-Tu as l'intention de l'aspirer ? Demanda alors une voix ennuyée qui le fit brusquement sursauter.

Il relâcha alors violemment la chemise pour voir que Blaise était rentré dans sa chambre et avait même eut le temps de s'asseoir sur son lit. Merlin ! Depuis combien de temps était-il donc resté à respirer l'odeur de Potter !? Il se sentit rougir d'effroi. Bon, il valait mieux ignorer cet incident et faire comme si rien ne s'était passé. En fait, rien ne s'était passé. Qu'est-ce qu'il y avait de mal à sentir l'odeur de Potter ? Ainsi, si cet imbécile se cachait, il pouvait partir à sa chasse ! Ah ! Il ignora complètement la petite voix qui lui fit remarquer que cela le faisait ressembler à un chien de chasse.

-A qui est cette chemise ? Continua Blaise.

-A moi bien évidemment ! Répliqua avec hauteur Drago. A qui pourrait-elle donc appartenir d'autre ?

-A Potter peut-être.

A sa grande horreur, il se sentit rougir jusqu'à la racine de ses cheveux. Que !? Comment !?

-Comment as-tu su !? Demanda le blond, au sommet de l'horreur.

Son cousin se contenta d'hausser un sourcil parfaitement arqué alors qu'un petit sourire amusé apparut sur ses lèvres.

-Oh ? Je ne faisais qu'une supposition. Expliqua-t-il nonchalamment. Elle est vraiment à Potter… mais, Dray… que fais-tu donc dans sa chemise ?

-Ce n'est pas ce que tu crois espèce de pervers !

Le sourire de son cousin s'élargit de plus belle.

-Je ne pensais pas pervers Dray…. Susurra-t-il avec amusement. Ce serait-il passé quelque chose dont je devrais être au courant ? Ne me dis pas que tu as perdu ta virginité…

une histoire de tradition Où les histoires vivent. Découvrez maintenant