ℂhapitre 2

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  ∞ Silver ∞

J'entend du grabuge dehors, qui ose me déranger. Quelle organisation de merde. Vivement que je la détruise.

Cela fait un mois que je suis à la tête de la mafia brésilienne et j'en ai déjà ras le cul. 

Je contiens ma colère en espérant que les agents de sécurité sois utile et calment les gens.

J'essaye tant bien que mal de reconcentrer sur mon travail. Je gère un problème avec la mafia colombienne qui cherche à foutre la merde comme d'habitude.

- hold kjeft din jævla munn, craché-je entre mes dents.

J'insulte toujours en Norvégien, ma langue maternelle. Lorsque j'aurais accomplis mon plan je retournerai dans mon pays.

Je ne suis pas venu au Brésil par plaisir. 

Si seulement.

Je n'ai qu'un but et si ça doit prendre toute ma vie je n'hésiterai pas à gâcher des années pour ça.

Je ravale ma colère en entendant la poignée de la porte se baisser. Je vais avoir qui fout la merde depuis cinq minutes. Traduction : je vais savoir qui va être viré.

Oui je suis un putain d'enfoiré et je le sais mais c'est le seul moyen de se faire respecter dans ce milieu. Je passe ma main dans mes cheveux blonds platines en attendant de savoir qui ose me déranger.

La porte s'ouvre et une jeune fille d'une vingtaine d'année entre.

Elle est bronzée au cheveux bruns coiffés en chignon. Je la scrute pendant plusieurs secondes étonné car je ne la connais pas. Elle ne fais pas partit de la mafia. Pourtant si elle est rentrée ici c'est que quelqu'un l'a amené. Le capteur d'empruntes digital ne reconnais que les membre de la mafia. Je m'apprête à appeler l'agent de sécurité mais une voix me coupe, sa voix.

- Je m'appelle Rose et je suis la nouvelle cheffe de la mafia.

Il y a un blanc de quelques secondes pendant lequel j'aurais rigolé si je ne venais pas d'être énervé.

Je continue de l'observer un sourire narquois scotché à ma bouche. Pour qui se prend-elle. Je me fout de sa gueule intérieurement et elle continue de rester neutre. Elle cache parfaitement ses émotions car je ne décèle rien sur son visage. Elle détache ses cheveux et s'approche de la table. Elle pose ses bras de part et d'autre sur le verre du bureau et me fixe, elle n'a pas peur, elle paraît sur d'elle. C'est la seule chose que je sais. Avec cette personne ma capacité à lire sur le visage des gens ne me sert à rien.

- J'ai dit quelque chose, souffle-t-elle fermement.

Madame est autoritaire.

Je plante mes iris gris dans les siens. On se fixe mais elle ne bouge pas. Ses yeux noisettes m'observe en attendant que je me barre d'ici mais elle ne me connaît pas et maintenant c'est moi le chef de cette mafia.

Je ne sais pas ce qui m'empêche d'appeler la sécurité pour la dégager. Tout ce que je sais c'est qu'elle dégage quelque chose que je ne pourrais pas exprimer. Son regard est ardent, déterminé et assuré. Quelque chose cloche et j'ai envie de savoir pourquoi elle croit qu'elle peut me prendre ma place. Alors je n'appelle personne, je m'enfonce dans mon siège et attend ce qu'elle à dire.

- Je vais te le dire une dernière fois, commence-t-elle.

Elle ose me tutoyer, la peste ! Je ne sais pas pour qui elle se prend. Qu'elle retourne avec ses Tulipes mais elle n'a rien à faire ici.

Je commence à perdre patience et m'apprête à la faire sortir mais sa voix romps encore une fois le silence.

- Je m'appelle Rose Salva et je reprend la tête de la mafia alors casse toi de mon bureau.

SOLVOù les histoires vivent. Découvrez maintenant