CHAPITRE IX

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François Patin :

Depuis qu'Hervé m'a fait, au faîte  cette terrifiante remarque de sa part, je me suis soudain mis à fouiner sa vie comme un enquêteur cherchant désespérément des preuves.
Je prêtais une importante attention à chaque détail de sa vie, ses fréquentations, son style de mec, son comportement et son habillement.

J'ai remarqué, qu'elle avait de très sobres manières, comme une de ces filles bourgeoises, très éloquente dans un français que je dirais même natif, elle portait souvent des habits super sexy, exhibant son irrésistible corps.

Un conseil, c'est la plus pire manière d'espionner quelqu'une qu'on est sensé haïr, au lieu de plus la détester, je la kiffais comme un con.

Je me suis mis soudain, à rêver d'elle presque tous les jours, dans une situation pas du tout catholique.

Bref, je n'ai rien découvris de maléfique chez elle, à part son infidélité qu'elle ne cachaient presque à aucun de ces hommes, malgré mon acharnement.

J'ai alors décidé de laisser la vie me guider, que je l'haïs plus encore ou que je l'aime, tout m'importaient.

Je vis le deuxième cas se réalisai en une vitesse comète.
Je me retrouvai dans une situation où mon cœur n'obéissait plus à mes  pensées, qui se sont toujours chargés de lui expliquait les raisons pour lesquelles il devait surtout l'éviter, mais têtu qu'il était, il ne croyais que ce qu'il voyait, une très belle fille, pas une diableton.

Il choisissait de son gré le moment pour me pourrir la vie, en se faisant battre amèrement, puis les pensées essayaient très souvent de le raisonner, en vain.

Je me suis dis en fin de compte;

_ Si elle est sorcière comme mon pote l'a insinué, je n'en est rien à cirer. Si elle sera aussi la raison de ma mort, je n'en ai aussi rien à  foutre. Je préfère mourir dans les mains d'une si parfaite femme, que de vivre sans elle. Bref, tout ce qui m'importe c'est de vivre avec elle.

Après s'être psychologiquement préparé à être malmené par cet amour, je décidai de l'aborder.

Elle niquait la démarche comme à ces habitudes, lorsqu'assis sous l'arbre à palabres, je la vis scintillée de l'autre extrémité de la rue, tellement elle était claire.
Elle prenait le soin de bien poser et soulever ces jambes avec une souplesse rare, jamais pressait, jamais entaché de sable et toujours aussi soignée que jamais.

_ Excuse moi, Mariama. J'aimerais te parler, dis-je d'un air stressé.

_ Tâche de faire gaffe, je suis pressée, elle répondit d'un ton super amical.

Puis mon cœur se mit à sourire, se lançant aussi dans la course, battant la chamade.

_ Trouvons-nous un endroit plus calme et apaisé. Ce que j'ai à t'avouer est d'une importance capitale.

_ Si capitale que tu peux ne même pas l'avouer ici. Tu m'apportes de l'argent, elle dit tout en balançant ces cheveux vers l'arrière.

_ Plus que de l'argent, de l'amour. Une amour si puissante qu'il ne peut même pas se contenir dans un si petit cœur qui est le mien et que j'aimerais partager avec toi, rien qu'avec toi.

_ Pardon! Es-tu sérieux là. Parce que tu bafouille les règles qu'on s'étaient fixées, lorsque tu me disais que tu me voulais uniquement qu'en amie.

_ Oui, mais le cœur ne connais qu'obéir à ces propres règles. Il a en dessus de tout ce qu'on s'est dit, choisi de battre que pour toi. J'aimerais, juste que tu essaies de comprendre, essaies d'être à ma place.

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