chapitre 23

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Jack

- Soirée intéressante...
- On peut dire ça comme ça... Alors ça t'a fait quel effet de te retrouver face à Emily ? Soit dit en passant, tu as plutôt bon goût, elle est plutôt jolie à regarder.
- Jolie oui. Mais on aurait mis devant moi une poupée Chucky, ça m'aurait fait à peu près le même effet. J'en avais la bile qui me remontait dans la gorge.
Et pour ce qui est de mes goûts, en aurais-tu douté ?
- Dernièrement non, mais je ne connaissais pas tes goûts en matière de femmes.
Au moins elle n'a pas fait d'esclandre.
- Hmm. Je crois qu'elle ne voulait pas qu'on parle de sa théorie sur les pipes. Rassure moi. Maintenant qu'on est ensemble, tu ne comptes pas me faire le même coup. Parce que sinon je te préviens, je reste vivre chez moi et tu seras contraint de faire de moi ton gigolo.
Je ne compte pas renoncer à ma vie sexuelle débridée.
- Rassure toi, j'aime trop ta bite pour te faire un coup pareil.
Par contre, du fait de vivre ensemble, il va falloir faire quelques achats et aménagements supplémentaires.
- Ah bon ? Lesquels ?
- Et bien vu que j'envisage de baiser avec toi sur chaque surface de chaque pièce de la maison, il va falloir prévoir du stockage de lubrifiant dans chaque recoin possible.
- Mmm... Perspective intéressante... Et qu'est-ce que tu envisages pour ce soir ? J'ai vraiment envie de décompresser.
- Je me disais que j'aimerai beaucoup te pencher sur le canapé, te descendre ton pantalon et ton caleçon, attraper tes fesses et te lécher profondément l'anus...
- Quoi ?? Tu... Quoi ???
- Je vais plonger ma langue dans ton cul mon chéri. Et ensuite je te prendrai fort. Très fort...
Ohhh qu'est-ce que tu fais ?
- J'accélère. Tu viens de me court circuiter, donc le but est d'arriver vite, et ton bébé est l'outil parfait pour ça.

Je crois que Lucas veut ma mort. Bon sans quand il m'a raconté son envie, j'ai visualisé la scène et j'ai failli exploser.
Être avec Lucas m'ouvre des perspectives sexuelles totalement inédites, et inespérées.
Merde, les gays savent profiter des plaisirs de la vie bien mieux que la plupart des hétéros.
J'imagine mal une de mes ex me lécher à cet endroit. Ce serait perturbant même.
Mais avec Lucas je signe de suite. Par contre je ne sais pas si je serai capable de lui rendre la pareille... Qu'est-ce qu'il se passera s'il commence à s'ennuyer ?

- Lucas...
- Oui ?
- Je veux te poser une question sérieuse.
- Bien sûr vas-y.
- Et si je n'étais pas capable sexuellement de faire ce que toi tu me fais ?
- Comment ça ?
- Et bien autant je suis totalement prêt pour ce que tu viens de me proposer, autant pour l'instant je ne sais pas si je serai capable de te faire pareil. Et s'il y avait des pratiques que tu aimes, et que je ne parvienne pas à les faire.
J'ai plaqué une fille parce que je ne pouvais pas vivre une vie entière sans me faire sucer, alors...
Comment pourrais-je te demander de renoncer à des choses que tu aimes ?
- Jack. Les choses que je rêve de te faire n'ont rien à voir avec ce que je te demanderai de me faire.
Échange ne veut pas forcement dire réciproque.
Il y a des choses que tu aimeras, d'autres que tu n'aimeras pas. Idem pour moi. Pouvoir ne veux pas non plus dire devoir.
On peut faire tellement de choses qui nous satisfont déjà tellement, qu'il n'y a aucune raison que ça ne marche pas. Tant qu'on est franc l'un avec l'autre sur ce qu'on aime et ce qu'on aime pas, ça marchera.
Par contre si on n'aime pas, il suffit de le dire. On a tous des limites. Les tiennes ne sont pas forcément les miennes, et inversement.
En tous cas, tu peux être sûr que je ne te virerai pas parce que tu ne me lecherai pas l'anus. Par contre si tu te mets en grève de pipe, je ne répond de rien.
- Aucune chance que j'y renonce ne t'inquiètes pas, j'y prends trop plaisir. Et puis une fois que j'aurai découvert si j'aime avoir ta langue dans mon cul, je pense que mes craintes devraient disparaître.
Après tout le plaisir reste le plaisir.
- Exactement.
Je te propose un truc. Comme on arrive, tu te gares, tu éteins le moteur, et tu sors de la voiture .
A partir de là tu fermes les yeux, et tu me laisses te guider et te manipuler.
Si à quelque moment que ce soit tu te sens mal ou n'aime pas, tu dis juste stop. Si tu ne dis rien, je profite de ton corps à ma guise.
- Ok pour moi. Bon sang, c'est torride. Je sais même pas si je vais arriver à marcher droit....

Lorsque Lucas me prends la main je le suis, confiant, mais mon rythme cardiaque s'affole. Tant d'anticipation ne peut pas être bon pour la santé, c'est certain. C'est pas bon non plus pour ma fermeture éclair, je viens d'entendre un craquement suspect.
Lucas ouvre la porte et une bouffée de chaleur m'envahit.
Ses bras s'enroulent autour de mon torse, pendant qu'il s'appuie dans mon dos, et je me sens totalement en sécurité, aimé.
Je sens le canapé entrer en contact avec l'avant de mes cuisses.
Lucas glisse ses doigts vers ma ceinture, défait ma braguette et descend mon pantalon et mon caleçon en même temps.
Il s'accroupit et tapote mes mollets l'un après l'autre pour que je lève la jambe pour retirer mes vêtements.
Il se relève.
D'un léger coup sur mes chevilles il me fait écarter les cuisses.
Ses mains se posent sur mon dos et mon épaule, et il me penche en avant, mon ventre reposant sur le dossier du canapé.
Et là les hostilités reprennent. Mon souffle devient erratique, la sueur perle à mon front.
Lucas s'est agenouillé derrière moi et vient d'attraper mes lobes pour les écarter. Putain c'est chaud...
Ses lèvres se posent sur le bas de mes reins. Sa langue pointe et vient caresser le haut de mes fesses, puis s'infiltre dans ma raie qu'il descend millimètre par millimètre, si lentement que je peux sentir ma peau frissonner à son contact.
Lorsqu'il arrive sur mon anus, sa pointe tourne délicatement autour de mon anneau.
Mon dieu, c'est délicieux... L'anxiété de ne pas savoir quand sa langue pénétrera mon anus se mélange à l'impatience, je ne sais plus où j'en suis, mais une chose est sûre, je ne voudrais jamais être ailleurs.
Une décharge me traverse lorsque la pression s'exerce sur mon trou serré.
Ohhh... Mes poings sont serrés à craquer, mon souffle s'est bloqué depuis longtemps.
Lucas fait de lents va et vient dans mon cul et il va falloir que ça s'arrête. Vite ! Sinon je vais exploser.

- Lucas... Lucas stop....
- Tu n'aimes pas ça mon cœur ?
- Si... Trop... Mais je veux jouir avec ta bite dans mon cul...
- Tu m'as fais peur. Prépare toi alors, ça va aller vite et fort par ce que moi aussi je suis mûr à point. Ouvre les yeux. Regarde on se reflète tous les deux dans l'écran. Je veux te baiser en croisant ton regard par ce biais. Je veux que tu me vois m'enfoncer profondément dans ton cul.
- Putain oui !!!! Vas-y prends moi maintenant !!

Lucas aligne sa queue avec mon anus et commence sa pression. Il s'enfonce rapidement, sa salive m'a suffisamment lubrifié pour faciliter le passage. Il y va fort, bien plus fort que notre première fois.
C'est parfait, extrême, sublime.
Son corps claque violement contre mon cul, nos regards s'accrochent à travers l'écran et je vois qu'il prends autant de plaisir que moi.
Il attrape ma bite dans sa main droite et se met à pomper rapidement et ça signe ma fin. J'éjacule dans sa main, sur le canapé. J'expulse ce qui me semble être des litres de sperme.
Les spasmes de mon canal compressent à l'exploser la bite de Lucas qui craque et crache tout au fond de mon cul.
Il s'effondre sur moi, je suis l'homme le plus heureux du monde.
Lorsque Lucas finit par se retirer je n'ai toujours pas retrouvé de sensation dans mes jambes, alors je reste là encore un peu. Je sens alors son sperme couler le long de mes cuisses.

- Ne bouge pas ! C'est si sexy de voir mon jus couler de ton cul, je vais te nettoyer avec ma langue.
- Oh mon dieu... Tu veux ma mort. Je le savais. Tu penseras à demander aux RH de me trouver un remplaçant, et à appeler les pompes funèbres pour te débarrasser de mon cadavre.
- Mais non je tiens trop à ton cul pour provoquer ton décès.
Tu m'appartient, tu n'as pas le droit de mourir sans mon autorisation.
Allez viens, on va finir de se nettoyer à la douche et ensuite, au lit. Tu veux que je te porte ?
- Je devrais y arriver. Mais ce sera juste, ne t'éloigne pas trop au cas où...

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