Chapitre II

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Une semaine a écoulée depuis que je l'ai rencontré et j'avais franchement envie de mieux connaître cette personne si mystérieuse.
J'ai décidé alors de me renseigner sur Thierry vu qu'il était celui qui l'a invité ici, il devait avoir quelques informations à son propos.
Tout comme moi, Thierry avait abandonné les bancs, en revanche j'avais mon licence et Thierry n'a même pas eu le BEFM. Donc je devais juste l'attendre à notre lieu de rencontre, l'arbre à palabre, il se présenterait sûrement puisqu'il n'avait aucun programme.

Comme prédit il est venu une heure plus tard. Thierry était un mignon garçon de petit taille, noir foncé, beau gosse et barbu. Ces dents étaient toutes blanches et ces gencives noir, chose qu'on voyait le plus souvent chez les femmes. Son crâne était stressé, rendant beaucoup plus femme son petit et rond visage. Il ressemblait vachement à un Don Juan et aimait se comporter comme telle dans son gestuelle. Il léchait le plus souvent ces lèvres, caresser sa petite et chevreaux barbe, afficher un grand sourire quand il s'adressait à une femme. Il avait vraiment ce don, celui de ne jamais manqué de conquête même pour une journée.

Une fois arrivé, il me salua, puis s'installa sur l'une des troncs d'arbres que nous avions placés à désir, puisque c'était pas tout le temps qu'on avait accès aux chaises et bancs.
Aussitôt s'assit, il commença à me parler de sa nuit d'hier avec l'une de ces gonzesses, puis de ça dispute avec l'autre. Il était un grand infidèle et fier et le faisait remarquer même a ces petites amies. Mais quand une femme est amoureuse, elle devient plus qu'une aveugle, elle est sourde et muette à la fois. Dès fois, il me montrait comme facile il arrivait à détourner le cerveau de ces petites amies. Tantôt je l'ai traité même de conne, d'absurde et de folle. Ce n'était pas le cas , elles étaient juste amoureuses du mauvais type, un expert en matière de manipuler.

_ Tu vois avec les femmes, il n'y a pas à se compliquer la tâche, à trop y  réfléchir. Faîte comme-ci tu devais amadouer un lapin pour le mettre dans ton cage. Tend lui des carottes et fait comme ci si tu était désintéressé. Tôt ou tard il finira par la mordre et puis boom avant qu'il ne comprenne c'est déjà trop tard. T'as pas besoin d'être riche, tu dois juste le paraître et aussi être un beau parleur, disait-il souvent avec beaucoup d'expertise.

Contraire à moi qui la drague est un ensemble de théorème compliqué, pour lui il n'est qu'une séance chasse au lapin. Et qui dit chasseur, dit préparation. Et qui dit préparation dit un ensemble d'armes et d'outils, par-exemple un fusil pour les tires à long distance, des pièges, un couteau, bref tout est une question de timing. Et les résultats le montrait, moi qui y mettait tout mon cœur, je finissais par tout perdre et lui pour qui c'est qu'un jeu d'enfant gardait toujours les tiennes.
À vrai dire, les femmes ont plus souvent ce malchance de tomber amoureux du mauvais type et mépriser celui qui les aiment franchement. Pour ensuite venir faire payé celui qui les aiment vraiment des erreurs de celui qu'elles aimaient.
J'étais un type qui ne trouvait en aucun cas plaisir à jouer avec les sentiments d'autrui, je mettais toujours du mien dans toutes mes relations que ça soit en amitié ou en amour. Et j'avais l'impression qu'aucune femme n'avait besoin de cet amour que je les offrais. Pour confirmer mes doutes je recevais des réponses du genre:

_ Tu es un joli coeur, pour être mon genre.

_ J'aime les bads boys.

_ J'aime les hommes virils, qui me dominent et me violentent, bracata bra.

J'ai vraiment commencé à prêter attention au théorème de mon pote et à le croire. "Fait le tout pour ne pas tomber amoureux, où tu le paieras cher. En amour qui aime le plus s'en sort toujours perdant" me disait-il.

Nous avons même pas terminé notre échange, lorsque l'une de ces copines l'appela, pour réglé un petit problème, il décrocha et mit le haut parleur.

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