Chapitre IV

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Je tenais vraiment à croire que c'était juste qu'une erreur, et qu'un jour elle s'en rendrait compte et me demanderait pardon. En revanche, j'étais pas totalement prêt à lui redonner le niveau de confiance que je l'avais accordée. La confiance est comme un miroir, une fois brisée, elle ne se recolle plus jamais. Et ça malgré les efforts qu'on y mettra.

Pour ne pas décidé tôt de son sort, j'ai décidée d'espionner son portable, précisément son Whatsapp en le connectant à mon ordinateur. Tâche plus que facile, étant donné que je suis une étudiante en informatique.
Les premiers semaines, n'avaient plus ou moins rien à voir avec ma personne, elle ne parlait que rarement de moi vu qu'elle était occupée à d'autre bobard. Mais, elles étaient plus que suffisantes pour savoir à quel point je ne l'a connaissais pas, elle était tout simplement d'une fausseté étonnante, elle n'en pensait qu'à sa tête.
Plusieurs jours passèrent, et vînt le jour que j'avais tant espérée. C'était un vendredi, le début de mon weekend puisque le samedi j'avais qu'un seul cours de 8h à 11h et c'était en ligne.
Aussitôt réveillée, je pris une bonne douche, mis de très légers habits, refus ma coiffure et longeais les escaliers direction la cuisine.
Je trouvais déjà la bonne de très bonne humeur, elle chantait une chanson de Titi, un titre que je maîtrisai à la perfection grâce à elle, tellement elle l'écoutait en boucle, elle avait la trentaine, et comme une grande sœur je la considérait, étant donné qu'elle travaillait chez nous depuis mes dix ans.
Après quelques minutes d'échanges, je pris mon petit déjeuner qui était déjà sur table

À peine remplie mon ventre, je retournai dans ma chambre et alluma mon ordinateur, il était huit heures et personne ne s'est encore connecté sur classroom et même le prof de Java. J'en profitai pour jeter un coup d'œil sur la messagerie de mon ex meilleure amie.
À peine allumée les données, je vis les messages s'enchaînaient comme pas possible, il y avait plus de cent cinquante discussions. Je basculai l'écran pour chercher le nom de Salif, et puis boom il y était, ils avaient échangés la nuit d'hier.

Discussion WhatsApp :

_ Slt ma belle, ça fait un bon bout de temps que tu m'as plus rendue visite, se lança-t-il.

_ Et pourquoi devrais-je le faire. Suis-je obligée, répondit-elle.

_ Je vois que t'as a assez d'argent. C'est pourquoi tu ne joues plus les putes avec moi.

_ Je n'ai plus envie de jouer à ton sale jeu , c'est tout.

_ Euh faite, ça fait un bon bout de temps qu'elle ne me parle plus. Connais-tu par hasard les raisons.

_  De toute façon, tu me croirais pas si je te raconte toute la vérité.

_ Allez! Accouches, il se peut même que tu sois rémunérer pour ce service rendu.

_ Garde-moi ton argent de malheur et tâche de s'éloigner d'elle, elle ne veut plus de toi. Espèces de con.

_ Tu te faches là. Es-tu par hasard jaloux de nous?

_ Jaloux de nous, elle réécrit tout en y ajoutant un emoji de rire. Rêve pauvre con.

_ Écoutes! Faits ce que tu veux tôt ou tard elle me contactera. Et nous serons comme avant l'un collait à l'autre.

_ Rêves, je t'ai dit qu'elle ne veut plus toi. D'ailleurs elle n'aime pas les hommes.

_  Voudrais-tu signifier qu'elle est lesbienne?

_ Elle l'est en faite puisqu'elle m'a avoué son amour, son désir d'être avec moi.

_ Menteuse! Je la connais suffisamment bien pour savoir qu'elle n'est pas de ce genre. Elle gémit quand je lui enfonce ma b*te.

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