Chapitre 7

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Le vert semblait toujours aussi mal en point, mais toutefois un peu plus calme qu'auparavant.
Ses yeux étaient fermés, ses sourcils et son nez froncés, et ses lèvres mouvaient subtilement, comme s'il souhaitait dire quelque chose.
Son air inquiet ne manqua pas aux yeux carmins qui débutèrent l'analyse du corps, scannant chaque parcelle de celui-ci.

Rythme cardiaque élevé.
Tension artérielle élevée.
Température élevée.
Forts tremblements.
Spasmes fréquent.

Crise de panique ?

✎❦𝓜𝓲𝓼𝓼⋆ᒪσσνᘔzz༻✌︎♫𝕚𝕤ʷ𝓭𝓻ͬ𝓮ͥ𝓪ͭ𝓂ͭ𝒾ͥ𝓷ᷡ𝓰ᴳ࿆✍︎☕︎

— Mama ?

Des flash lumineux aveuglaient le regard du petit garçon assis au milieu d'un passage piéton.
Où était-elle ? Il observait partout, mais ne la voyait pas.

— Mamaaaaa ?

Ses yeux d'un émeraude vif se dirigèrent vers la source d'une nuisance sonore insupportable, et s'écarquillèrent en voyant la scène qui s'y produisait.

— MAMA !

Une femme gisait sur le béton humide et trempé par la pluie qui venait de cesser.
Frapper de tout côté, le corps ne bougeait plus.
Il ne témoignait aucun de signe de vie.
Chacune des personnes encapuchonnée se défoulait sur le corps recroquevillé au sol.
Des coups de pieds dans le ventre, le tibias, le cou, la tête et les genoux.

Le petit vert accourut vers sa mère mais se fit rapidement balayé par l'un des rascals, retombant violemment sur le sol dur et rugueu qui lui laissa de vilaines traces sur sa fine peau laiteuse.

— T'approche pas gamin, où sinon tu termines comme ta mère. Maintenant pétasse, donne nous ce foutu robot, où ton gosse va pas faire long feu.

Le visage tuméfié de la victime se révéla à la plus grande horreur des yeux de son fils.

— Izuku mon cœur...

Elle pinça les lèvres, retenant un gémissement de douleur. Inko plissa les yeux et sourit à son fils.

— Cours.

Ni une ni deux, le petit prit ses jambes à son cou et s'enfuie vers un ensemble de bâtiments qu'il ne connaissait pas. Mais tant pis.
Dans sa course folle menée par ses courtes jambes, le petit bonhomme ressenti une sourde douleur au niveau du crâne.

Et il plongea dans le noir.

C'est couvert de sueur que le vert se releva brusquement de son canapé, sa respiration saccadée et bruyante attira l'attention de l'androïde qui se trouvait au niveau de la cuisine.
Il s'affala de nouveau sur le canapé-lit, sentant la fatigue s'abattre de nouveau sur son corps.

— Ah. T'es vivant.

Le robot se rapprocha de l'homme et se baissa à son niveau. Leur regard se rencontrèrent, mais pas pour longtemps.
Le regard de Katsuki commença à analyser le corps du vert.
Mal à l'aise, Izuku se tortillait, triturant ses doigts et mordant sa lèvre inférieure. Il détestait le jugement des autres après ses crises.

— Qu'est-c'que tu fais ?

Il grimaça légèrement, sa bouche était pâteuse et ses paupières semblaient aussi lourdes que du plombs.

— Je scanne ton corps couillon, réfléchis un peu. Tu vas mieux, mais dors.

Izuku hocha subtilement la tête, se demandant si l'androïde avait des boutons pour activer et désactiver certains traits de caractère.
Avant de repartir dans le pays des rêves, du moins il l'espérait, le vert se tourna une dernière fois vers Katsuki qui était resté à sa place.
Ils étaient étrangement proches.

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