Chapitre XII

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Marie Lopes:

Ce fut sept longues années depuis que je suis membre de la secte de maman Capri, que j'appelai dès fois," coquille ensanglanté".

Et aujourd'hui, je suis à mes vingt cinq ans, une vedette des téléréalités et séries sénégalaises et même présentatrice.

La première à qui l'on pense, lorsqu'il s'agit d'obscène, je me suis faite bon nombre de hater, mais qui en réalité adorait me matter, la preuve ils étaient les premiers à commenter après chaque nouvelle apparition, ils me suivent de près.

Mon séjour aux États-Unis fut un total plaisir, deux longues années à profiter de chaque instant et coin du pays, plage, casino, concert, boîte de nuit, match de basketball et football américain où je trouvais de super beau gosse....
deux années, où je me suis refaite le corps avec quelques chirurgies, une augmentation des fesses, une modification sur les yeux changeant la couleur de mes lentilles, optant pour le bleu, une autre sur le visage en le perfectionnant, puis en y ajoutant une fausette et une dernière sur les seins augmentant la masse, plus de cent milles dollars dépensés, estimé à presque une soixantaine de nos millions.

À mon retour je m'activa sur les réseaux sociaux, exhibant dans la plupart de mes vidéos ma nouvelle silhouette, surtout le joli derrière et les seins que je me suis refaites et mes yeux bleus qui suscitèrent bon nombre rumeur à savoir sur leurs naturalités ou artificialités.

En dehors de ces deux ans aux États-Unis, j'ai voyagé aussi presque partout dans le monde et à divers occasion, les fashions week des grandes marques, grands évènements, invitation...

Alors, elle ne m'a pas menti sur ce coup, je suis totalement libre et épanouie.

_ Alors qu'est-ce qui me manque? Je me demandais insatisfaite.

Et pour répondre à cette énigme, je me projetait vers l'avenir, lorsque j'aurai la soixantaine et en ménopause.

Comment solitaire je serai dans une grande manoir, rempli de meuble et tout, avec un compte en banque plein de tall.

Aussitôt je pensa à un oncle, un professeur de philo à l'université, qui pendant toute sa vie, rejeta le mariage et la progéniture, lui qui avait l'habitude de dire que fonder une famille c'est s'engagé à des responsabilités de plus, hors que la vie est meilleur lorsque nous le vivons uniquement que pour nous, on ne pense pas à grand chose, comme économiser ou en encore des réglés des frais qu'on n'a pas usées.

Et qu'en est-il devenu de lui, malgré sa phobie de responsabilité ?
Un grand ivrogne, à qui l'on raccompagnait jusqu'à son mini-studio à chaque fois qu'il a eu son dose d'alcool de la journée.

Dans le bar où il fréquentait, il payait l'alcool au premier à venu, aujourd'hui il s'est fait un tas d'amis à son semblable, dont il paie à boire. Dès fois, il se pique une maladie personne pour la soutenir, il est obligé de recourir à ces dernières forces.
Donc en fin de compte, refusé d'avoir une famille par peur de prendre des responsabilités. Pour au final, payer de la boisson à tous les ivrognes du quartier, c'est vraiment une chute dérisoire.

Je pensais aussi à cette vielle daronne, notre voisine d'enfance, elle qui nous invitait, moi et mon amie d'enfance, de temps à autre chez elle pour que nous le tenions compagnie.

Une maman super adorable, elles nous faisait des tas de cadeaux, nous préparait de délicieuses plats et était super mimi.

Mais sa maison devenait comme une tombe à notre absence.
Et si l'ont se croisés dans la rue, elle nous faisait des cadeaux, à moi et a presque toutes les gosses du quartier.

Pourquoi elle n'a pas eu d'enfant?

Est-ce parce qu'elle a fourrée son nez dans un affaire louche comme le mien, ou, par stérilité, par fuite de responsabilité, par peur d'être déformer ou emporté par la grossesse, comme insinue certaines de ces femmes, qui disent la grossesse accélère la vieillesse.
Et pourquoi, elle n'adopte pas alors ?

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