CROQUEUSE D'ÉTOILE

Chapitre III

_ Marie Lopes:

Je m'appelle Marie Lopes, je viens d'une famille plutôt aisée puisque mon père est docteur et ma mère professeur d'université. Donc je n'ai jamais manqué de rien si ce n'est de l'attention parentale. Mes parents était très exigeant concernant les études, pour dire vrai j'ai pas eu à profiter de mon enfance comme la plupart des jeunes de mon âge. J'étudiais du lundi au dimanche et grâce à cette acharnement j'ai décroché mon baccalauréat avec mention bien à mes dix huit ans. Après le bac, j'ai en quelque sorte retrouvée la liberté dont j'ai tant rêvé. J'ai commencée alors à me créer partout des amies surtout à l"ISM, une école de formation en gestion et management. Mais avant, j'avais une amie, Sokhna elle s'appelait, elle était ma meilleure puisque nous nous connaissions depuis tout petit, elle habitait juste à côté de chez nous et adorâmes passées chez l'un, vice versa.

Il n'y a pas plus innocent qu'un enfant. En revanche, il n'y pas plus pire que grandir.
L'âge est le plus pire poison pour l'innocence, plus nous grandissons, plus nous découvrons, apprenons, croyons et faisons des choses qui tue notre innocent .

Juste après le bac et que nous l'avions tout deux obtenues, les parents de Sokhna quittèrent Dakar, la capitale pour  Saly, c'est là où ils ont construit leurs villa. Leurs maisons à Saly fut alors le seul lieu, où je pouvais passer librement mes vacances. Et ce qui me plaisait chez eux, était cette liberté que jamais je ne pouvais même songer en dormant chez moi. Nous sortions presque tout les jours et revenions souvent tard la nuit, tantôt c'était pour une balade entre filles, tantôt pour un dîner ou soirée nocturne et pire répondre à un RDV. C'était franchement la vie dont je rêvais.

Entre temps, j'ai eu à avoir un copain pas du tout beau gosse, mais venait tout comme moi d'une famille aisée. Son père propriétaire de la plus grande et luxueuse restaurant de cette nouvelle ville, lieu qui est devenu par la suite notre passe temps favoris. Il s'appelait Salif et était un ami à Sokhna.

J'étais venu récupérer une commande passer par ma meilleure amie lorsque nous nous rencontrions pour la première fois. Et depuis lors, il n'a guère cessé de m'harceler de par-ci et par-là,  il me communiquait à chaque occasion son désir d'être mon petit ami à travers d'innombrables appels téléphoniques, invitation, dépôt d'argent, message Whatsapp, il était au final embêtant.
Mais j'ai par la suite accepter sa requête. Nous avions commencé à plus nous voir, nous connaître. Il commençait à réellement me plaire.

Depuis notre histoire, je ne ratait jamais l'occasion de se présenter,  que soit jour de fête musulmane, car le fête catholique ces eux qui venaient chez nous, ou les vacances.

Un jour, il m'a supplié qu'on le fasse, j'ai automatique rejetée sa proposition, il n'était pas content je pouvais même le voir, malgré ces nombreux noirs sourires.
J'ai décidé alors d'en parler à ma meilleure qui me fut comprendre qu'il n'y avait rien de diable à le faire et que c'était le meilleur plaisir qu'une jeune fille pouvait ressentir. Elle me parlait en quelque sorte de profiter de ma jeunesse, c'est en acceptant ces conseils que j'ai décidée de la faire pour la première fois, une première fois plaisant et douloureux à la fois, vu qu'il y avait du sang qui coulait de mon sxxx.
Mais après cette première, faire l'amour est devenu notre pratique favoris.

Tout a changé lorsqu' en vérifiant les messages WhatsApp de ma meilleure amie, je tombai sur une discussion entre elle et Salif à mon sujet.

Il s'agissait d'une conversation où Salif l'a félicité d'avoir rendu possible notre amour. Puis il la parlait de notre première rapport sexuel, me décrivant comme un objet sexuel. Il parlait de ma virginité, des positions qu'il souhaiterait tenter avec moi, puisque pour lui j'étais qu'une délice, un fantasme.
Et depuis ce jour, je me suis sentie comme un déchet, j'étais franchement dégoûtée. J'ai promis de ne plus jamais tomber amoureux .
Plus j'en découvrais, plus j'avais mal, mais j'étais déterminé de lire jusqu'à la fin.