Chapitre V

248 4 0
                                    

Plusieurs jours se sont vite écoulés et c'était enfin les grandes vacances, des vacances sans père, ni mère et qu'une bonne pour jouer la grande sœur adorée, il n'y avait pas meilleure.

C'était les vacances où j'étais sensée profiter pleinement de ma vie, mais rien de tout ça, étant donné que les interdictions de mon père demeuraient toujours.

Je me contentais juste de se lever très tôt, enfiler une tenue de sport et se mit à courir jusqu'à la plage.
C'était seulement trois kilomètres de distance, des kilomètres où je me perdais dans la nature, ceci m'aidais à oublier un peu qui j'étais et quelle vie je menais.

Arrivée, je m'asseyais sur les bords de la rive, le regard rivé vers ces lointaines horizons sans sans bornes, cherchant à trouver pourquoi j'étais si vide de l'intérieur, j'avais tout pour être heureux, mon compte à banque ne manquait jamais de sous, j'avais tout les gadgets de dernière technologie que je rêvais, je mangeais à désir, je fréquentais les lieux chics que je voulais, mais rien de tout ces choses ne me procurer le plaisir que souhaitait réellement.
Mon cœur ne cessait de s'engouffrait de plus en plus dans ce vide sans fin. Et Dieu, je commençais vraiment à me douter de son existence puisque ça fait plus de trois mois que je ne pars plus à l'église, sur TikTok je zappe aussitôt que je vois des vidéos parlant de lui, je trouve absurde qu'il est des gens qui croit toujours à lui. Mais une fine partie de moi me disait toujours qu'il existait, dès fois il m'arrivait de laisser échapper un "Dieu Merci" sans le vouloir lorsque je voyais des humains de mon âge dans des conditions que je croyais inexistante.

_ Qu'est ce qui me tiens vraiment en vie? Qu'est ce qui me pousse à se lever chaque matin de cette putin de lit et croire que demain sera meilleur  ? J'interrogeai à la mer, à ces vagues qui me soufflaient du vent comme réponse, à ces oiseaux qui se mettait à voltiger de gauche à droite comme un avion de chasse, à ces pêcheurs qui flottaient en toute direction pour faire ce qui les motivaient le mieux. Et moi qu'est ce qui me motivait dans cette ennuyante vie.

_ La liberté, c'est ce qui te manque, répondit quelqu'une que je n'arrivais pas à voir, mais il s'agissait bien d'une femme, sa voix était d'une aigu très fine.

Je me tournai et la vis se tenir juste derrière moi, elle avait à peu près mon âge, fine, élancée, noire aussi, elle portait un bas serrait à son corps et en haut de son corps rien qu'un soutien gorge. Cette combinaison lui allait à merveille, puisque ça matchait avec sa corpulence.

À vrai dire, c'était la réponse dont je cherchais, c'était ce qui me manquait en quelque sorte. Durant toute ma vie j'ai cherché à prouver à des gens qui n'ont même pas de mon temps, que j'étais une fille parfaite. La perfection, je le cherchais partout et en toute circonstance.

Hors qui cherche la perfection trahit son cœur, car le cœur ne cherche pas le parfait, mais la liberté, l'amour, les souvenirs et le bonheur. Qu'est ce que j'avais de tout ça, encore rien.

_ Et cette liberté, moi et ma mère avons le pouvoir de te l'accorder. Tu pourras voyageait à désir et partout dans le monde, faire tout ce dont t'as envie sans personne pour t'en empêcher. Tu pourras même te venger de Salif.

Je planais dans mes pensées, réfléchissant sur chacun des mots qu'elle venait souffler, lorsque le nom de Salif fut écho.

_ Attends ! Je crois qu'il y a quelques choses qui m'échappe là. Vous avez bien mentionner Salif.

_ Oui, et nous connaissons aussi ce que ce bâtard t'as fait.

_ Comment ?... J'arrivais même pas à reformuler une question correcte. Vous me surveillez là.

_ Moi et ma mère avons le dont de lire les pensées de personnes perdues et les aidées à retrouver la voie.

_ Franchement, je n'ai rien compris de ce que vous dites, au faîte.

CROQUEUSE D'ÉTOILE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant