Chapitre 18 : Le réveil est brutal

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J'ouvre les yeux, le décor m'est entièrement inconnu, mais je la vois, les larmes aux yeux devant moi. Mon amie, ma confidente, Mel est là près de moi.

Mes yeux parcourent la pièce où je me trouve. Je suis dans une chambre d'hôpital. L'incompréhension se fait dans mon esprit, j'étais il y a quelque instant entouré dans mes amis et de l'amour de ma vie a qui j'étais sous le point de dire Oui à sa demande en mariage et je me retrouve ici.

— Mel ? Pourquoi je suis ici ? Où est Rodolpho ? Lui demandé-je un brin paniquée.

— Calme toi ma chérie.

— Explique moi s'il te plait, je ne comprends pas.

— Je vais tout t'expliquer mais calme toi. Elle prend une grande inspiration et commence.

Voilà cela fait un mois que tu es dans un coma artificiel, tu as reçu une balle et au vu des dégâts qu'elle ta causée car elle s'est logée très proche de ton coeur, les médecins ont été obligés de te plonger dans un coma artificiel un certain temps après t'avoir opérée. Voyant ton état s'amélioré, ils ont décidé de tout arrêter et d'attendre que tu décides par toi-même de te réveiller.

Une balle ? Coma ? Je suis totalement perdue. Je ne comprends plus rien à ce qu'il se passe.

Je veux voir Rodolpho ? Pourquoi n'est-il pas ici avec moi ? Je suis au bord de la crise de panique.

— Une balle ? Arrivé-je à demander me retenant de fondre en larmes.

— Ma chérie de quoi te souviens-tu en dernier ?

— Je ne sais pas mon esprit est floue, mon dernier souvenir dû moins ce que je pense en être un, j'étais avec vous, toi, Rodolpho et Massimo dans le jardin et Rodolpho m'a demandé en mariage et au moment où j'allais lui dire Oui, je les vu disparaitre sous mes yeux et je me suis réveillée.

— Rodolpho ? Il ne t'a jamais demandé en mariage ma chérie. Tu t'es fait enlevée par James pour une histoire de vengeance et lorsque Rodolpho, son ami et ses hommes t'ont retrouvée, l'un d'eux à détourner l'attention de James et Rodolpho a voulu t'attraper par le bras pour te dire de courir jusqu'à la voiture mais malheureusement il n'en a pas eu le temps car James s'est directement retourné vers toi et t'a tiré dessus pour ensuite retourner son arme contre lui et se suicider car il ne supportait plus la douleur de la perte de ses parents et aussi de ce qu'il venait de te faire.

Rodolpho t'a directement emmenée à l'hôpital et m'a ensuite prévenue et depuis nous te veillons à tour de rôle.

Au même moment, je vois la porte de la chambre s'ouvrir et il est là. Le regard vide, triste. Les traits de son visage déformé par la fatigue mais il semble soulager.

— Bonjour ma beauté me dit-il en s'avançant vers moi pour m'embrasser.

Je pars en sanglots, tout ça me semble tellement irréel. Mais je suis heureuse malgré tout que tout n'était pas qu'un rêve. Qu'il soit vraiment là.

Il me prend dans ses bras et je m'y blottis en ne cessant pas un instant de pleurer. Je me rends compte que le cerveau humain est capable de tellement de choses, comme changer la fin d'une histoire et nous donner l'impression que tout est vrai. Peut-être pour que la réalité soit moins dur à encaisser.

Le médecin entre dans la chambre au moment où Mel annonce qu'elle va nous laisser un peu tous les deux car j'en ai besoin.

— Bonjour Madame Martinez, comment vous sentez-vous ?

Martinez ? Nous sommes mariés alors, je ne comprends absolument plus rien. Mais je me contente juste de répondre à sa question.

— Un peu secouée, mais je vais bien merci.

— Parfait, laissez-moi prendre vos paramètres et si tout va bien, vous pourrez sortir dans très peu de temps.

— Merci docteur.

— Ne me remercié pas, remercier plutôt votre mari car s'il n'était pas arrivé à temps, vous ne seriez plus parmi nous à l'heure où je vous parle. Vous aviez perdu énormément de sang et vous étiez inconsciente en arrivant. Il en a fallu de peu.

L'homme que j'aime m'a sauvé la vie. Il m'a sauvé de ma vie si monotone ! J'étais persuadée être heureuse avant mais maintenant je suis certaine que ce n'était pas ça le bonheur.

— Bien vos paramètres sont corrects, je vais vous laisser, essayer de vous reposer.

— Merci docteur.

Il salue de la tête Rodolpho et quitte la chambre.

— Madame Martinez hein ? Lancé-je à Rodolpho d'un ton moqueur.

— Bien sûr, nous ne sommes peut-être pas mariés mais c'est tout comme. J'ai tellement eu peur de te perdre tu n'imagines pas. Le temps m'a semblé interminable sans toi. Je suis tellement heureux que tu sois enfin réveillée.

Il me sert dans ses bras, comme s'il ne réalisait toujours pas que je suis enfin réveillée. Je le sers aussi fort que je le peux, tellement j'ai peur qu'il disparaisse une nouvelle fois sous mes yeux.

Je l'aime tellement fort.

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Hello 🔥

Voici la réécriture de l'avant dernier chapitre ✨

Son empreinte sur mon corpsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant